Comment mettre fin à la guerre ?

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, il n’y a pas de guerres pour la survie, et pas de guerres d’indépendance, pas de guerres contre des attaquants, mais plutôt des guerres visant à atteindre l’attribut du don. C’est exactement la façon dont nous devrions voir l’état actuel.

Dans le passé, le groupe d’Abraham se détacha de la partie de l’humanité qui était concentrée dans Babel et depuis lors, toute notre existence est uniquement destinée à nous corriger en passant par la brisure et la destruction, des exils et des holocaustes. C’est l’essence même des nombreuses corrections amères, dont le résultat est notre retour aujourd’hui en terre d’Israël.

Pas toutes les nations ne comprennent ce retour, et parmi celles qui l’ont accepté, pas toutes ne traitent l’état et l’armée de la même manière. Ce sont bien sûr des maladies infantiles, que nous devons traverser au cours des étapes de notre développement. Dans le journal Haouma (La Nation) et en d’autres endroits, le Baal HaSoulam dit que nous ne sommes pas encore une nation dans le vrai sens.

Voici un extrait de son article « Un discours de conclusion du Zohar” :

Il s’ensuit que notre génération est la génération des jours du Messie. C’est pourquoi le retour en notre terre sainte des mains des étrangers nous a été accordé. Nous avons également été récompensés par la révélation du Livre du Zohar ….
 

 

Pourtant, nous avons seulement été récompensés de ces deux dons par le Créateur, mais nous n’avons rien reçu dans nos propres mains. Au lieu de cela, nous avons reçu l’opportunité de commencer le travail de Dieu, de nous engager Lishma dans la Torah et les Mitsvot. Ensuite, nous recevrons le grand succès promis à la génération du Messie, que toutes les générations avant nous ignoraient.
 

 

Dans cette optique, nous devons voir le même chemin que les générations passées ont fait. Ce processus est essentiel, malgré les nombreuses catastrophes que cela a impliquées, et à la fin duquel nous avons finalement reçu l’opportunité de pouvoir retourner en terre d’Israël, afin d’y reconstruire un état et une nation. Aujourd’hui, c’est entre nos mains : toutes les conditions nécessaires existent, et à partir de maintenant, nous devons ouvrir la voie à la correction du monde. Ce n’est que lorsque nous seront prêts pour cela, que les troubles et les problèmes qui sont dirigés sur nous, cesseront.

 

Aujourd’hui tous ceux qui visent à et aspirent à la spiritualité, la révélation de la Providence spirituelle de la Force supérieure, appartiennent au groupe appelé «la nation d’Israël. » Ces gens visent à Yashar – El (droit à Dieu), et aujourd’hui ils doivent prendre la forme du don. Alors, la pression sur Israël cessera et nous pourrons prendre soin de tout le monde correctement. Telle est notre mission.

 

Comme pour l’instant, nous ne voyons pas l’image entière, notre rôle, le but, et le processus que nous devons mettre en œuvre l’objectif, nous ne comprenons pas pourquoi des catastrophes tombent systématiquement sur nous, encore aujourd’hui, et quand les souffrances et les guerres cesseront. Nous ne pouvons pas les arrêter, mais nous pouvons nous corriger, et ensuite ces afflictions cesseront. Il est tout simplement impossible et inutile de compter sur le fait que nous en serons débarrassés sans avoir à nous corriger.

 

La connaissance de l’ensemble du système est nécessaire ici : Pourquoi cela arrive-t-il, quelles en sont les raisons, quelle est notre responsabilité, quel est l’objectif que nous devons atteindre, et que devons-nous faire pour y parvenir ? Ce n’est qu’alors qu’il sera possible de parler d’une solution aux problèmes, qu’il n’y aura plus de guerre et de héros tombés au combat.

 

Si les gens pouvaient voir le processus général, ils comprendraient que nous sommes en train de devenir pire que nous étions avant. Nous ne construisons pas un État et une nation, et ne parvenons pas à un consensus. Au contraire, de plus en plus, les gens se rapportent à la nation et l’Etat en mettant leurs propres intérêts en premier : Tant que la personne se sent bien, elle est ici, et quand cela devient mauvais pour elle, elle quitte le pays. Elle ne s’attache à rien ici. Montrez-lui un endroit sur le globe qui est meilleur et accessible et elle partira immédiatement.

 

Donc dans l’ensemble, la question est : Pourquoi pleurons-nous si nous ne faisons rien ? N’est-ce pas ridicule et puérile ? Au lieu de simplement verser des larmes et dire plus jamais, découvrons, cherchons la raison de ce qui se passe ! De nouveaux avions et missiles sont très bien, mais examinons les choses et concentrons-nous sur leur clarification.

 

Que manque-t-il ? Même dans le sens pratique et directe, pourquoi y a t-il tant de gens qui ne rejoignent pas l’armée ? Parce que nous ne nous soucions pas des gens, de leur esprit, de leur propre reconnaissance. Regardez ce que nous enseignons à la jeune génération. L’important n’est pas le service militaire, mais l’investissement d’une personne dans la société. Si nous ne nous inquiétons pas, pourquoi devrions-nous pleurer sur son sort après ?

 

N’est-il pas préférable de s’investir dans des efforts utiles pour changer l’état interne des gens, en les élevant, et ainsi parvenir à un consensus général ? Sinon, si les gens ne reconnaissent pas l’État et ses héros tombés au combat, le phénomène sporadique deviendra une tendance générale.

 
D’une conversation dédiée, lors du jour du souvenir dédié au soldats de Tsahal et des victimes du terrorisme »

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