Daily Archives: 11 avril 2012

Education intégrale à Chicago

Voici quelques photos de nos amis en train de diffuser des informations sur l’éducation intégrale pendant les manifestations à Chicago.

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Entre moins l’infini et plus l’infini

Dr. Michael LaitmanNous faisons partie d’un système appelé le monde de l’infini .Dans cet Infini, existe le désir sous diverses formes et les modes de réception et de don sans réserve, ainsi que la Lumière qui se révèle dans le désir dans la mesure où le désir accorde une importance à l’attribut du don sans réserve. Plus le désir exprime le don sans réserve, plus la Lumière se révèle. Si le désir n’aspire pas au don sans réserve, la Lumière n’est pas révélée.

C’est appelé le monde de l’Infini car toutes les formes possibles de la création, de la plus égoïste à la plus altruiste, du moins de l’infini au plus de l’infini, existent en lui.

Le désir lui-même a été créé par le Créateur, et toutes ses formes sont révélées selon le plan de développement qui vient aussi du Créateur. Toutefois, en raison de toutes les métamorphoses et des changements que traverse le désir, qui tourne et bouillonne dans ce chaudron, un nouveau point spécial de la conscience de soi, d’indépendance, est formé. Et ce point commence à se développer dans tous les  états que le désir traverse: pour ressentir plus, pour mieux comprendre, pour se sentir comme existant, et atteindre son indépendance.

Ce point est très important car il a grandi à partir de la ligne médiane, la troisième. Cela n’existe pas dans la nature du Créateur, ni dans la nature de la créature, qui est opposée au Créateur et complètement subordonnée à Lui. Bien sûr, c’est un dérivé, le résultat de l’affrontement entre ces deux attributs opposés, mais la créature est absolument indépendante.

Il nous est difficile d’imaginer comment cette indépendance est possible si tout a été créé par le Créateur. Mais imaginez deux domaines complètement opposés, divisé par un fossé le long de la gamme entière du moins au plus de l’infini, là où ni l’un ni l’autre ne peut exister. La frontière, où à la fois ces deux attributs se rencontrent et bataillent l’un avec l’autre est l’endroit où la créature ne peut exister indépendamment.

D’une part, elle est toujours considérée comme l’être créé, ce qui signifie qu’elle a été créée par la force supérieure. D’autre part,  elle possède un attribut qui lui permet de se tenir à l’opposé de la force supérieure, n’étant pas sous son contrôle total. Dans l’intervalle, nous sommes incapables de saisir comment cela est possible. L’homme ne comprend pas comment, étant sous le contrôle intégral du Créateur tout le temps, il peut néanmoins rester libre!

Deux attributs complètement différents, opposés existent, et la créature ne peut exister que dans l’abîme entre eux. Elle devient seulement créature dans la mesure où elle  fait des efforts pour acquérir la conscience. Cette prise de conscience est quelque chose de tiers qui n’existait pas auparavant.

Tout le reste avait déjà existé dans la créature: toutes les forces, les attributs, et le caractère qui détermine qui je serai. Pour tout cela, il est écrit: « Allez à l’artiste qui m’a fait ». Cependant, au-dessus de tout cela, je crée quelque chose de tiers, d’indépendant. C’est comme un enfant qui grandit et devient tout à coup indépendant, avec ses propres opinions. De toute évidence, il est créé sous l’influence de l’hérédité, de l’éducation, et de l’environnement, mais il est la manifestation de sa personnalité, et pas seulement une simple somme de paramètres fixes selon un plan inscrit en  lui.

C’est comme quand on fait cuire la soupe, on ajoute tous les ingrédients dedans, et à la fin on a une nouvelle essence appelée soupe. Ou bien nous coupons et mélangeons cinq ingrédients: tomate, concombre, oignon, sel et poivre. En fin de compte, une nouvelle essence apparaît, appelée salade.

