Daily Archives: 9 avril 2012

Si vous ne le désirez pas, vous ne trouverez rien

Dr. Michael LaitmanRabash, Shlavei HaSoulam (Les marches de l’échelle), 1985, article 15 : « Et plus on l’accablait »: » Et la coquille de l’Egypte, est la coquille général, où les étincelles de Sainteté sont tombées, que le Peuple d’Israël, qui était en Egypte, a dû corriger. Alors, la douleur et la souffrance doit d’abord être telle, qu’il ne puisse pas quitter leur contrôle, comme il est dit « et les enfants d’Israël se plaignaient encore du travail, alors ils crièrent, et de leur travail leur cri monta vers le Seigneur, alors le Seigneur entendit leur soupir.

Il doit y avoir un sentiment d’exil, une telle souffrance et douleur qu’«il vaille mieux mourir que vivre », si je n’arrivais pas à sortir de l’Egypte, si je ne réalisais pas ce que je veux. Mon désir doit être aussi grand. Sinon, il n’y a pas de récipient, il n’y a pas de place pour la révélation de ce que nous recherchons.

En même temps, mes pleurs doivent être forts, non seulement en quantité mais aussi en qualité. Je dois savoir ce que je demande dans l’exil, ce que je veux découvrir, ce qui m’arrive.

L’exil est donc la préparation la plus sérieuse au salut. En exil, je clarifie les choses, en précisant exactement ce que je veux et de quelle manière. C’est la raison pour laquelle l’exil ne peut pas être inférieur à 400 ans, selon les quatre phases que nous traversons lorsque nous construisons notre récipient. Ce n’est qu’à la fin de ce processus que l’on pourra sortir de l’exil et vraiment recevoir ce que nous avons préparé. La Lumière Supérieure n’a pas de forme, et maintenant encore, elle remplit tout, mais nous ne la sentons pas. Nous devons acquérir les quatre phases, un récipient entier, puis la lumière nous sera révélée.

Il ne s’agit donc pas de 400 ans, mais en réalité des quatre phases entières de la construction de notre récipient. Les formes que nous y développons dépendent totalement de chacun de nous. Bien sûr, nous recevons la poussée initiale d’En-Haut, comme il est écrit : «Le Créateur met la main d’une personne sur le bon destin et lui dit, prend-le. » Mais plus tard, le sort d’une personne est dans ses propres mains.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 06/04/12, Écrits du Rabash

La fin de l’esclavage en Egypte est proche

Dr. Michael LaitmanNous approchons de la sortie de l’exil que lorsque nous commençons à comprendre que nous sommes en exil. L’«exil» symbolise ma perception de tout ce que je reçois dans mon désir de recevoir comme sans valeur et sans importance. Tout ce qui est dans mon ego appartient à «Pharaon», et je ne suis autorisé à recevoir que ce qui est nécessaire.

Cela ne signifie pas que je doive me limiter de tous les côtés, comme un moine vivant dans le désert. Je ne considère tout simplement pas les choses matérielles comme étant très importantes, et les accepte seulement comme nécessaire à mon existence. Toute ma vie est consacrée à l’atteinte de l’amour pour le Créateur, l’attribut général du don, à travers la connexion aux autres.

Si une personne a un tel besoin intérieur et est incluse dans le groupe, elle commence à se diriger correctement, c’est-à-dire à haïr tout ce qu’elle reçoit dans son ego, essayant d’être satisfaite par l’essentiel. En même temps, Pharaon la corrompt avec des pots de vin et lui donne tout. Cela signifie qu’elle construit de magnifiques villes pour son ego, Pithom et Ramsès.

Elle sent que par rapport à l’intention de « désirer donner », qu’elle veut avoir dans ses pensées et son cœur, elle est en exil, parce qu’elle n’a pas la force de donner. Alors, elle sent qu’elle s’est plainte auprès du Créateur, pour ne pas l’avoir aidée à sortir de l’exil, ce qui signifie qu’Il ne la laisse pas être le donneur.

Mais dans l’intervalle, le désir d’une personne est très faible et elle doit traverser 400 ans d’exil. Cela signifie qu’elle doit élever son désir jusqu’à ce qu’elle veuille vraiment donner.

