Daily Archives: 23 avril 2012

La lutte vers la force de l’élévation

Dr. Michael LaitmanNous ne pouvons pas être simultanément dans des intentions, des désirs et des objectifs égoïstes et altruistes. Ce sont deux propriétés opposées, qui s’annulent mutuellement. Donc, si j’exalte le don sans réserve et la Lumière, si j’exalte la capacité de sortir et de monter au-dessus de moi, et avec cela, si je ressens combien mes amis me soutiennent, si je sens combien cela me protège, m’inspire, et me remplit, si je ressens la joie, l’amour, et la satisfaction, alors il ne reste pas de place où je puisse penser à moi, je me dissous tout simplement dans leur amour et leur préoccupation.

Par conséquent, quand les gens jouent et promulguent cet état, à travers lui ils évoquent la Lumière environnante sur eux-mêmes. Cela se développe progressivement entre eux et les conduit à cet état. Et puis le souci de soi personnel s’éteint involontairement. Il ou elle n’existe sur le plan terrestre que dans la mesure nécessaire pour simplement maintenir son existence, et pas plus que cela. Et cette condition est la plus confortable pour notre corps, notre égoïsme.

Puis tous les efforts de la personne prennent forme involontairement et s’ajoutent  jusqu’à une seule intention : donner sans réserve. Et en son sein, dans cette intention de donner, dans la lumière de Hassadim, elle commence maintenant à sentir la révélation du Créateur, la réalisation, et la chaleur. Elle découvre des propriétés totalement différentes et d’autres possibilités. Elles apparaissent soudainement à partir de rien. Auparavant, quelqu’un ne les ressentait tout simplement pas, et maintenant il les révèle.

Nous devons essayer de combiner nos efforts, comme les enfants qui jouent le même jeu ensemble, et non l’un contre l’autre, mais ensemble, et de ne pas oublier le fait que c’est précisément nos impressions collectives, notre inter pénétration  et notre connexion avec l’autre qui nous fournit la force de l’ascension.

Du congrès de Vilnius du 23/01/2012, cours n°1

«La dette du gouvernement américain augmente quatre fois plus vite que le PIB »

Dr. Michael LaitmanAvis (De mybudget360.com ): « Le marché mondial est maintenu grâce à la bande de scotch de la dette massive. La solution pour une grande partie de la crise de la dette européenne a été simplement d’ajouter plus de dettes à la situation actuelle. En d’autres termes, résoudre le problème de la dette avec plus de dette. Tout cela ne fait que retarder l’inévitable. L’espoir est en quelque sorte que le PIB dans ces pays va croître assez rapidement pour payer des dettes existantes, mais le montant de la dette est si énorme que c’est mathématiquement impossible sans l’inflation des monnaies. Même les Etats-Unis sont embourbés dans les niveaux énormes de la dette et le rythme de la dette en expansion est de loin supérieur à la croissance du PIB.

« Cette dette, par définition, n’est pas viable. Si quelqu’un était honnête à ce sujet, il se rendrait compte que nous ne paierons jamais ces 15 billions de dollars de dette active.

« Contrairement au secteur bancaire, le désendettement se produit au niveau du ménage. Le seul domaine où cela ne se produit pas c’est dans le marché corrompu des prêts étudiants qui ne cesse de croître dans un autre bulle basée sur la dette. »

Mon commentaire: Autrefois on disait en Russie: « la guerre va tout effacer ». C’est ce qu’ils espèrent.

Amérique: du Sud au Nord

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je vais être connecté au congrès d’Amérique du Nord virtuellement, ensemble avec d’autres amis. Comment pouvons-nous créer une unité puissante pour le congrès ? Comment pouvons-nous accroître son importance pour nous déconnecter de la matérialité et sentir le seul Kli mondial ?

Réponse: Tout d’abord et après tout, je vous conseille d’assister au congrès de New York. Cela est nécessaire sans aucun doute.

Deuxièmement, je vous suggère de lire tous  les articles du Rabash et du Baal HaSoulam  sur le groupe. L’unification, le changement d’attitude d’une personne envers le groupe, c’est ce qui est important.

Troisièmement, la diffusion joue également un rôle important dans la préparation.

