Monthly Archives: mars 2012

Ne pas laisser la porte se fermer

Dr. Michael LaitmanQuestion : Une nouvelle porte s’est ouverte pour nous au congrès de Vilnius. Comment puis-je mettre un pied à l’intérieur et ne pas laisser la porte se refermer ?

Réponse : Tout d’abord, nous devons avoir peur de perdre cette ouverture, être dans la crainte devant la grandeur de l’état que nous avons réalisé, et renforcer notre impression, autant que possible.

Nous n’entrerons pas par cette porte en une fois. Il faudra des mois pour le faire. Après tout, nous entrons dans une période de travail, et l’accouchement se passe de différentes manières : Parfois, il prend quelques jours, et parfois quelques semaines. Quoi qu’il en soit, peu importe combien de temps il nous faut, nous parlons d’un processus qui inclut les douleurs du travail, mais pas d’un événement soudain.

Nous sommes en route, et si vous souhaitez que le processus continue à se développer, vous devez l’accepter correctement. Vous continuez votre chemin non pas parce qu’il est agréable et passionnant. Vous ne vous souciez pas de l’état lui-même – la chose principale est de savoir qu’il apporte un maximum de plaisir au Créateur. Vous devez tourner le vecteur de la réception au don sans réserve.

Si vous ajoutez cette intention, vous progresserez. Certes, cela laissera immédiatement un goût fade dans la bouche, mais assurera votre progression. Plus tard, vous pourrez déguster la vraie saveur, mais  seulement une fois en contact avec le Créateur, dans le don. Et maintenant vous demander à la Lumière de réaliser cela.
Mais si vous êtes inspirés par des sensations agréables, si vous êtes heureux d’avoir enfin goûté à la joie de l’unité avec des amis, ce sentiment aura un goût amer d’égoïsme et ne perdurera pas en vous. Après tout, vous devez progresser, de sorte que votre état ​​vous sera enlevé. Vous obtiendrez un traitement équitable, vous l’oublierez, vous le chercherez, et vous vous en approcherez à nouveau, mais vous serez plus prêt à être imprégné de l’intention, et non pas de sentiments.


De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/03/2012, Questions sur le congrès

« Nous» est un nouveau détecteur

Dr. Michael LaitmanÀ compter d’aujourd’hui, nous sommes encore à un niveau de développement animal. Nous avons déjà traversé les niveaux de développement minéral, végétal, et animal, mais n’avons pas encore atteint le niveau « Humain ». Le niveau « Humain » est l’image collective dans laquelle nous sommes tous intégralement liés ensemble.

Qu’est-ce que la connexion intégrale nous apporte ? Pourquoi la nature nous pousse-t-elle dans cette direction par sa loi de l’équilibre, nous obligeant à nous connecter ?

Aujourd’hui, nous percevons le monde à travers nos cinq sens: la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Si nous nous connectons intégralement, nous commencerons à nous sentir à la fois nous-mêmes et les autres, comme un seul tout, et une nouvelle sensation de «nous» apparaîtra en nous.

Cette nouvelle sensation intégrale, ce nouveau capteur, va nous permettre de ressentir la nature globale. Nous commencerons à ressentir la puissance de la nature, qui nous entoure, nous conduit, et nous dirige et qui produit tous les phénomènes. Elle est la force qui détermine notre avenir, notre destin.

Nous commençons à sentir le flux de la vie – le passé, le présent et l’avenir – comme un unique flux d’information. C’est ce que nous pouvons ressentir lorsque nous atteignons une connexion intégrale avec les autres. Ainsi, une personne s’élève à un niveau qui est supérieur à son corps animal et commence à ressentir ce qui existe au-delà de la matière – les forces, les courants existant hors de nous, au-dessus de nous.

On appelle cela le niveau de «l’homme», le niveau d’information supplémentaire, lequel détermine notre vie entière. La nature nous pousse vers ce niveau pour que nous connaissions le sens de notre vie et son but. C’est ce que nous apporte la connexion intégrale entre nous.

Nous sommes donc confrontés à un problème très intéressant, qui semble avoir une solution facile. Mais bien que la solution soit à portée de main, elle contredit totalement notre ego.