Aujourd’hui, nous vivons dans ce monde, inconsciemment, en réalisant des commandes de notre nature. D’où peut apparaître quelque chose de nouveau pour nous? Seulement si vous vous placez entre les deux mondes de  la réception et du don sans réserve , voulant appartenir aux deux à la fois afin de ne pas vous détacher d’aucun d’eux, mais de les utiliser ensemble à la fois,  ainsi vous créez une nouvelle essence, comme un nouveau plat, la « salade » . Vous prenez tout le désir du monde de la réception et vous lui donnez la forme du don sans réserve, qui est appelé Adam.

Le fœtus est composé de la matière, c’est-à-dire le désir de recevoir du plaisir, mais à partir de l’extérieur, il adopte la forme du Créateur, la Lumière. Ensuite, le fond et la forme ensemble sont appelés homme.

Il semble qu’il n’y ait rien de nouveau ici car  tout existait déjà. Mais vous avez fait le travail – vous a prêté à la matière la forme du Créateur. Vous avez pris la matière d’une zone, la propriété de l’autre, et vous avez combiné les deux ensemble. En conséquence, une nouvelle essence a été formée. Ce n’est plus le premier ou le second, mais quelque chose de tiers. C’est comme la salade qui a une signification d’elle-même. Il s’agit d’un nouveau goût, d’une nouvelle existence

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/03/2012, Etude des dix Sefirot

La religion et le processus d’intégration

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel est le rôle de la religion dans le processus d’intégration, et est-il possible d’intégrer ensemble toutes les religions du monde ?

 Réponse : J’ai commencé ma vie en tant que spécialiste en cybernétique biomédicale. Ensuite, j’ai obtenu mon doctorat en philosophie, est suis devenu professeur d’ontologie et de la théorie de la connaissance, qui est ce que je fais depuis de nombreuses années. Je ne vois aucun lien entre la religion et la méthode d’intégration dont nous parlons ici.

De manière générale, les religions parlent de la nécessité de devenir intégralement connectés aux autres, de vivre une bonne vie, d’être gentil envers les autres, d’aimer son prochain, etc. Mais, en vérité, ils ne font que d’en parler, et rien n’est jamais mis en œuvre. En outre, les religions sont pleines de rituels divers et de foi aveugle, tout cela est absent de notre méthode. Elle s’adresse à la personne, à toutes les personnes sur terre, parce que toute l’humanité est intégrée et interconnectée.

Par conséquent, je ne pense pas qu’il y ait une place ici pour les religions. C’est l’affaire personnelle de chacun, parce que les convictions religieuses ne font aucun mal ou ne s’opposent absolument pas à notre méthode. Ainsi, vous pouvez être un adepte de n’importe quelle religion, tout en pratiquant l’éducation intégrale.

Du Congrès de Vilnius 22/03/12 , Leçon préliminaire

Un processus infini

Dr. Michael LaitmanQuestion : Les études universitaires sont généralement divisées en plusieurs étapes : première, deuxième, troisième année, et ainsi de suite. Doit-on aussi diviser l’éducation intégrale en étapes formelles, comme à l’université ?

Réponse : Par tous les moyens, car une personne doit voir les étapes qu’elle traverse. Cela la pousse et la motive, et est absolument essentiel.

D’autre part, au cours des études, nous devons constamment parler du fait que tout est basé sur les changements, l’auto-transformation, l’amélioration de soi, ainsi que sur la convergence entre nous et la nature, de telle sorte que la société humaine devienne aussi intégrale, égale, et plus proche dans sa coopération mutuelle, comme on peut le constater dans la nature. Alors, les gens doivent comprendre que c’est en fait un processus infini, comme l’est la vie elle-même.

Finalement, une personne commence à sentir l’infini, l’éternité de la nature tout entière et s’en rapproche de plus en plus. Elle commence à se sentir paisible, comme tout l’est dans la nature, et qu’elle est capable de lui conférer ses désirs et ses pensées, car elle commence à entrer en contact avec elle. Ce contact est ressentir très clairement par une personne : Elle voit comment elle influence le monde autour d’elle, même au niveau inanimé, sans parler du niveau végétal et animal.

