Daily Archives: 26 avril 2012

Un maximum de plaisir avec un minimum de souffrance

Dr Michaël LaitmanJe voudrais parler de condition que la nature met devant nous: nous devons arriver vers l’amour absolu entre tous les sept milliards de personnes dans le monde.

Est-ce que cette condition est immuable? Pouvons-nous la réaliser? Est-ce vrai que si on obtient au moins un succès partiel, si on progresse dans cette direction, alors on verra peu à peu que tout ce qu’on fait est à notre avantage, en nous changeant, notre environnement et toute notre vie pour le mieux?

La nature de chaque personne est de se soucier de soi même. Un être humain est incapable de penser à autre chose. Si on examine, on observe toutes nos actions, on peut voir que nous avons besoin d’énergie pour les réaliser. Même pour le simple mouvement, par exemple lorsque je déplace ma main d’un endroit à l’autre je dois dépenser de l’énergie. Cependant, cette énergie peut surgir et me servir seulement à la condition que je puisse en tirer un intérêt de cette action.

Ainsi, nous avons la condition suivante: chaque déplacement  interne des atomes et des molécules, chaque geste, chaque mouvement dans mes sensations et ma raison exige que je voie le bon état, qui sera le résultat du processus. Je perçois tout dans ma vie de cette façon.

J’accomplis certaines actions instinctivement. Par exemple, assis sur une chaise, je ne pense pas quelle position adopter, dans une conversation je ne pense pas à propos de l’intonation. Dans la plupart des cas, tout se réalise selon des calculs internes. Et à l’intérieur de moi j’ai le désir égoïste de me sentir bien. C’est ce que je vois comme le résultat souhaité de toutes mes actions.

L’espoir pour mon bien-être agit tout le temps et me confirme dans les états que je ressens. Où que j’aille, quoi que je fasse, quoi que je dise – tout cela seulement pour trouver les meilleurs moyens pour me sentir bien. Je veux manger, dormir, me promener, je suis obligé de travailler pour subvenir à mes besoins, etc. Tout cela uniquement pour que je puisse profiter quelque chose de ces actions. En fait, c’est l’essence de ma vie: comment atteindre le plus grand bénéfice avec un minimum de souffrance et un maximum de plaisir, pour se remplir de tout ce qui est possible.

Comment puis-je me remplir? Cela dépend de l’éducation, influence de l’environnement, l’échelle des valeurs, et aussi de mes habitudes qui deviennent une seconde nature: je vis et fais  ce qu’on m’a habitué à faire, même si ce n’est pas naturel. Et je vis ainsi, en faisant presque tout dans ma vie pas parce que je le voulais à l’origine, mais parce que la société dans laquelle je vis, les parents, les enseignants m’ont appris de vivre ainsi. En conséquence, j’agis automatiquement, sans avoir besoin de la puissance de la pensée.

Il y a aussi d’autres choses dans la vie, je suis obligé de les faire et cela exige des efforts intérieurs, quand je dois me convaincre que cela vaut la peine. Par exemple, le réveil sonne et je me lève, mais je veux dormir. Peut-être que mon travail est difficile et inintéressant, mais je sais qu’après une journée de travail épuisante je reviendrai vers ma famille, dans une atmosphère chaleureuse et confortable, je pourrai me détendre et me sentir bien. Pour ressentir cette sensation il faut payer, alors je travaille.

Toutes mes actions, tous les contacts avec certaines personnes et les distances que je prends avec les autres, également conçus pour créer une atmosphère plus agréable.

Donc, je suis tout le temps préoccupé pour me sentir mieux. Telle est la nature de chacun de nous, et elle se réfère à un niveau «animal». En fait, la nature inanimée, végétale et animale aspire tout le temps vers un meilleur état, vers de meilleures conditions.  Pour toutes les créatures il semble que cette condition est équilibrée, qu’elles n’y sentiront pas de pression ou d’attraction vers un autre côté, mais où elles seront en harmonie avec ce qu’il leur semble une vie meilleure.

Il s’avère que toute ma vie je respecte la « loi de la vie meilleure ». Il s’agit d’une condition dans laquelle nous existons, et notre nature égoïste nous ordonne continuellement de la respecter.

De la discussion sur la nouvelle vie n°13, 11/01/2012

Quand nous sommes ensemble, nous ne pouvons pas nous briser

Dr. Michael LaitmanZeir Anpin est un mécanisme supérieur. Tandis que Malkhout est mon système que je peux construire avec les amis, c’est-à-dire, avec les désirs du Créateur qu’Il organise pour moi afin que je puisse communiquer avec eux.

Il existe différents types de désirs qui ne m’appartiennent pas ; ce sont des désirs étrangers, mais ils visent également au Créateur comme moi. Je ne regarde pas leurs visages, mais seulement  leurs désirs ou étincelles.