Ainsi, nous essayons d’aider le congrès, d’y préparer et d’y amener plusieurs autres personnes qui sont dans le doute quant à savoir si elles doivent ou non participer. Nous devrions rassembler autant de personnes que possible pour y prendre part.

Par ailleurs, l’Amérique du Nord va se préparer avec l’aide de l’Amérique du Sud, grâce à nos réunions en Colombie, au Chili et au  Brésil. Ce sera une préparation réelle, pratique, y compris non seulement les cours et les conférences, mais aussi la participation à des séminaires.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 22/04/12, Écrits du Rabash

A quel jeu faut-il jouer ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Au cours de l’atelier, le travail fut très intense, mais maintenant je sens que j’ai perdu la sensation que j’avais acquise lors de l’atelier. Dois-je donc jouer à ce jeu toute ma vie ?

Réponse : Vous n’avez pas d’autre choix. Vous jouerez à ce jeu d’une manière ou d’une autre !

Vous pouvez soit jouer au jeu que la société qui vous entoure vous présente, la société qui ne connaît pas elle-même le jeu, auquel elle joue. Ou vous jouez un vrai jeu, que les personnes ayant atteint la couche supérieure de l’univers, vous présentent. Pour vous, c’est un jeu qui vous indique ce que vous pouvez atteindre. Et ainsi vous choisissez. Il n’y a rien d’autre : Il n’y a que deux jeux à choix.

Un jeu est cette vie, et tout le monde y joue. Ils maudissent ce jeu, ne sachant pas par la volonté de qui, ils se sont retrouvés ici et quand ils le termineront, car ils ne cessent de s’y perdre.

Un autre jeu vous offre la possibilité d’atteindre un niveau complètement différent de la nature, de la partie supérieure, de la partie spirituelle, de la matière, et de le faire au cours de votre vie, même pendant une partie relativement courte de celle-ci. Vous devez seulement aspirer à cette révélation, à changer vos attributs en attributs de don et d’amour : ne pas utiliser les autres personnes pour vos intérêts égoïstes, mais essayer d’avoir une bonne et bienveillante connexion avec eux. C’est tout. Il n’y a rien d’autre!

La théorie est très simple. Et la pratique dépend de vous. Choisissez le jeu auquel vous voulez jouer. Vous pouvez soit apprendre des gens qui veulent vous faire du bien et créer un monde semblable à la force du don et de l’amour. Ou vous apprendrez à partir des exemples du monde qui vous entoure : les médias, la télévision, les journaux, et les feuilletons.

C’est le choix que vous avez. De toute façon, la société, qui vous entoure, vous façonnera: soit le groupe ou la «rue». Rien que ça ! En fin de compte, cela dépend de vous.

Du congrès deVilnius 23/03/2012, Atelier 1

Le principe de connexion: souci et inspiration

Dr. Michael LaitmanQuestion : Lors du Congrès dans le désert d’Arava, vous avez dit que notre travail est très sérieux, mais joyeux en même temps. Comment ces deux choses peuvent se marier ensemble ?

Réponse : Le principale dans le travail spirituel est l’importance de l’objectif. Le Rabash écrit que l’inspiration vers l’objectif, l’importance et le désir pour lui vient entièrement du fait que nous sentons que nous avons une mission spéciale, une responsabilité particulière, un objectif important devant nous, et nous devons naturellement percevoir tout cela avec gratitude et avec joie. Si nous ne ressentions pas de joie, nous n’aurions pas le pouvoir de faire quoi que ce soit.

Par conséquent, nous devons constamment sentir l’inspiration, que l’on cultivera naturellement en nous, si nous commençons à apprécier la raison pour laquelle nous nous réunissons. Ensemble, avec l’inspiration, avec un sentiment de joie et d’importance, nous devons être inquiets de ne pas pouvoir y parvenir. Sans cette partie opposée, nous prendrions nos actions actuelles à la légère, alors qu’elles sont en fait une affaire très sérieuse.

Toutes nos autres études : la structure des mondes, les âmes, la Lumière qui pénètre dans les récipients, et les autres processus qui s’y déroulent, sont tous théoriques. La réalisation de cette théorie prend place dans le groupe, et c’est la partie pratique. Ici, nous pouvons voir et sentir dans quelle mesure cette méthode fonctionne en nous, si nous voulons vraiment le faire sérieusement : d’une part, en une grande inspiration (c’est comme Kéter), et d’autre part, dans la crainte et une certaine inquiétude quant à la réussite de la mission (ce qui a trait à Malkhout).

