Daily Archives: 6 mai 2012

Grandir dans un cercle d’amis

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui nous ressemblons à une tumeur maligne qui détruit son environnement. A la fin, quand elle n’aura plus rien à dévorer, le corps mourra et la tumeur aussi. Nous avons le même genre de relation avec la nature – notre ego avale son environnement.

Comment pouvons-nous construire un environnement qui nous transformera en des personnes qui se complètent mutuellement? C’est le problème de l’éducation moderne: comment changer l’homme? En fait la crise actuelle est une crise sociale, anthropologique.

Nous réalison soudain que nous n’avons même pas pensé à être des humains dans le vrai sens du terme. Nous avons tous obtenu des diplomes des écoles dans lesquelles nous avons étudié. Pendant des années, des enseignants se tenaient debout devant nous et nous enseignaient et ensuite attendaient qu’on ait de bonnes notes aux examens. Ils ne nous ont pas appris à établir les bonnes relations entre nous, ils ne nous ont pas appris les vraies valeurs, et ils ne nous ont pas expliqué comment comprendre notre environnement ni nous mêmes.

Je ne connais même pas les bases de ma psychologie. Pourquoi suis-je tel que je suis? Que se passe t-il en moi? Qu’est ce qui détermine les décisions que je prends? sur quoi est basé mon mode de pensée?  D’où tous mes nouveaux désirs viennent -ils? On ne nous a pas appris tout ceci. Au contraire, aucun n’a tenté de nous apprendre comment nous connecter correctement, et de nous jours nous en voyons le résultat dans notre vie quotidienne.

C’est la raison de l’émergence d’une nouvelle science — l’éducation intégrale.

Nous voyons les crimes, la violence conjugale et autres problèmes sociaux augmenter, ce qui nous coûte de l’argent, de l’énergie, santé et génère peur et incertitude. Si j’en étais libéré, je pourrais libérer des grandes forces sociales et nous épargnerions des milliards en améliorant nos vies.

D’après l’éducation intégrale, la personne elle même ne doit jamais être la cible directe. Nous ne devons lui donner que des bons exemples, même sans parler. C’est ainsi que les enfants regardent les adultes, imitent leurs actions, et grandissent. Si nous les plaçions parmi les animaux, ils deviendraient comme eux. Ainsi le bon avenir de notre société repose en instaurant le bon environnement pour une personne.

Nous développons activement cette méthode et l’enseignons à nos enfants après l’école: qui il est, quelle est sa psychologie, comment prendre des décisions, pourquoi il pense ainsi et des autres, pourquoi il considère certains comme étant ses amis et d’autres comme ses ennemis, etc.

Nous apprenons aux enfants à s’assoir en cercle,et non derrière des pupitres, et nous discutons. Si quelqu’un fait une erreur  ou fait quelque chose de mal, nous établissons une sorte de tribunal dans lequel, les enfants, à tour de rôle, jouent les rôles de juges, accusés, avocats, jurés, témoins, proche parents etc.

Le changement des rôles permet à chacun de se regarder et les autres de côté, en jouant différents rôles et en vérifiant ce qui est juste. Grâce à ce jeu de rôle, un jeune comment à comprendre les autres et à réaliser qu’il peut également exister une autre perspective. De plus, nous enseignons aux enfants que chaque problème doit être résolu ensemble.

A la fin, ils se développent de façon intégrale, comprennent comment établir les bonnes relations entre eux. Ainsi il est plus facile pour un enfant de garder de bonnes relations avec autrui.  En se mettant à la place de l’autre, il voit qu’il ne peut rien faire, et ne doit rien faire avec son mauvais penchant et qu’il ne doit que s’élever au dessus de lui dans les bonnes relations avec les autres.

Ainsi les enfants sont en harmonie avec la nature, ayant les deux côtés: négatifs et positifs et l’équilibre entre eux créé la vie. Tout comme notre coeur bat constamment et les poumons s’ouvrent et se ferment; les opposés fonctionnent en harmonie: le moins et le plus changent constamment. Ainsi au lieu de détruire notre ego, nous devons juste nous en servir correctement avec l’aide de l’autre force. Quand nous les équilibrons notre vie devient harmonieuse.

