Daily Archives: 13 avril 2012

Une journée dans une famille intégrale saine

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourriez-vous décrire une journée d’une famille intégrale saine ?

Réponse: Le réveil sonne, tout le monde se lève. Les enfants vont à l’école comme d’habitude. La mère reste à la maison, ou va avec papa étudier, travailler.

Les gens travaillent à temps partiel dans des domaines qui sont nécessaires, même si l’endroit où ils travaillent n’est pas important, cela n’a pas d’importance pour eux. Chacun travaille autant qu’il le peut là où la société décide que c’est le plus utile et nécessaire pour la société, de manière à fournir de la nourriture, des vêtements, un appartement standard, le chauffage, la santé, la retraite, les vacances, l’aide médicale, etc.

Le mari et la femme travaillent en tant que de besoin, mais indépendamment du fait qu’ils travaillent ou non, ils doivent étudier 5-6 heures par jour dans le groupe. Ceci est considéré comme du travail qui complète leur travail. Les gens étudient  la méthode de l’éducation et de la formation intégrales et le système où nous existons tous : le monde entier, le système universel de l’esprit, de la force supérieure. En apprenant, ils tentent de le découvrir de plus en plus et de le réaliser grâce à la connexion entre eux.

C’est le jour et la vie des gens parce qu’ils savent que, grâce à cela, ils obtiennent une meilleure connexion mutuelle entre eux, et en elle, ils découvrent une existence éternelle et parfaite et un énorme accomplissement illimité qui, pour eux remplace absolument tout.

Ils ressentent ce monde comme un moyen, comme un lieu de travail, jusqu’à ce qu’ils atteignent la réalisation complète du système de la nature. En cela, ils atteindront l’ensemble du système et ils iront bien avec lui en devenant égaux avec lui, égaux au Créateur, qui est appelé l’adhésion  au Créateur. Ils atteindront un état ​​où le sentiment de ce monde va disparaître, et au lieu de leurs corps biologiques, ils  ressentiront  des corps spirituels, ce qui signifie  les forces qui ont dessiné ce monde et eux-mêmes sur l’ego non corrigé.

Essentiellement, les gens ne vont faire que cela. Mais tant qu’ils sont encore dans les désirs égoïstes, ils ressentiront leur corps et auront besoin de prendre soin d’eux. Toutefois, il sera clair pour eux que c’est l’image qu’ils ont à «nourrir» maintenant avec une satisfaction égoïste comme la nourriture et autres nécessités du corps. 

 De KabTV, « Fondements de la société intégrale », 19/02/2012

S’adapter au groupe

Dr. Michael LaitmanEn ce qui concerne nos amis, nous considérons non leurs attributs personnels, mais plutôt quelque chose qui appartient à notre chemin spirituel. Je ne se soucie pas de leurs problèmes quotidiens. Nous balayons tout cela et oublions tout ce qui existe autour de nous. Nous ne sommes intéressés que par une seule chose – leur aspiration vers le haut ! C’est leur point dans le cœur et je ne traite qu’avec lui ! C’est mon point d’adaptation !

Les attributs dont ils disposent n’ont absolument aucune importance pour moi. Ils peuvent être impatients, bons, ou pas si bons : cela n’a pas d’importance ! Tous ces éléments sont nos attributs animal et terreuse. Ils restent tous au niveau de notre monde. La chose la plus importante pour moi est de m’unir à leur point dans le cœur. C’est ce à quoi ils aspirent, de même que moi.

L’harmonisation au groupe est une action très spéciale et très correcte.

Du Congrès de Vilnius 23/03/12, Leçon 2

Les trois niveaux d’un groupe

Dr. Michael LaitmanNous sommes généralement sur ​​l’un des trois niveaux par rapport à nos amis :

1. Lorsque l’ami et le groupe sont plus grand que nous, en d’autres termes, lorsque nous considérons nos amis et le groupe comme étant plus élevés que nous, dans le but de ressentir leur grandeur ;
2. Quand les amis et le groupe sont en dessous de nous ;
3. 
Quand ils sont égaux à nous.

Lorsque je les regarde comme étant plus haut que moi, je me mets dans un état où je suis capable d’apprendre d’eux, de recevoir d’eux ce qu’ils ont, comme un petit apprend de ceux qui sont plus grands que lui. Ils sont capables de m’influencer. Je reçois leur énergie, leur force, et leur enthousiasme.
Si je les perçois comme étant plus petits que moi, alors je suis capable de leur donner comme un adulte donne à un petit.