Tout notre travail dans l’exil en Egypte se fait dans un groupe où tout le monde devient plus fort et reçoit des autres la grandeur du but, le pure désire de donner, ainsi que l’inexistence et l’insignifiance de son état prédéfini, dans lequel il est impossible d’atteindre un désir mutuel de donner. D’un point de vue spirituel, cela est très mauvais.

Ainsi, une personne commence à percevoir correctement le terme «exil» : l’exil se réfère au désire de donner, à la capacité à donner, et c’est pourquoi elle sent vraiment qu’elle est en exil en Egypte. Jusqu’à ce qu’elle atteigne l’état où elle ne peut pas en supporter davantage. Alors viennent les «dix plaies d’Egypte ».

Une «plaie» ou coup symbolise le fait que vous recevez différentes bonnes choses corporelles, mais que vous ne recevez rien dans la spiritualité, et une personne ressent cela comme un coup.

Elle sent le durcissement du cœur, et les désirs corporels continuent à croître. Elle n’a pas le choix. Elle comprend que le désir égoïste continuera à augmenter et à la troubler en la distrayant et en attirant son attention vers divers objectifs corporels, vers une vision différente du groupe, de sorte qu’elle surmonte l’ego corporel grâce au contact avec les amis. Ce n’est que par eux, qu’elle pourra apprendre à apprécier d’avantage le chemin et le but de la création, la grandeur du Créateur, et la bassesse d’une satisfaction égoïste.

Nous ne pouvons recevoir toutes ces valeurs que de la société, de l’environnement. Alors, malgré les difficultés et les interruptions, la personne adhère encore au groupe au-dessus de ses sentiments et de son esprit, parce que ce n’est qu’en lui qu’elle trouve protection et salut. Elle comprend qu’autrement elle est perdue. Elle comprend cela que lorsqu’elle regarde au-dessus de son désir égoïste, parce que du point de vue de l’ego, la situation pourrait sembler merveilleuse, offrir des connaissances et d’autres avantages.

Quand elle interprète toute la situation correctement, elle découvre qu’elle s’oppose à Pharaon. Cette situation découle de plusieurs raisons, des attributs, et des tentatives qu’elle a accumulés pendant 400 ans d’exil en Egypte: les quatre phases qu’elle a traversées dans chacun de ses désirs de recevoir quand elle a élevé le désir de donner au-dessus du désire de recevoir, ce qu’on appelle « la foi au-dessus de la raison.  »

La traversée de ces quatre phases est appelée «le moment de la préparation. » Et quand elle arrive au bout, une forte résistance à l’ego se révèle, appelé les dix plaies d’Egypte, l’obscurité. Ce sont les clarifications et révélations finales qui aident vraiment une personne à quitter l’esclavage de son ego.

Grâce aux 10 plaies, le personne devient plus forte et s’échappe enfin dans l’obscurité, de nuit, elle les sent dans son désir de recevoir, avec un seul point pour la conduire, appelé «Moïse». Ainsi, elle élève son ego et réalise la rédemption.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 05/04/12, Shamati

«Je dors mais mon cœur est éveillé … »

Dr. Michael LaitmanUne personne décide ce qui doit être considéré le jour ou la nuit : ce qui est bon pour elle et ce qui est mauvais. Parfois, elle reçoit un éveil, une élévation de l’esprit, une grande lumière, et elle comprend combien il est merveilleux d’avoir du plaisir et de se rapprocher de la spiritualité. Elle appelle cela le jour, mais en réalité, c’est la lumière dans son désir égoïste. L’égoïsme profite, et cela n’est pas ce qu’on nomme un progrès spirituel.

Ou, elle peut aussi se sentir dans l’obscurité, épuisée, mais son esprit comprend que cet état est utile pour son avancement. Et même si dans son désir de recevoir du plaisir, elle éprouve des sensations désagréables, il est dit : «Je dors, mais mon cœur est éveillé. » Le désir de recevoir sent l’obscurité, mais le point dans le cœur – la Lumière. Une personne comprend que cette obscurité est utile pour elle, la descente précède la montée, et elle doit même préparer des désirs encore plus grands pour cela. Et le désir vient de l’obscurité.