Donc nos enfants reçoivent un énorme « bonus » dans leur développement. Grâce à cela, leurs notes montent à l’école et certains rentrent même à l’université à l’âge de 13 ans. C’est parce que l’éducation intégrale ouvre de telles possibilités chez une personne, auxquelles elle n’avait même pas pensé auparavant.

Nous savons qu’une personne ne se sert que de 3 à 5% de son cerveau, alors qu’ici la capacité augmente soudain grâce au fait qu’il travaille avec deux forces, les équilibrant.

En même temps, il y a moins de violence dans les salles de classe, les arguments violents cessent et les débordements individuels se terminent rapidement, permettant à une personne d’apprendre de cela, car les enfants en discutent immédiatement en cercle.

Il en est de même avec l’enseignant, il n’est pas au-dessus des élèves, mais s’assoit avec eux au même niveau. Son rôle est de commencer la discussion et de la guider dans la bonne direction. Dans le monde antique, les gens étudiaient de cette façon, en discutant et parlant. Grâce à cela, une personne acquiert une force créatrice positive.

Du cours au Chili du 1/5/12 « atteindre la connexion intégrale.

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Les ruses de Pharaon

Dr Michaël LaitmanQuestion: En regardant en arrière sur notre chemin, je vois que le Pharaon est toujours près de nous. Récemment, une nouvelle tendance est apparue – la psychologie des systèmes et des vecteurs. Beaucoup ont pensé qu’elle est très similaire à la Kabbale. C’est-à-dire que Pharaon est devenu encore plus rusé …

Réponse: La technique kabbalistique est très directe. Dès le début, elle parle d’une seule chose, mais progressivement elle s’ouvre de plus en plus. Quand une personne étudie les textes kabbalistiques, elle découvre de plus en plus de profondeur et du mouvement. Si elle ne suit que cela, alors elle trouve un point de confluence avec le Créateur, avec une seule force qui dirige tout. Tout le reste est inventé par les êtres humains.

Mais pour nous diriger vers elle, cette force nous forme constamment: de plus en plus aigu, de plus en plus étroit, jusqu’au moment où nous nous transformons nous-mêmes en cette qualité du don sans réserve et devenons semblables à cette force.

Toutefois, au cours de l’histoire, l’homme a inventé toutes sortes de techniques. Il existe beaucoup de techniques différentes, des religions et des croyances (jusqu’à 3.800) dans le monde. Et les nouvelles théories apparaissent constamment. A partir du milieu du XXe siècle apparaissent un nombre infini de techniques fondées sur diverses bases de données scientifiques, de plus il y a de techniques spéciales qui sont utilisées dans les services spéciaux. Par exemple, le développement de capacités internes psychosomatiques etc. Les gens ne les savent même pas.

Toutes ces techniques sont construites uniquement sur l’égoïsme, sur son développement. Même si les gens pensent que ce développement n’est pas égoïste, c’est quand même un égoïsme altruiste qui représente 10% de la population de la  Terre, qui veulent faire du bien aux autres, sauver l’environnement, protéger la nature et les animaux, c’est à dire les gens qui rende altruiste notre monde. Mais c’est toujours le même égoïsme.

Il existe une ligne très fine, la lutte, la détermination, l’analyse: « Qu’est-ce que la méthode propre de la compréhension de la Lumière supérieure? ». Elle consiste précisément dans la purification interne constante de son intention.

Je vois que toutes les autres techniques peuvent aider. En général, tout dans le monde a été créé pour aider les gens de se purifier de toutes sortes d’idées fausses.

Sur cette base, nous devons déterminer la vérité pour nous-mêmes. On n’étudie pas la psychologie ou les différentes méthodes de la formation intellectuelle ou extrasensorielle, mais notamment la similitude avec la lumière supérieure en l’attirant vers soi. C’est la différence entre la technique kabbalistique et les autres.

Toutes ces nouvelles techniques ressemblant à la Kabbale, c’est le Pharaon qui nous les propose, plus précisément- le Créateur à travers le Pharaon. Il est dit: « J’ai alourdi le cœur de Pharaon », et c’est précisément pour ainsi filtrer, trier les gens de notre groupe, qui sont peut-être, le mouton noir.

