Ne donner à une personne que ce pour quoi elle est prête

Dr. Michael LaitmanQuestion : Ces dernières années, nous avons beaucoup parlé du travail des 99% de la population de la planète. Si j’ai déjà changé et vois le monde corrigé, alors pourquoi devrais-je les changer ?

Réponse : Si elles ne souffraient pas alors, peut-être que vous auriez raison. Si elles ne recherchaient pas un moyen de sortir de leur condition, alors bien sûr que nous ne les aborderions pas.

La science de la Kabbale fut cachée tout au long des millénaires. La première fois, elle fut révélée il y a 5773 ans, puis elle fut à nouveau cachée. Sa seconde révélation se produisit dans l’ancienne Babylone, il y a 3700 ans. Cependant, personne ne l’utilisa pratiquement et elle fut à nouveau cachée. Maintenant, durant les dernières décennies, elle est à nouveau progressivement révélée. Cette troisième révélation est caractérisée par le fait qu’elle est globale.

Un besoin important existe dans le monde : comment continuer à vivre ? L’humanité a enfin découvert la futilité de son existence. Qu’est-ce que la vie ? Une forme d’existence d’une matière protéique, et c’est tout ? Mais puisque vous vous êtes déjà développés au point de souffrir constamment et que vous êtes constamment en manque de quelque chose, alors ces souffrances créent en nous ces questions : Pour quelle raison dois-je vivre, comment, et pourquoi ?
Car, avant que ces questions ne fussent révélées, alors que les souffrances ne s’étaient pas révélées sous une forme plus ou moins globale dans la famille, la société, la culture et la science, et même aujourd’hui dans l’économie, nous ne sommes pas sortis à la rencontre de la population.

Toutefois, si, de même, une personne n’a besoin de rien aujourd’hui, alors il ne faut rien lui dire. Laissons-la vivre paisiblement. Le Créateur lui donne des désirs à un niveau particulier, et elle remplit ces désirs : elle a une maison, un jardin, des poules, une petite cour. Elle est très bien, ça lui suffit; alors ne le touchez pas ! Vous n’avez pas le droit!

Toutefois, si une personne souffre, essayez de lui donner quelque chose pour qu’elle y trouve une réponse à la question de sa souffrance.

Mais si la souffrance se manifeste déjà sous forme globale: l’état lamentable des enfants dans les écoles, le détachement de la jeunesse, la dépression, la drogue, le suicide, le manque de travail, et la destruction complète de la relation passée envers la vie, alors nous pouvons parler, mais de façon générale, en ne s’adressant pas à une personne en particulier. Parler de la raison derrière ce qui se passe, parler de notre égoïsme, et comment nous pouvons arriver à une vie meilleure, si nous nous corrigeons un peu, si nous changeons nos relations entre nous.

Pratiquement, nous ne faisons que de donner des conseils sur la façon d’améliorer notre état et seulement là où les gens se posent d’importantes questions concernant ce sujet. C’est pourquoi nous ne diffusons la Kabbale que dans les lieux, où elle est nécessaire, où les gens en ont vraiment besoin.

Question : Si je diffuse aux 99% de la population sans un minimum de préparation, serai-je plutôt bénéfique ou nocif ?

Réponse : On doit étudier cela. Nous avons des cours spéciaux ouverts aux éducateurs et enseignants, aux personnes travaillant avec la masse, aux conférenciers. Tous ceux qui participent à la dissémination sont tenus de suivre ces cours.

Chacun y est tenu, sans exception. Tout le monde ! Chacun doit suivre ces cours et continuer à se développer en permanence. Et cela aide. Tout d’abord, cela forme une personne; en abordant d’autres personnes, elle finit par se connecter à elles, et à leur contact, elle commence à se former.

La diffusion est un moyen efficace pour l’ascension spirituelle.

Du Congrès de Vilnius 24/03/12, Leçon 4

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