Notre rôle est d’atteindre un état tel que nous influencions la nature par nos désirs, nos pensées et nos intentions et que nous parvenions nous-mêmes à un équilibre absolu, à un confort absolu avec le monde qui nous entoure. Aussi étrange que cela puisse paraître, quand une personne se sent réellement elle-même en harmonie avec tout ce qui existe, la sensation de la vie et de la mort disparaît.

Les gens ont une certaine divergence dans leur compréhension et leur prise de conscience de ce qu’est la vie. Si nous leur en offrons une idée, celle-ci s’intégrera progressivement en eux, et ils commenceront à comprendre que notre mouvement vers l’équilibre avec la nature nous donne quelque chose de surnaturel, et pas seulement une existence confortable et une chance de se multiplier.

De KabTV  « fondements d’une société intégrale » 26/02/12

Un bon salaire contre un dur labeur en Egypte

Dr. Michael LaitmanEn Egypte, nous avions beaucoup d’avantages matériels, tout, sauf une chose : le désir de donner sans aucun calcul dans notre propre intérêt, appelé le travail spirituel dans le désert. L’homme ne fait pas d’effort pour cela, et il est impossible de lutter pour le désir de donner au-dessus d’un ego sans cesse croissant. On doit constamment lutter contre l’ego, alors que l’on se connecte de plus en plus avec les autres, jusqu’à ce qu’on devienne tous un seul tout.

« . Le fait est que, en effet, ils étaient très friands du travail en Egypte » C’était une merveilleuse société de consommation : Vous travailliez, gagniez, et réussissiez. Tout était à vous, tout était clair, selon l’ordre, les lois de la démocratie.

Comme il est dit : « … » Mais ils se mélangèrent avec les nations et apprirent leur travail. « C’est-à-dire, tout fut dirigé uniquement par le désir de recevoir à tous les niveaux, pour toutes les requêtes. « Cela signifie que si Israël est sous la domination d’une certaine nation … » en d’autres termes, si le point dans le cœur, la direction vers l’attribut du don, l’étincelle spirituelle, est sous la domination de l’ego d’une personne, alors le désir de spiritualité ne fait qu’aider l’ego à se développer dans d’autres directions. Et il n’y a aucun moyen de se libérer de cet esclavage, car une personne voit qu’elle peut même profiter de son aspiration à la spiritualité.

Ainsi, ces différentes organisations altruistes et pratiques mystiques, tout ce qui est un peu au-dessus du simple ego et qui peut combler une personne, voient le jour. Ces gens-là sentent qu’ils sont satisfaits, parfaits, et élevés, et il leur semble qu’ils ne manquent de rien. C’est un signe que le point dans le cœur est sous la domination du Pharaon, et c’est pourquoi tout cela semble si bon : l’altruisme, le mysticisme, ou le New Age. Ces gens ne souffrent pas et ne veulent que rendre les autres comme eux.

Alors qu’Israël (ceux qui aspirent au Créateur) souffre, travaille dur, et se bat contre les problèmes. Après tout, une personne travaille contre son ego qui se renforce tout le temps. Ainsi, d’une part, elle a tous les avantages matériels, un «plat plein de viande», comme c’était le cas en Égypte, et dans la spiritualité il n’y a rien : un désert, une terre sèche, seulement la foi. Et ainsi une personne est constamment tiraillée entre ces deux points, en essayant de décider ce qu’elle doit faire.

Il semble qu’en sortant d’Egypte, nous nous séparons d’elle totalement. Mais dans la spiritualité, il n’en est pas ainsi parce que quand vous tombez, c’est comme si vous y retourniez. Bien sûr, ce n’est pas le même état, car il s’agit d’un nouveau degré, et ainsi les ennuis commencent déjà dans le désert : les serpents, les scorpions, les querelles, toutes sortes de problèmes, et les maladies. Les montées et descentes viennent l’une après l’autre et sont combinées en une seule personne.

De la 1ère partie du cours quotidien de la Kabbale 08/04/2012, Shamati N°159