Donc, on ne doit pas s’inquiéter à propos du grand nombre de personnes qui viennent, car 90% s’en vont. Parce que de toute l’humanité la Kabbale ne sélectionne que ceux qui appartiennent au Créateur, qui peuvent être vraiment des médiateurs entre Lui et le reste de l’humanité. Le monde spirituel est construit sur la qualité et non pas sur la quantité.

Nous sommes heureux d’accueillir toute personne. Mais tout le monde a la liberté de choisir. Nous ne négligeons personnes. Mais si une personne s’en va, c’est son choix à elle. Cela signifie qu’elle doit travailler à d’autres niveaux, et n’est pas encore prête pour venir. Elle a appris quelque chose ici, et peut-être qu’elle reviendra. Sinon, elle a son propre chemin, et elle le terminera dans sa prochaine vie. Et nous voulons le terminer dans cette vie.

La Kabbale disperse les connaissances comme le semeur sème les graines en passant par la terre arable, et qui veut prendre ces connaissances les prend. Ce n’est pas notre volonté. Nous ne pouvons que souhaiter que de plus en plus de gens connaissent cette méthode. Tout le reste est le travail du Créateur.

De la leçon virtuelle, 08/04/2012

De zéro à Ein Sof (Infini)

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans chaque travaux pratiques, il y a plusieurs étapes: un début, milieu et une fin. Quelles sont les étapes du processus intégral? Pourquoi les gens doivent-il le traverser?

Réponse: L’intégralité est déjà Ein Sof (Infini). Vous savez comment calculer une intégrale: de zéro à l’infini. Ainsi chaque fois que vous essayer d’assembler le puzzle, de rédiger une question, et de trouver les solutions et les réponses aux questions, vous découvrez immédiatement une couche plus profonde de ce qui se passe. La nature est infinie dans sa profondeur, alors que nous ne n’analysons que la première couche puis la seconde etc. et elles se révèlent comme étant de plus en plus profondes.

Nous voyons que même ce qui fonctionne correctement et systématiquement dans les couches précédentes et le plus important en cycle (car un cycle, une répétition, qu’elle soit claire ou statique, est un résultat de chaque processus et de chaque plan qui a une base scientifique), alors c’est dans les couches plus profondes que nous découvrons les attributs, les lois,  les modèles précédents, car un tout ne fonctionne plus, mais il y a autre chose qui fonctionne. Si nous retournons à l’étape précédente, nous voyons qu’il fonctionne, mais à un niveau plus profond, cela ne fonctionne pas, parce que de toutes nouvelles relations apparaissent entre les entrées et les sorties. Il y a vraiment une extraordinnaire découverte dans la profondeur de la conscience de la psychologie humaine.

D’une discussion sur l’éducation intégrale n°17 du 28/2/12

La naissance de quelque chose de nouveau

Dr. Michael LaitmanDans notre monde actuel  nous sommes tous connectés que nous le voulions ou pas, et ceci est dangereux parce que cela peut conduire à l’explosion et à une guerre mondiale. Beaucoup en parlent déjà mais il n’y a pas de solution

Si l’ego a déjà terminé son développement et ne nous permet pas d’avancer plus longtemps, alors la pression qui se diffuse de ce système intégral, qui est entièrement interdépendant, ne pourra pas nous apporter quelque chose, et nous serons prêts à tout faire uniquement pour briser cette connexion. C’est la particularité de notre époque.

De nombreuses études montrent que nous avons déjà atteint un point particulier dans notre développement qui est sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Dans le passé, l’ego grandissant nous poussait constamment par derrière, et nous savions que la vie serait bonne pour nous et pour nos enfants. Mais aujourd’hui, nous ne pensons pas que nos enfants auront une meilleure vie que nous. Au contraire, d’ici peu nous aurons complètement épuiser les ressources naturelles, pollué l’environnement et serons à court d’air et d’eau purs. Il n’ a pas d’endroit où se développer.

Cette crise est l’essence de l’humanité, ce n’est pas un hasard si le mot crise en grec signifie naissance, un point de bifurcation d’où une nouvelle vie commencera. Alors en regardant notre situation actuelle, nous devons comprendre: qui y a t-il de nouveau ici, qu’est-ce-qui nous sera révélé?