C’est pourquoi nous sommes préoccupés par la diffusion de cette connaissance, qui permet de réduire la souffrance : Nous voulons commencer à ressentir cette nécessité non pas par la souffrance mais par la reconnaissance ; Nous voulons comprendre à l’avance pourquoi tout se passe ainsi ? Quand une personne commence à voir que le monde est global, pourquoi et comment elle est interconnectée, elle commence déjà à prévoir les événements et comprend ce qu’il doit arriver et pourquoi, si nous agissons de telle ou telle manière.

Nous espérons que cette méthode sera employée pour prendre de nouvelles décisions, et que l’humanité sera capable de sortir de la crise – non seulement de la crise économique, mais aussi de la crise générale.
En fait, la crise est la naissance d’un nouvel état. C’est comme les douleurs de l’accouchement, lorsque le bébé fait des efforts pour sortir de l’utérus, dans notre monde. Nous aussi sommes actuellement en train de prendre le même tournant au niveau de notre conscience, de notre compréhension du monde et de nous-mêmes.

Du congrès de Vilnius du 22/03/12, Leçon préliminaire

La crise du système éducatif est la crise de l’humanité

Dr. Michael LaitmanAvis (Natalia Shlemova , Université pédagogique d’Etat de Moscou): « Le problème principal de l’ensemble du système de l’enseignement russe, du préscolaire à l’enseignement supérieur, c’est qu’il n’enseigne pas aux gens à penser, ni ne leur apprend à comprendre. En raison de l’absence d’une telle méthodologie et de structure dialogique, le système d’éducation est autoritaire, conçu pour l’acceptation passive de l’information par les étudiants. Il manque d’algorithmes, de mécanismes, et de paradigmes de compréhension, de sensibilisation créative et de développement des connaissances acquises.

« L’effondrement du système de l’enseignement secondaire et supérieur reflète la phase finale de la crise mondiale de la nature humaine.

« La panne du système de l’éducation, le noyau d’une société développée, indique un défaut grave dans l’évolution mentale de la race humaine, tandis que le développement du corps mental de l’humanité toute entière est la tâche principale à ce stade de son évolution. »

Mon commentaire: La transition vers une nouvelle phase de développement implique la négation de l’ancien, vers un état ​​d’être incapable d’exister en  lui, ainsi que vers une nouvelle vision: limpide, évidente, n’ayant rien d’utopique, perçue pratique, prévue, calculée, rien de révolutionnaire ni violente, mais fondée sur une nécessité. Presque tout le monde nie ce qui existe, mais ne voit pas son remplacement. Notre diffusion de l’éducation intégrale devrait être plus spécifique.

Quand l’argent mène le bal

Dr. Michael LaitmanLa catastrophe écologique à laquelle nous sommes confrontés est le résultat d’une poursuite sans fin de revenus accumulés par la vente de produits et la mise en concurrence de comptes bancaires de milliards de dollars. Nous avons eu l’illusion que cela ne finirait jamais, mais maintenant c’est fini, il n’y a plus de consommateurs et nous n’avons nulle part où avancer.

La crise se manifeste dans l’éducation, la culture (les interrelations), et les difficultés actuelles quand il s’agit de satisfaire des besoins immédiats. Les fabricants ont encore du potentiel à développer, mais il n’y a presque plus personne pour être en mesure d’acheter leurs marchandises. De grandes parties des populations des pays occidentaux qui ont perdu leur revenu ne peuvent pas acheter des biens à la même vitesse qu’auparavant. Avant, les marchandises étaient produites et consommées dans un cycle complet allant de l’argent aux produits. Maintenant, le cycle est rompu.

A certains points les capitalistes sont arrivés  à une mauvaise décision: ils ont commencé à jouer avec les finances seulement, séparément des produits. Une grande bulle gonflée a été créée, ajoutant sa contribution à la crise globale. Parce que la bulle est vide de contenu réel, elle a éclaté avec l’aide de la publicité et un jeu qui se déroule entre les différentes banques et les systèmes financiers.

Ainsi, dans toutes les sphères de l’activité humaine, dans l’éducation, la culture, les relations interpersonnelles, les gens ne sont pas capables de vivre comme ils  avaient l’habitude de le faire. L’humanité est impuissante.

Prenons l’Espagne comme exemple: les jeunes qui ont reçu une formation universitaire en Europe ne peuvent pas trouver d’emploi, ils ne peuvent pas se marier parce qu’ils n’ont pas la capacité de subvenir à leurs familles, ils ne peuvent pas faire de progrès dans leurs professions. Tout le monde veut mettre en pratique ses connaissances, avoir une famille, acheter une maison, etc., mais personne n’a besoin d’eux. Les gens ne peuvent pas se réaliser; ils ne peuvent trouver nulle part un endroit pour eux-mêmes ; ils ne peuvent pas mener une vie normale. Tout ce qu’ils ont, c’est le chômage et l’incertitude.