C’est pourquoi tout dépend de ce que valorise une personne, ce qu’elle considère comme le jour ou la nuit – dans son cœur égoïste endormi ou dans son point dans le cœur, qui a un désir brûlant pour la spiritualité.

Si une personne commence à se séparer d’une autre, alors elle a déjà deux points, avec lesquels elle peut tendre et se diriger exactement vers l’objectif. L’un des points est son ego. Et il est bien que l’égoïsme ne ressente rien de bon. Plus je me sens mal dans mon égoïsme, plus grand sera mon désir (Aviout) qui existe au-dessus du point recherchant le but.

Le principale est de séparer ces deux points et de correctement les maintenir sans cesse l’un contre l’autre, pour trouver à quoi je m’identifie. Est-ce que je choisis la direction qui me mène vers le Créateur, bien que mon chemin soit dans le noir, Est-ce qu’elle me paraît bonne ? Ainsi, parce que mon égoïsme n’est pas intéressé à s’y précipiter, je peux être sûr que je me déplace correctement, comme un voleur, courant en tête de fil et criant : « Attrapez le voleur » !

Mon ego ne veut pas l’obscurité, et je m’élève au-dessus de moi, au-dessus de la raison, et je veux que mon désir de donner soit au-dessus de mon désir de recevoir. Et il s’agit d’un bon état, dans lequel mon jour et celui du Créateur sont les mêmes.

Et si je souffre de me sentir mal et n’ai aucun intérêt à progresser, cela signifie que je suis mon désir de recevoir, mon ego. Je me précipite là où mon cœur égoïste m’appelle, mais non où mon point dans le cœur m’appelle : Voilà la différence.

Nous devons essayer de nous diviser en deux parties : le point dans le cœur, qui adhère fidèlement à l’objectif, au désir de donner dans n’importe quelle situation, peu importe ce qui se passe, et le cœur lui-même, qui est toujours prêt à recevoir. Son appétit ne cesse de croître. L’obscurité règne dans mon cœur, et il y a un rayon de Lumière dans le point dans le cœur ; ce qui signifie que je me suis orientée correctement. Et j’atteins cet objectif grâce à l’environnement, le groupe, la force extérieure, qui est nécessaire pour sortir le point dans le cœur hors du cœur égoïste et pour le diriger vers l’objectif.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 05/04/12

Sans obstacles il n’y a pas de progrès

Dr Michaël LaitmanAvant la sortie d’Égypte, nous traversons un grand nombre de  périodes différentes, d’aventures différentes, des situations assez dramatiques, quand nous sommes contre les forces égoïstes et essayons de faire quelque chose avec elles. Mais en fait, nous ne devons pas lutter contre cette force, il nous faut seulement créer et maintenir une bonne communication entre nous. Alors cette force nous aidera.

Elle agit tout le temps, créant des obstacles comme des indicateurs de tous les problèmes que nous devons éliminer par tous les moyens. On les élimine chaque fois en s’élevant au-dessus d’eux. On construit l’amour au-dessus de la haine.

Sans obstacles on n’atteint rien. Ils donnent la force de l’union, tout comme toutes sortes d’obstacles et d’échecs donnent le goût de l’amour, sinon ce serait un seul sentiment, un sentiment très étrange et sans saveur.

Par conséquent, nous devons nous préparer pour affronter tels états, de sorte que chaque fois que nous avons un sentiment de rejet de notre union, nous donnons immédiatement la réaction correcte.

Si une personne souffre de dépression, du ressentiment, de frustration, d’impuissance, elle doit comprendre qu’il faut s’obliger d’entrer dans le groupe, d’être avec le groupe, alors ses yeux s’ouvriront et elle sentira la vie et, elle aura des sensations.

De la leçons virtuelle,  01/04/2012

Moments d’unité, du congrès de Vilnius, Partie 1

Voici quelques photos du congrès européen de Kabbale qui a eu lieu à Vilnius, en Lituanie les 23-25 mars  2012.