Tout le problème est que jusqu’à présent nous nous sommes développés avec une seule force négative qui a façonné différents besoins en nous et nous poussait toujours à les satisfaire. La seconde force positive qui nous pousse et unit est absente en nous. Cette force n’existe pas dans notre nature, dans l’essence humaine. Peu importe ce que nous faisons, c’est toujours dans notre intérêt personnel, pour se servir des autres à leur dépens.

Alors où pouvons-nous atteindre cette seconde force? Après tout, notre corps et nos systèmes naturels sont construits sur la coopération de deux forces opposées! plus et moins, froid et chaud, pression et vide etc. Dans la nature minérale, végétale et animale, il y a toujours l’un contre l’autre et la vie se développe dans l’équilibre entre ces forces, en harmonie, dans l’absorption et l’émission correcte. Mais au niveau « humain » et au niveau de notre conscience, la force positive n’existe pas, seulement la force négative: Je veux constamment me servir de quelque chose si je vois et sens que quelque chose me manque.

De nos jours, nous sommes au sommet de cette tendance, et à ce point nous devons réaliser que nous manquons de la force positive. Elle ne viendra pas à nous instinctivement, naturellement, nous devons la développer en nous. Beaucoup de scientifiques étudient déjà ce problème. A l’institut ARI nous sommes en contact avec des milliers d’experts dans le monde entier. Ils sont tous d’accord sur ce point: que sans la force positive, nous ne serons pas en mesure de continuer. Où peut-on donc la trouver. La réponse est simple: Une personne doit se stabiliser et construire une nouvelle société.

C’est un fait connu, nous nous développons en société. Un enfant abandonné dans la forêt grandira comme un animal et ne deviendra pas une personne. Une personne est le résultat de la société humaine dans laquelle elle grandit. C’est pourquoi  nous nous soucions tant de savoir avec qui nos enfants jouent, dans quelle école ils iront et qui ils fréquentent, la société nous façonne.

Si nous voulons créér un nouvel homme qui vit en harmonie avec les autres, alors nous devons établir le bon environnement pour lui apprendre le mode de pensée intégral qui est basé sur le don et non sur la réception.

Aujourd’hui, alors que l’interconnexion globale grandit, nous sentons déjà les connexions entre les pays. Dans le futur, la pression sociale augmentera, nous devons tout simplement nous préoccuper de nous mêmes.

Tout dépend de si nous établissons cet environnement ou pas. Personne n’est heureux à l’heure actuelle. Les conflits sont plus intenses et le désespoir grandit. Il n’y a pas d’autre choix. Il est temps de développer l’éducation intégrale, de tirer la force positive. Alors nous découvrirons que la crise actuelle ne fait révéler la négativité que pour la positivité  soit placée en face d’elle. De cette façon notre société (à tous les niveaux), comme la nature, sera basée sur deux forces: la positive et la négative. Au milieu, dans la connexion, en équilibre entre elles, nous trouverons une nouvelle vie, le véritable niveau « humain ».

Nous ressentirons l’harmonie dans la nature qui nous est cachée parce que nous ne travaillons qu’avec qu’une force. En nous élevant au dessus de la nature minérale, végétale et animale, et en travaillant au niveau humain en acquérant de façon indépendante la force positive et de l’équilibrer avec la force négative,  nous ferons connaissance avec le système parfait de la nature et découvrirons la force qui nous dirige en coulisse. Nous découvrirons soudain un grand système qui a créé la vie et qui la gère. Nous commencerons à nous développer consciemment en découvrant ces forces et avancerons avec elles.

Ainsi notre situation actuelle est en faite notre naissance. Tout dépend de nous, et de comment nous nous conduirons pour organiser l’éducation intégrale. Ce n’est pas un hasard si la crise est globale et variée, elle inclut tout et tout le monde, et nous devons trouver le point d’équilibre général pour la compenser.

Ensuite nous serons vraiment heureux. Nous commencerons à découvrir l’éternité de la nature, et sentirons que nous sommes au niveau humain, qui est indépendant de notre corps. Dans notre conscience nous élèverons au dessus de lui, et découvrirons le niveau de connaissance de la nature qui gère tout l’univers. De nombreux scientifiques en parlent de nos jours, en particulier ceux qui étudiant la physique quantique.