Ensuite j’effectue différentes actions extérieures afin de nous unir. Je veux rassembler tous ces désirs, tous ces petits vecteurs en un seul faisceau, afin qu’ils deviennent puissants. Quand ils sont ensemble, il est impossible de les briser comme  c’est le cas  quand ils sont séparés.

Nous nous connectons lorsque chacun s’annule soi-même afin d’atteindre la grandeur du Créateur, la grandeur de l’attribut du don  mutuel sans réserve. Nous l’avons créé parmi nous afin de montrer à nous-mêmes et au Créateur que nous sommes prêts pour le don sans réserve et que nous le voulons. Même s’il n’est pas en notre pouvoir d’atteindre cet objectif et que nous ne pouvons pas vraiment nous donner les uns aux autres en annulant notre ego, nous montrerons le maximum que nous puissions atteindre dans notre groupe.

Si nous faisons des efforts, la Lumière qui ramène vers le bien apparaît et remplit la connexion entre nous. Puis à partir de cette connexion (Malkhout), nous sentons l’attribut du don sans réserve  qui nous relie à Zeir Anpin. Ainsi nous découvrons le Créateur: Yessod de Zeir Anpin se connecte à Malkhout et Malkhout commence à L’atteindre.

Malkhout ne se connecte plus à Zeir Anpin seulement par un point. Elle commence à ouvrir les attributs internes du don sans réserve, qui conviennent à Zeir Anpin et dans le même temps sont à l’opposé de lui, car ils coopèrent l’un avec l’autre. Zeir Anpin et Malkhout se connectent afin que la Lumière supérieure se révèle entre eux: la Lumière de Hokhma et Bina, la lumière de AB-SAG, et ainsi nous arrivons à la conscience.

Tout dépend de la façon dont nous avons préparé Malkhout. Par conséquent, autant  apparaît  en cela le désir approprié pour Zeir Anpin, autant on commence à grandir avec Malkhout. On absorbe son désir et on se développe ainsi.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2012,  Le Zohar

Le groupe qui a adopté mon cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous corriger la situation lorsque le cœur n’est pas d’accord avec les bonnes intentions que je comprends dans mon esprit?

Réponse: Nous ne sommes pas les propriétaires du cœur, c’est l’environnement qui le contrôle. Si je veux penser à quelque chose de grave et sublime, je prends un livre ou je regarde un film, ou je me parle à moi-même. Mais si je veux changer le désir dans mon cœur, j’ai besoin d’une  influence extérieure.

Tout dépend de la façon dont j’organise ma vie. Vous devez considérer la vie ordinaire comme un théâtre, c’est-à-dire, pour lui donner seulement autant d’importance que nécessaire. Je dois aller travailler et mener une vie ordinaire comme tout le monde. Pourtant, je ne la traite pas comme ma vraie vie, mais plutôt comme une pièce de théâtre, dans laquelle il y a des acteurs qui jouent leur rôle comme cela a été déterminé par le Créateur, et ils n’en sont même pas conscients.

La seule chose qui peut vraiment m’influencer est le groupe. Dans toute la réalité il n’y a que ce seul outil, que je peux influencer et qui peut m’influencer. Je peux me préparer à avoir une perception plus sensible de son influence et alors  je vais la trouver.

Donc, tout mon travail se concentre seulement au sein du groupe. Il n’y a pas d’autre moyen de changer le cœur d’une personne. Parfois les gens pensent qu’il est possible d’étudier et de diffuser plus et ainsi de progresser. Mais l’étude n’est pas un substitut pour le groupe. L’avancement d’une personne n’est possible que par le groupe.

Le groupe peut être très grand ou très petit, voire virtuel et non physique. Mais en tout cas, je dois être près des gens qui sont comme moi, vers qui je peux m’ annuler dans la pratique , leur donner des cadeaux, les respecter, et  les voir comme les plus grands de notre génération. Je dois agir devant eux en me voyant comme un zéro total, comme la poussière sous leurs pieds. Puis, à travers le groupe  la Lumière va  m’influencer parce que je m’annule. Il s’agit d’une annulation effective et non pas d’un peu d’imagination, comme en ce qui concerne le Créateur, devant qui tout le monde est prêt à baisser la tête. 

Ensuite, je vais voir dans quelle mesure ces actions sont efficaces et comment  elles auraient pu m’avoir aidé si je les avais faites il y a plusieurs années. Je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas entendu parler de cela jusqu’à maintenant. Après tout, c’est si simple. En fait, je l’ai bien entendu, mais je ne l’ai pas réalisé. Cela prend beaucoup de temps avant qu’une personne entende enfin et commence à faire quelque chose.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2012, Le Zohar