Plus l’écart entre ces attributs en nous est grand, l’écart entre l’inquiétude et la grande source d’inspiration, plus fort et plus grand sera notre récipient, dans lequel nous percevons la révélation de la Lumière supérieure. La capacité du récipient dépend de l’écart entre les deux attributs.


Du Congrès de Vilnius 23/03/12, Leçon 2

Quel désir faut-il satisfaire ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : D’après ce que je comprends, quand on parle de satisfaire les désirs du degré «humain», nous parlons de la réalisation du désir de connexion avec le Créateur. Dois-je aussi satisfaire les désirs corporels d’une personne, comme son désir regarder du football ?
 Réponse : Le fait est que tous les désirs inassouvis de notre monde, c’est-à-dire notre souffrance, ne visent qu’à révéler le Créateur à un être humain. Et que si nous continuons vers cet objectif, ces désirs seront satisfaits.

Nous voyons que le monde est plein de plaisirs, de possibilités-de toute sorte et pourtant des gens souffrent encore. Nous voyons que, malgré le fait qu’il y ait une abondance de ressources dans le monde, la moitié de l’humanité a faim. Nous voyons que, malgré les grands progrès accomplis par la médecine, les gens sont plus malades qu’ils ne l’étaient dans le passé. Nous voyons que, bien que les gens reçoivent tous les moyens pour mener une vie normale, ils continuent à divorcer et ne veulent pas élever d’enfants, les taux de suicide sont en hausse, etc.

Pourquoi cela arrive-t-il?! Quel est le problème?!

Alors, vous laissez une personne regarder du football. Et ensuite? Il est préférable de lui enseigner quelque chose qui va réellement lui permettre de se rapprocher de la source d’épanouissement, car toutes les satisfactions que je peux lui donner, mis à part tout ce qui est nécessaire à notre corps physique, ne feront que de le détourner de l’objectif, ce qui lui causera pour finir de la souffrance.

Il n’y a rien d’autre. Il n’y a qu’un seul but. Et toute l’humanité doit aspirer à lui.

Si nous satisfaisons notre corps physique au niveau animal avec tout ce qu’il lui faut pour survivre, toutes nos motivations restantes, tous nos autres désirs doivent viser uniquement à la réalisation de l’objectif. Sinon, si je les utilise dans une autre direction et non pas vers le but, je recevrai en retour de la souffrance, pour me faire changer de direction.

Par conséquent, si je donne à une personne autre chose que ce qui lui est strictement nécessaire, quelque chose de plus, comme le laisser regarder du football, mes actions la fera souffrir indirectement. Si je lui achète un billet pour voir un match, elle recevra certainement quelque coup du sort, car elle ne va pas dans la bonne direction. Ce sera le cas tout le temps. C’est pourquoi les souffrances de l’humanité augmentent, au fur et à mesure de son développement.

Et le seul moyen que nous avons de faire du bien à une personne est de lui donner un niveau de vie normal : la nourriture, un logement, une famille, la santé, et tout le reste, mais seulement dans le but d’atteindre l’objectif. C’est là que réside le programme de la création.

Et si je l’éloigne de cette voie, je suis à blâmer car je l’empêche de réaliser ce programme de création. Et nous souffrirons tous les deux pour cela. Je ne peux pas agir autrement.

C’est pourquoi tout mon travail dans ce monde revient à aider les gens à se nourrir et à prendre soin d’eux-mêmes uniquement pour qu’ils comprennent comment ils peuvent vraiment atteindre le bonheur. Tous les autres chemins ne mènent qu’à la misère, car l’influence de la Lumière sera opposée, afin de guider la personne vers Elle.

Du Congrès de Vilnius 23/03/2012, Atelier 1

N’importe qui peut générer le bonheur de tous

Dr. Michael LaitmanMis à part les gènes d’information personnels (Reshimot) qui influencent  ​​l’état intérieur d’un individu, il y a un autre facteur qui a un grand impact. Il s’agit du réveil général d’En-Haut  (Etaarouta DeELa), qui est appelé «semaine», « Shabbat »(samedi), et les jours fériés, qui tous désignent  de perpétuels « hauts »et« bas » relatifs.