Finallement l’éducation intégrale nous ouvrira de nouveaux horizons dans la science, la culture, la société, et la famille par lesquels nous acquérons et créérons une nouvelle dimension de la vie et nous assurerons un meilleur avenir.

Du cours donné au Chili le 1/5/12 « Atteindre la connexion intégrale »

La compléxité de l’interaction intégrale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout en étudiant dans le groupe, les gens ressentent une sorte de gène parce que de nouveaux instruments, mécanismes et expériences sont recquis dans la coopération intégrale mutuelle. Une personne a été habitué à vivre et travaille d’après un certain programme.

Tout d’un coup elle découvre que le programme a changé. Les gens sont assis en cercle et leur rôle est tout simplement de discuter entre eux, d’apprendre à se connaitre, de voir les autres. Une personne commence à s’inquiéter et à demander: Dites moi que faire? Où allons nous?

Réponse: Le fait est qu’ils se retrouvent enfermés en eux mêmes, et nous devons développer une nouvelle approche vers un nouveau dialogue intégral les uns envers les autres.

Une personne se sent vraiment concernée et anxieuse. Elle voit soudain qu’elle n’est pas prête pour la coopération intégrale parce qu’elle pense différemment.

La chose intéressante à propos de la coopération est que nous devons simplement découvrir notre interdépendance mais ceci ne peut pas être de façon hierarchique ici, et c’est très compliqué. Nous avons l’habitude de penser que quelqu’un m’est légèrement supérieur et que je suis légèrement inférieur, je peux me cacher et le temps voulu, je sors et déclare que je n’existe pas. Telle est notre façon de communiquer socialement.

Ici cependant, nous devons établir une nouvelle infrastrure qui doit être entre nous et nous en chacun de nous. Nous ne devons pas placer les gens hierarchiquement, car chacun représente une petite partie individuelle, qui ensemble forme la société. Dans une société de coopération intégrale, c’est ce que nous formons en dehors de nous mêmes, quelque chose qui est autour de nous, extérieur. Chacun entre dans cette société en tant que petite partie intégrale et se fond dans les autres.

C’est pourquoi, les gens trouvent que de sortir d’eux-mêmes est très difficile à vivre: Je suis dans la société et en fait partie; « moi » et « eux » sont la même chose. Il n’existe pas une telle chose que le « moi » et non plus ensuite « nous », parce « nous » est juste un calcul, un nombre, alors qu’une intégrale est la somme dans laquelle tous les éléments s’ajoutent et ne sont donc pas des entités séparées qui se réunissent mais c’est une toute nouvelle entité dans laquelle l’indivité disparait et l’unité apparait.

C’est une expérience difficile et ce n’est pas facile pour tout le monde de s’y habituer, je dirai même, la supporter. La personne doit traverser des souffrances, parce que vous êtes comme si vous aviez coupé une partie de vous mêmes. Vous entrez dans le groupe et vous vous perdez en lui: où est le « moi », où sont tous mes éléments, mes tendances naturelles? C »est comme si vous n’existiez pas, et le résultat est quelque chose de général. Qui plus est, ce n’est pas notre « somme », nous n’arrivons pas à une opinion commune, mais soudain une sorte de partenariat nait entre nous, qui existe de par lui même.

Je comprends que gens qui atteignent cela et se sentent un peu mal, nous devons nous y habituer.

Ils ont besoin d’une sérieuse préparation théorique et d’étudier. Nous devons leur montrer que c’est ainsi que notre société, qui est née d’un élément, d’une goutte de sperm intiale quelque part dans le passé, devrait être. Elle a grandi et atteint plusieurs milliards de personnes qui doivent à présent se réunir. Elles ne se détruisent pas elles mêmes à leur niveau de fonctionnement matériel, mais elles doivent parvenir à un état dans lequel elles seront une image d’une seule créature.

La Nature nous pousse vers cette proximité, où chacun se sentira comme un tout, s’incluant lui même bien évidement. Il n’y a pas d’intégral, de différenciel ni de somme.Cela quelque chose d’entièrement nouveau, une nouvelle société qui a émergé d’un terrible état généré par la crise globale.

D’une discussion sur l’éducation intégrale n°17 du 28/2/12