Cela se répand partout dans le monde. Une personne n’a pas de solution dans une situation où je ne me soucie que de moi-même et ne me soucie pas du monde ; si nous ne se soucions pas des autres, nous ne pouvons pas fournir aux autres des moyens de subsistance. Nous ne se soucions pas des uns des autres ; par conséquent, d’une part, nous lançons une énorme quantité de marchandises en surplus, et d’autre part, l’excédent ne va pas vers les destinations correctes où ils en ont désespérément besoin. Notre ego ne nous permet pas de nous soucier des autres. Ce n’est que si nous nous sentons une menace que nous commençons à satisfaire leurs besoins.

Comme autre exemple, regardons l’Afrique, qui, autrefois fois produisait de nombreux produits et se développait de façon remarquable. Mais ensuite les Européens ont commencé là-bas le dumping de leurs importations en cassant les prix. Ceci a détruit le marché local;  les Africains ont cessé de produire des biens de première nécessité, les gens ont abandonné leurs emplois précédents et leurs professions. Plus tard, les mêmes entreprises qui faisaient artificiellement baisser les prix tout en introduisant leurs produits ont commencé à les augmenter une fois que la concurrence locale a été éliminée. En conséquence, les Africains ont été laissés sans moyens, et leur situation de pauvreté persiste à ce jour.

Il y a des conditions très difficiles dans le monde et elles sont exacerbées par une aggravation de la crise mondiale. Elle a un impact tant sur les pays développés que sur les nations du Tiers-Monde, dont certaines ne font que commencer à se développer. Tout cela est causé par l’égoïsme humain. Mais nous avons déjà aussi  le sentiment que nous sommes connectés: nous sommes tous en train de naviguer sur un seul bateau, si quelqu’un endommages le bateau, cela touche tout le monde. Nous ne pouvons pas avancer. Notre égoïsme fonctionne comme un boomerang et frappe chacun de nous.

En Europe, cela apparaît d’une manière très particulière. Afin de parvenir au pouvoir et au succès, les nations européennes ont engagé des connexions mutuellement bénéfiques, et il est impossible de les faire éclater. La séparation entre eux causerait une disparition complète. Par conséquent, au lieu d’un marché commun, d’une production conjointe, et d’une société unie, nous assistons à une situation dangereuse, qui interdit à quiconque de bouger un doigt sans le consentement des autres.

Nous avons déjà abordé la nécessité de prendre en considération les uns les autres. Même si l’histoire européenne est remplie de guerres et de conflits et de nombreux événements tragiques, tueries , et asservissement d’une nation par une autre … encore aujourd’hui, il n’existe aucun autre moyen pour les Européens, sauf d’aller vers la coopération, même si elle aura encore pour origine la haine et l’indifférence. Il ne suffit pas de juste compter avec d’autres ; nous voyons que cela ne fonctionne pas. Il devient progressivement évident qu’un marché commun ne tolère pas les anciennes lois économiques qui sont construites sur une fondation égoïste. L’ancien système n’est plus fonctionnel.

Aujourd’hui, à la fois la nature humaine et l’environnement apportent une nouvelle condition: la compassion égoïste ne fonctionne pas, nous avons à mettre en œuvre l’amour de notre prochain.

Il est difficile de prononcer ces mots. Ils semblent tellement irréalistes, si loin de nous. Nos cœurs les rejettent.

Cependant, nous continuerons d’aborder cet état si nous ne parvenons pas à attirer la force irrésistible sur nous. Aujourd’hui, la nature nous oblige à gagner l’amour pour notre prochain, car la seule alternative à cela est la mort, la faim, les maladies et les cataclysmes. C’est notre devoir de former une force de rechange qui nous oblige à aller vers l’amour mutuel.

Quel type de force est-ce ? C’est nos environnements qui sont organisés d’une manière qui nous pousse à nous unir plus encore que l’écologie, l’économie, l’éducation, l’absence possible de l’approvisionnement alimentaire, etc. La société doit être suffisamment solide pour soutenir notre nature égoïste, imposer un nouveau type de relations entre nous, et donc nous conduire d’un bord à l’autre-de la haine à l’amour.