Dans les deux cas, J’ai un certain type de communication avec eux ; soit, lorsque je reçois d’eux la grandeur de l’objectif, soit, lorsque je l’inculque en eux par l’introduction de mes capacités, en m’investissant dans la grandeur du but, la grandeur de l’unité. Et tout cela est en vue d’atteindre un état d’égalité avec eux. Alors nous serons vraiment des amis.

Lorsqu’ils sont au-dessus de moi, ils sont mes professeurs. Lorsqu’ils sont en-dessous de moi, ils sont mes étudiants. Et c’est seulement lorsque nous sommes égaux, que nous sommes amis. C’est la façon dont nous harmonisons nos pensées avec le groupe. Et je regarde toujours : où je peux ajouter, ce que je peux recevoir, et où je peux devenir complètement égal à eux.
La comparaison doit toujours être l’objectif. Et l’état d’être au-dessous ou au-dessus est l’état où je m’ajuste à eux.

Du Congrès de Vilnius 23/03/12 , Leçon 2

Se dissoudre dans le groupe

Dr. Michael LaitmanToutes nos nombreuses années d’étude (nous avons des gens qui étudient déjà 10-15 ans) sont uniquement destinées à vous faire atteindre un état où vous commencez à travailler dans le groupe, alors que vous réalisez qu’il n’y a rien d’autre. Et tout ce que vous avez fait au cours de nombreuses années a été conçu uniquement pour finalement vous faire comprendre que la seule chose qui puisse vous changer et qui puisse vous révéler ce que vous voulez est juste en face de vous, bien qu’elle soit la toute dernière l’étape.

Habituellement, nous mettons beaucoup de temps pour y arriver, en nous convaincant et en essayant de nous faufiler en quelque sorte hors de lui, mettez-vous de côté. Nous étudions la Kabbale, nous faisons tout ce que nous devons faire pour la diffusion – absolument tout – juste pour éviter de travailler dans le groupe.

Et même, une fois que nous avons compris qu’il n’y a pas d’autre solution, encore, à la dernière minute, nous nous échappons en trouvant des raisons de ne pas participer à ce processus. Nous ne pouvons pas nous permettre de fermer les yeux, nous ne pouvons pas nous jeter dans le groupe, comme dans l’eau, et y disparaître complètement. Beaucoup plus de temps, des mois, voire des années passent encore avant qu’une personne pénètre enfin dans le groupe. Mais nous pouvons raccourcir ce temps avec notre effort commun, et nous allons essayer de le faire.

Le temps qu’une personne passe à étudier n’a pas d’importance, pas plus que sa connaissance, qu’elle soit intelligente ou non, forte ou faible, persistante, stable, ou paresseuse. Lorsque vous entrez dans le groupe et rejoignez sa force commune, nous «disparaissons» en elle, vous vous dissolvez dans les qualités communes de vos amis à tel point que vous faites l’acquisition de l’intégration de toutes leurs capacités, et elles deviennent toutes les vôtres.

Pas besoin de vous trouver des excuses, tel que je suis encore jeune, je ne suis pas encore prêt pour cela, peut-être plus tard, lors du prochain congrès. Maintenant ! Il ne doit y avoir aucune autre pensée ! Il n’y a rien d’autre à côté de cet endroit et de cette action que nous devons entreprendre.

Et l’action est très simple: essayez d’effectuer ce que l’on appelle la première restriction (Tsimtsoum Aleph), élevez-vous autant que possible au-dessus de notre égoïsme, sans prendre en considération ses convictions, ses raisons, ses pièges et ses bizarreries, il faut comprendre que cela montre l’absence de notre aspiration, de notre intention.

Lorsque mon intention et aspiration ne sont pas assez fortes, je ressentirai de la distraction. Et chacune de ces perturbations m’indique ce que je dois ajouter à mon intention pour la diriger sérieusement et la rendre assez forte en taille et en force. En d’autres termes, j’ai besoin de me diriger tout droit vers le but et d’avoir assez de force pour m’y diriger.

C’est pourquoi nous percevons les perturbations comme une donnée. Nous ne les rejetons jamais, nous ne nous fâchons pas contre nous-mêmes, au contraire, chaque fois qu’elles apparaissent, nous nous élevons au-dessus, et nous nous investissons davantage à devenir plus proche des autres.

La chose principale est d’avoir de la patience envers nos amis, comme nous sommes patients avec de petits enfants, notre petit favori. Il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet ; c’est aussi notre égoïsme, qui ne nous permet pas de nous connecter avec les autres et qui nous montre où nous devons nous rapprocher et nous positionner.

Du Congrès de Vilnius 23/03/12, Leçon 2