Se sentir heureux de chaque opportunité de se connecter

Dr. Michael LaitmanEn agissant contre notre ego et en se connectant plus fortement, nous passons par 125 degrés d’ascension, divisés en Sefirot, Partsoufim, et mondes. Plus fort nous nous connectons, plus nous ressentons la force intérieure qui nous relie, appelée le Créateur. Ainsi nous traversons cinq mondes : Assiya, Yetsira, Beria, Atsilout, et Adam Kadmon et nous nous élevons vers le monde de l’Infini. Nous apprenons à connaître tous ces états dans la sagesse de la Kabbale et à les incarner intérieurement dans la pratique.

Afin de s’acquitter d’y parvenir plus efficacement, nous avons des congrès. C’est très bien qu’il y ait des gens de partout dans le monde qui ne connaissent pas les uns les autres dans la salle des congrès : hommes, femmes, étudiants avancés qui ont étudié depuis des années, et ceux qui ont juste entendu parler de la sagesse de la Kabbale, comme s’ils se retrouvaient tous « par hasard » à ce congrès. La connexion entre tous est possible et ne nécessite aucune préparation préalable.

Si nous essayons de nous connecter pratiquement, nous commencerons à ressentir que quelque chose se passe à l’intérieur : Une force spéciale se révèle entre nous, qui semblait ne pas exister auparavant et que nous ne ressentions pas. Cette force ne se révèle que dans notre monde, quand nous commençons à travailler, par l’application effective de l’avis des kabbalistes, nous découvrons alors la force de connexion entre nous.

Par conséquent, les kabbalistes se réjouissaient de toute occasion permettant de se connecter. Ils ont compris que grâce à cette action, nous pouvons atteindre la correction et voir la réalité spirituelle qui est au-dessus de nous, découvrir la force qui nous dirige et nous conduit vers un certain but.

C’est la seule façon que nous puissions nous regarder d’en haut, tout en regardant ceux qui existent dans des corps matériels, et c’est la seule façon de découvrir les mondes supérieurs, les états qui sont au-dessus de ce monde. C’est la seule façon que nous puissions voir que ce monde n’est pas réel et que nous puissions recevoir de nouveaux attributs, de nouveaux sens, nous permettant de voir la dimension spirituelle supérieure qui s’élève au-dessus du monde corporel, et nous permettant de vivre dans les deux mondes en même temps . Nous ressentons cela au point que nous commençons à ressentir l’éternité et la perfection et n’avons pas peur de la mort du tout.

Nous ne ressentirons pas quand notre corps mourra, tout comme nous ne sentons rien lorsque nous nous coupons les cheveux ou les ongles. C’est parce que le corps physique appartient au niveau animal, tandis que les cheveux et les ongles appartiennent au niveau végétal, ce qui signifie un niveau inférieur. Donc, si nous nous élevons à un niveau supérieur, appelé le degré humain, symbolisé par la connexion entre nous, nous cessons de nous inquiéter de perdre notre corps bestial, le corps peut vivre ou mourir, alors que nous existons à un niveau supérieur d’existence, que nous avons atteint.

C’est ce que nous devrions atteindre et c’est le but de la sagesse de la Kabbale : nous élever au niveau suivant, à l’existence éternelle de telle sorte que nous ne vivions pas dans un corps bestial, mais que nous vivions la vie de l’âme. L’âme est le sentiment qui est créé au sein de notre connexion. Donc le but de toutes ces explications est d’atteindre un seul objectif – la connexion.

Nous effectuons l’action de nous connecter dans les congrès, de sorte qu’à travers elle, nous ressentions la vie spirituelle, comme une petite partie de la correction générale. Ainsi, nous créons le système d’Adam HaRishon (le premier homme), en réunissant ses éléments et en découvrant la vie spirituelle dans laquelle le système supérieur, l’âme générale vit.

Du congrès du Brésil 04/05/12, Leçon 1

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