De KabTV: «Une nouvelle vie » Episode 13, 1/11 / 12

La réponse vient du Créateur

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Nous avons eu des séminaires très réussis au cours du Congrès européen. Pourquoi nous ne pouvons pas mener de tels séminaires chaque semaine, avec votre participation?

Réponse: Il faut toujours remettre en question les décisions qu’on prend, parce que la vraie réponse vient du Créateur et j’enseigne cela à mes élèves quand je leur dis franchement que je ne sais pas encore exactement quoi faire. Je suis un enseignant et j’enseigne à mes élèves qu’ils ne doivent pas attendre des réponses ni de soi-même ni de moi – mais uniquement du Créateur.

L’atterrissage final de l’égo

Dr. Michael LaitmanD’une certaine façon, nous avons toujours su quoi faire et où aller. La nature nous a toujours poussés par derrière: nous voulions évoluer, faire plus et nous développer, faire progresser la science et la technologie -tout ce qu’on pouvait.

Aujourd’hui, nous ne voulons rien. Nous sommes coincés, nous restons silencieux. Notre ego, qui à travers l’histoire  a été la force motrice de l’humanité, a cessé de travailler. Il n’évoque en nous aucune pulsion ou impulsion, il ne nous pousse pas vers l’avant. Nous avons vécu de nombreux changements dans la société, nous avons développé, construit, créé, et fait des révolutions. L’humanité a toujours essayé de faire quelque chose, d’aller de l’avant. Nous cherchions.

Aujourd’hui, il n’y a pas de recherche. Il n’y a pas de paradigme de pensée, aucune précision, ni plan clair de ce que nous voulons et dans quelle direction nous développer. C’est ce qui caractérise notre époque.

Le principal problème est que cela s’applique à tout le monde. Il n’y a jamais eu quelque chose comme ça dans l’histoire. Tous les pays et les continents: Océanie, Asie, Amérique du Nord et du Sud, en Europe, Extrême-Orient, Japon, Chine et Afrique, tous se sont développés à leur manière, à leur propre rythme et n’étaient pas dépendants les uns des autres.

Tout à coup, nous sommes devenus si dépendants que ce problème est devenu mondial. Nous nous trouvons dans un monde où tout est relié mutuellement. Nous n’en voulons pas, mais la connexion mutuelle est si forte qu’elle se manifeste tous les jours et touche pratiquement chacun d’entre nous. Si quelque chose se passe quelque part dans le monde, elle est sûrement et immédiatement répercutée sur nous. Nous voyons ce qui se passe dans les marchés boursiers à New York, Tokyo, en Allemagne, ou à Francfort, ce qui se passe avec le pétrole ou les métaux …. Si il ya un tremblement de terre, un ouragan, ou un volcan qui éclate quelque part, cela se propage sur tout le monde. Nous sommes dans un tel monde en mutation que nous ne pouvons même pas imaginer ce qu’il faut faire ensuite.

Si nous tracions un schéma simple de l’évolution de l’ego sur un axe du temps, nous verrions que nous avions l’habitude de nous développer plus ou moins de façon égale. C’est seulement au 20ème siècle que notre égo a augmenté très fortement. Nous avons fait une percée dans tous les aspects de la vie: dans la technologie, l’éducation, et la formation, dans le développement des terres et la conquête de l’espace. Soudain, nous nous trouvons en phase d’« atterrissage ». Nous avons atteint le maximum de notre ego, et il ne nous pousse plus nulle part. Nous avons atteint cet état depuis la fin du siècle dernier.

C’est un problème très grave, auquel les grands hommes et les grands esprits sont confrontés. Mais aujourd’hui, nous commençons à rechercher et à comprendre, et commençons à réaliser ce qui s’est passé.

Du 22/03/12 Congrès de Vilnius, cours  préliminaire

S’agit-il de services spéciaux ou de nous ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: nous racontons qu’en raison de notre unité, la situation dans le monde a changé: Il est devenu plus pacifique, il y a moins de terrorisme. Si un employé des services secrets nous entendait, il dirait : «Nous travaillons du matin au soir pour neutraliser les terroristes, de sorte que la situation s’est améliorée grâce à nous, et non pas parce que vous vous êtes unis ensemble. » Que pouvez-vous dire à ce sceptique ou est-ce préférable de ne pas le contredire ?

