Séparez votre «moi» du corps mortel

Dr. Michael LaitmanQu’est-ce qui arrive à notre partie informative, quand le corps meurt? Elle peut être transférée vers un autre support Elle peut exister séparément, non seulement comme une partie d’une substance biologique, mais sous une forme quelconque. C’est une information! Les informations peuvent être transférées à partir d’un support électronique dans un fichier imprimé, visuel ou audio. L’Information en elle-même n’a pas de support, c’est ce qui est nécessaire pour sa perception.

Ainsi, dans ce cas, si nous voulons obtenir une meilleure information, notre support doit être la propriété du don sans réserve, et non la propriété de la réception. La propriété égoïste de la réception nous contraint. Nous ne pouvons absorber que quelque chose qui pénètre nos sens, et seulement dans un champs spécifique: visuel, sensoriel, auditif, et ainsi de suite, qui dépend de nos sens, leur sensibilité et leur résolution.

Dans notre monde, nous créons des dispositifs auxiliaires afin d’augmenter notre capacité à voir plus loin et plus profondément. Mais cela ne nous aide pas vraiment quand nous augmentons les cinq mêmes sens. En réalité, il existe une énorme quantité d’informations autour de nous, que nous sommes incapables de percevoir et nous ne savons même pas ce que c’est.

Dans le but d’acquérir cette capacité, nous essayons de sortir de nous-mêmes pour ne pas être limité par notre corps. Cela nous donne une occasion d’atteindre un état dans lequel nous nous sentons en dehors du corps tout en continuant à vivre dans ce monde, ce qui signifie tout percevoir à travers notre corps physique, notre organisme animal. C’est comme si nous ne vivons plus en lui, ce qui est assimilé à un état où une personne meurt.

Fondamentalement, lorsque le corps (notre égoïsme bestial) meurt, nous sentons quelque chose de différent. Nous n’avons pas à mourir, mais nous pouvons neutraliser notre égoïsme et commencer à ressentir quelque chose de différent, un niveau plus élevé, en nous recentrant nous-mêmes à partir de nos désirs égoïstes vers une perception intégrale de la nature. Les gens qui sont passés par ces états les décrivent et donnent une méthodologie spécifique de la façon de le faire.

Des millions de personnes, qui entent les contraintes de notre perception de ce monde et la nécessité de comprendre le sens de notre existence, tendent vers cet état. Par ailleurs, ce ne sont pas seulement des besoins cognitifs philosophiques ou purement scientifiques. Ils le ressentent de l’intérieur, à partir d’un sentiment d’une grande dépression, d’être fatigué de la vie, parce qu’en tant que résultat de nombreux cycles de vie, ils arrivent aux questions: «Pourquoi existons-nous? Chaque jour, nous nous efforçons seulement de survivre?! Est-ce le but de toute la création!  »

Puis nous nous considérons comme les plus petites créatures défectueuses qui se soucient seulement de garder leur animal dans le confort. Est-ce que c’est juste ça? Tant que le corps existe, je ne pense qu’à cela. Si je commence à me séparer, mon «je» de ce corps, alors vraiment, quel est ce « je » occupé avec toute sa vie? Seulement prenant soin de la bête.

Aujourd’hui, une séparation progressive de notre « Moi » du corps bestiale se déroule. Une personne (ce «moi») commence à ressentir qu’il ne veut pas obéir à son corps et être son esclave. Ainsi les gens sont déprimés, ils sont à la recherche de quelque chose, ils prennent de la drogue, ne savent pas quoi faire de leur vie, ou se suicident.

En conséquence, nous entrons dans une crise extrêmement grave. Nous ne voulons pas créer une famille et avoir des enfants. Nous ne voyons pas de sens à cela. En fin de compte, si je dois vivre afin de garder cet animal dans le confort, pourquoi ai-je besoin d’autre chose, je ne vais penser qu’à ça! Alors une personne commence même à régresser.

Du congrès de Vilnius 24/03/12  Leçon 3

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