Il y a les « secondes », les « minutes », les « heures », les « jours », les « nuits », les « journées spéciales de la semaine», les  «jours extraordinaires du mois», les  «mois  spéciaux de l’année », et les « années bissextiles » , tous les uns dans les autres. Ils jouent un rôle très important dans nos vies car  notre chemin inclut ces états.

Même le plus petit état contient tous les autres comme une image holographique. Nous sommes connectés avec une Lumière spéciale qui brille pour nous et modifie donc la Lumière environnante de sorte que pendant plusieurs jours nous recevons différents types de la  Lumière environnante, même si nous continuons d’appliquer le même niveau d’effort.

Notre travail reste inchangé, mais par le simple fait que c’est un lundi, la Lumière  environnante  diffère de la Lumière que nous avions eu le dimanche. Nous modifions notre travail «d’en bas»; dans le même temps, les conditions «d’en haut » aussi sont modifiées afin de « rencontrer  »  notre travail et de l’égaliser avec les conditions externes qui sont appelés «le monde, une année, une âme. »

Cela s’applique particulièrement aux segments de temps différents tels que « secondes  et minutes », etc, car ils nous amènent en conformité  avec eux. Le réveil d’En-Haut est d’une grande aide pour nous. Des changements dans les mondes supérieurs se produisent perpétuellement, à chaque seconde. Il nous donne d’autres jeux de changements qui raccourcissent notre chemin vers la spiritualité.

Le système est construit d’une manière exceptionnellement sage. Parallèlement à notre croissance personnelle, nous corrigeons l’ensemble du système sur une grande échelle parce que le réveil d’En-Haut est à l’origine d’un état ​​exceptionnel en nous. Ainsi, un changement microscopique que nous réalisons a un impact sur ​​le système dans son ensemble et améliore l’état des autres en leur apportant beaucoup de bonheur.

De la 3èmepartie du cours quotidien de Kabbale du 17/04/2012, Etude des dix Sefirot

Une personne est entre Kéter et Malkhout

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous mesurer nos progrès, par rapport à quoi?

Réponse: Je mesure ma progression en vérifiant dans quelle mesure je justifie les amis, les valorise, et  les vois comme les plus grands de notre génération, comme des gens spéciaux, et dans quelle mesure je vois l’image du Créateur en eux et veux que leurs attributs deviennent partie de moi.

Je veux devenir le résultat de leur influence, car c’est ce qu’on appelle la perception interne de l’environnement. Ce qu’ils  impriment en moi sera la forme du Créateur, la partie humaine en moi.

Je comprends que c’est ainsi que je devrais les traiter, mais en même temps je ne les vois pas de cette façon. Ce sont deux sentiments qui ne se connectent pas du tout. D’une part, je pense que les amis sont grands et extraordinaires et qu’ils ne sont pas différents du Créateur. D’un autre côté, je comprends que je les traite d’une manière totalement différente. Ce qui détermine mon attitude envers le Créateur. Si je manque de respect envers la société, dans la même mesure que je manque de respect envers le Créateur, c’est absolument la même chose. Si je veux changer par l’environnement, c’est comme si je me mettais sous l’influence du Créateur.

Si je peux combiner ces deux discernements, ce qui signifie haïr et manquer de respect envers les amis, tout en  les respectant en même temps et en les valorisant, j’atteins ces deux points  opposés polairement. L’un devient mon Kéter et l’autre devient ma Malkhout et ensemble, ils créent mon récipient spirituel.

En atteignant un tel récipient, je comprends que ce n’est pas ma nature et je peux déterminer que je suis en «exil», parce que maintenant je vois la cause qui exige ma connexion avec le groupe et que je devrais me placer sous son influence. D’un autre côté, je découvre à quel point je suis loin de la connexion, comme je l’oublie  toujours. Je découvre la difficulté à y parvenir et comme je suis réticent à le faire.

Ainsi je vois comment mon ego est dangereux en ne me laissant pas être inclus  en harmonie dans mon environnement, ce qui signifie être inclus et fondu en lui comme une partie intégrale. Cela signifie que je transcende la Makhsom (barrière) qui me sépare du travail  spirituel. 

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 19/04/2012, Écrits du Rabash