Réponse : J’ai pour habitude de ne pas entrer en conflit avec quiconque. Laissez-les parler, cela n’a pas d’importance. S’ils pensent qu’ils le font mieux, qu’il en soit ainsi !

De plus, je ne pense pas que nous pouvons remplacer les services de sécurité, ou autres, parce que l’humanité est loin d’être en mesure de progresser consciemment. Et ces gens qui veulent faire du mal doivent se heurter à un ordre public et organisé.

Je n’ai rien à lui dire, il ne voit pas et ne comprendra jamais ce que nous faisons, s’il ne vient pas à nos cours.

D’un «Discours sur l’éducation intégrale» N°14, 18/12/11

Développer une sensation pour le Créateur

Dr. Michael LaitmanMaintenant, nous créons un nouvel organe sensoriel. La science de la Kabbale n’est pas seulement la science de la réception, c’est la méthode d’élaboration de l’organe sensoriel le plus élevé en nous.

Il n’existe pas chez une seule personne, mais se révèle entre les gens, lorsqu’ils essaient de créer cette interaction entre eux qui révélera la Force Supérieure, Force qui remplira tout l’espace entre eux.

Nous ne pouvons que stimuler ce détecteur, ce capteur. Il ne peut apparaître qu’entre nous, non pas en chacun de nous, mais entre nous. Dans la mesure où nous nous efforçons de nous rapprocher les uns des autres et où nous nous transformons en un tout, nous découvrirons cette force qui nous remplit selon la loi de l’équivalence de forme, la loi de la similitude, de l’équilibre et de l’homéostasie. Telle est la méthode de la Kabbale.

Je me souviens quand j’ai commencé à étudier avec Rabash et ne comprenais encore rien, il m’a dit quelques phrases que j’ai mémorisées, bien que je ne comprenne pas ce qu’il voulait dire. Il a dit : « La chose la plus importante est de développer un sens pour le Créateur, Qui remplit tout, pour cette force de la nature qui nous entoure. »

Développer une sensation? Je ne savais pas ce que signifiait  » Développer une sensation ».  En général, je suis par nature un scientifique, je veux comprendre au lieu de se ressentir.

Il m’a fallu longtemps pour que je réalise que cela ne se fait pas par l’esprit, mais seulement par l’élaboration d’un organe sensoriel supplémentaire.

Mais la sensation ne se développe que si nous coopérons entre nous, si nous nous transformons en un tout, comme cette grande force qui nous entoure.

Nous sommes réunis ici pour nous unir, pour créer ces conditions entre nous, afin que cela  se réalise. En fonction de notre connexion, de notre rapprochement les uns des autres, cette force se manifestera.

Du congrès de Vilnius 23/03/12, Leçon 1

Il n’existe pas de troisième voie

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 120: Ensuite, si une personne ajoute un seul commandement, le commandement de l’amour, on la considère généralement comme étant méritante et elle juge tout selon l’échelle du mérite. Ainsi, l’échelle des malvaillances devient aussi une échelle de mérites.
Il s’avère que même si l’on dispose d’une pleine échelle de transgressions et de malvaillances, elles deviennent tous des mérites. Alors, on est comme celui qui n’a jamais péché, et qui est considéré comme un «juste complet. » Telle est la signification du dicton selon lequel le monde et l’individu sont jugés par la majorité.

Sur les niveaux de l’échelle spirituelle, nous jugeons nous-mêmes et les autres en fonction de l’état actuel et non pas selon ce qui était ou ce qui sera. Cela signifie : «Il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui fasse le bien et ne pèche pas. » Comment peut-on devenir un juste si l’on n’a pas corrigé nos attributs égoïstes en notre sein ? Tout le monde commence le chemin spirituel à partir de la brisure qui fut préparée pour nous à l’avance.

Par conséquent, tout ne dépend sur quel niveau de l’échelle une personne se trouve. Cela signifie que nous évaluons ce niveau non pas selon une échelle absolue, mais relative : selon les opportunités qui s’offrent à une personne et selon son attitude face à celles-ci. En fait, je ne peux jamais juger un autre, tant que je n’ai pas encore atteint sa place. L’important n’est pas à quel niveau la personne se trouve en ce moment, mais quelles sont les possibilités qu’elle avait, et comment elle les a réalisées. Personne ne sait cela, sauf la personne elle-même.