Voir diaporama

La honte pire que la mort

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est écrit: « Moi, HaVaYaH, Je ne change pas ». Qu’est ce que cela symbolise dans notre travail?

Réponse: La Lumière vient d’En Haut, et Elle toute entière don sans réserve. Elle est bonne et bienveillante, et Elle a créé «l’existence à partir de l’absence » quelque chose à partir de rien, un désir qui est absolument contrôlé par la réception. Ce désir ne veut seulement que se sentir bien.

Puis, la lumière commence à développer le désir en le disposant en quatre phases. En conséquence, il ne se sent pas  simplement comme la Lumière, mais comme celui qui reçoit, qui est opposé à la source. C’est une honte immense, un sentiment terrible, et il n’a rien de plus que cela.

Il s’avère que la réception est une bonne chose, et il n’y a rien de mal à être à l’opposé, mais ces deux facteurs réunis créent un sentiment en moi que je ne peux pas supporter. Cela me déchire, et je suis prêt à faire n’importe quoi juste pour ne pas rester dans cet état, même  pas une seconde de plus. Je suis prêt à faire n’importe quoi. Même me suicider n’est pas un problème. La chose principale est de ne pas souffrir, pour ne pas supporter cette opposition.

C’est une vraie honte. Nous ne la connaissons pas. Nous utilisons le mot, mais nous ne savons pas ce que cela signifie. Dans la première partie de Introduction à l’étude des dix Sefirot , dans « Introspection »,  le Baal HaSoulam dit que la honte a été préparée pour les âmes élevées, et ce sont eux qui la découvrent. C’est parce que, dans le but de le faire, on doit ressentir le Créateur, Son pur don sans réserve, et sa propre réception pure au maximum. L’un contredit l’autre.

Le processus qui est décrit ici coule de haut en bas et est appelé « les quatre phases de la Lumière directe ». Donc, par son influence, la Lumière conduit l’être créé  à travers son développement.

Il s’agit de la structure de HaVaYaH : la pointe de Youd, Youd , Hé, Vav, Hé . Cette structure est fixe, et apparaît de cette façon de haut en bas.

Jusqu’à présent, le développement a été fait par la Lumière Directe. A partir de ce moment-là, c’est à votre tour. Cependant, vous vous sentez terrible honteux. Elle  vous brûle tout simplement de l’intérieur, et vous ne pouvez pas le supporter. Par conséquent, à partir de maintenant, vous ne serez pas en mesure de  vous détendre jusqu’à ce que vous équilibriez  la honte.

Tout d’abord, vous voulez y échapper, mais cela ne change rien. Tout reste de même. Il n’est pas possible de se détendre, et vous devez  vous changer vous-même, mais comment pouvez-vous le faire ?

L’être créé «devient fou » tout simplement. Les larmes de honte lui venant de sa place, le déchire à partir de son désir, et continue à le pousser vers l’avant  jusqu’à la fin de la route. Il ne peut pas se reposer jusqu’à ce que celui qui reçoit et celui qui donne sans réserve deviennent égaux dans leurs  dons sans réserve.

Ce n’est que lorsque nous atteignons Gmar Tikoun (la fin de la correction)  que nous allons nous arrêter de changer. Puis, la honte va disparaître, et l’opposition entre le Créateur et nous va disparaître.

Ainsi, le Créateur dit: « moi, HaVaYaH, Je ne change pas », ce qui signifie seulement que j’ai apporté ce processus vers le bas. Cependant, cela est suffisant pour ne pas nous permettre de nous reposer avant Gmar Tikkun .

C’est alors seulement que nous arrivons à l’harmonie et que nous commençons à changer avec Lui, selon lui. Le Créateur ne sera pas le premier. Nous allons fusionner avec Lui en un seul, à un point tel que toutes les différences, dans la pensée, dans notre désir, et de  toutes les autres manières, vont disparaître. Nous allons tout commencer ensemble dans la coopération.

De la 3 ème partie du cours quotidien de Kabbale  du 30/03/2012, « Introduction à l’étude des dix  Sefirot »