Dans l’ensemble, chacune peut être bénéfique ou peut nuire au récipient commun. Nous sommes dans un système global, et même si une seule personne où son action manque, le système ne fonctionne pas. Ce défaut est suffisant pour empêcher la connexion dans le système. Il est soit corrigé, soit défectueux, et il n’y a pas d’états intermédiaires ou approximatifs en lui.

Par conséquent, tout le monde doit participer en fonction de la situation qui lui est donnée. C’est ainsi qu’une personne est jugée, et il n’y a pas de verdicts à moitié rendus. C’est la même chose quand il s’agit d’aimer et de haïr, de donner et de recevoir, de péchés et de fautes. Il y a seulement deux valeurs, comme dans un système informatique : zéro ou un. A partir de ces deux «perspectives», vous pouvez réunir tout ce que vous voulez, même les états les plus raffinés et les plus élevés.

Le schéma est simple : Avez-vous réalisé l’opportunité, qui vous a été donnée, oui ou non ? Le système supérieur fonctionne, en suivant la même loi sur laquelle nous fondons nos systèmes numériques. Dans chaque situation il y a seulement deux options : Soit il y a un « clique«, une connexion, soit il n’y en a pas. Même les situations les plus complexes peuvent être décomposées en ces composants élémentaires.

Cela veut-il dire que le monde spirituel est un système numérique et non analogique ? Non, nous ne pouvons tout simplement pas le percevoir autrement. Une chaîne de corrections découle de cela, qui, étape par étape mène à travers de nombreux degrés. On peut penser comment est-il possible d’avancer vers l’intégralité par une voie « digitale », une voie progressive, en grimpant les marches de l’échelle ? Mais ces étapes sont divisées en de très petits détails qui composent l’image de notre monde. Nous pouvons travailler avec l’ego qu’en le brisant en petits morceaux. Quand il y a beaucoup de ces pièces, on en fait l’intégrale.

C’est exactement la façon dont nous utilisons les attributs de notre monde en matière de technologie. Cela découle de notre nature. Ici, nous pouvons voir clairement le lien entre la science traditionnelle et la science spirituelle: Ils ont la même approche envers ce monde et le monde spirituel.
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De la 4e partie de la Leçon quotidienne de Kabbale 21/03/2012, « Introduction à la TES »

Ressentir la force qui dirige notre destin

каббалист Михаэль ЛайтманCongrès européen. Leçon N°3.

Tout notre travail consiste à trouver en nous la possibilité de ressentir la force qui imprègne le monde, dirige le monde et notre destin, qui nous conduit à travers la vie, qui définit tous les événements dans notre vie – ce qui arrive à chacun de nous chaque minute.

Pour ce faire nous devons approfondir continuellement en nous-mêmes , et notamment à travers nous. Dans le monde mécanique qui nous entoure nous ne pourrons rien trouver. Seulement en raffinant nos sensations, augmentant notre sensibilité intérieure, nous commençons à sentir les couches minces de la nature et sa couche d’information, qui nous révélera tout le programme de la création, tout ce qui nous doit arriver et ce qui nous est déjà arrivé; nous élever au-dessus du temps, de l’espace , de mouvement mécanique dans une sphère complètement différente.

C’est pourquoi nous devons approfondir continuellement, rechercher à l’intérieur de nous la sensation de cette couche d’information, cette force qui dirige tout.

On peut l’appeler la force principale, la Force supérieure de la nature ou le Créateur, parce qu’elle créée tout et contient en soi tout le programme de la création. Pour ce faire nous nous réunissons pour augmenter l’influence mutuelle et aider chacun de nous à s’unir.

Dans notre sensation commune nous commençons à créer le nouvel organe de perception, qui peut notamment nous révéler la force qui imprègne tout, qui nous entoure, qui pénètre tout ce qui existe. C’est notamment dans cet état en se trouvant entre moi et les autres dans cette union continuelle et correcte, je m’élève au-dessus de moi-même, je sors de moi-même, je commence à sentir ce qui est entre nous. C’est le plus important.

Tout le reste est personnel, comme mon corps animal. Quand je veux sortir complètement de moi-même, ressentir ce qui est hors de moi, c’est alors que je trouve cette Force supérieure de la nature.

L’union avec elle est le but de notre existence. Et nous voulons tous atteindre cet objectif.

De la leçon n°3 du Congrès européen, 24/03/2012