Daily Archives: 20 mai 2012

Les secrets du cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le but de notre travail lors de l’atelier est clair: nous ouvrons notre cœur à l’autre, nous nous rapprochons, nous nous connectons.

Réponse: Vous apprenez à comprendre ce que signifie un groupe. Avant cela, vous aviez seulement entendu ce que c’était. Mais ici, je l’espère, vous avez commencé à sentir que des propriétés spéciales sont intégrées dans le groupe, que vous ne serez pas en mesure de contrôler seul. En écoutant spécifiquement  votre ami et qu’importe ce qu’il dit car il peut ne rien savoir  du tout  (il peut être dans le groupe depuis un ou deux mois), vous entendrez dans ses mots ce que vous avez besoin d’entendre.

Question: Il y a aussi une autre forme de travail en groupe, lorsque le texte est tout simplement lu et qu’aucun commentaire n’est donné. Quelle est la différence? Quand allons-nous appliquer ce genre de travail?

Réponse: Il s’agit d’une question très sérieuse.

En général, comment pouvez-vous discuter de quelque chose entre vous lorsque vous vous situez dans un grand cercle et dire quelque chose? Vous pouvez également parler de vous, de vous-même, sur la grandeur du groupe, la grandeur de l’objectif, du rassemblement, ou pourquoi vous êtes venu au congrès.

Le plus important est de ne pas parler de ce qu’il y a dans votre cœur à un moment donné. Vous ne donnez pas libre cours à ce que vous ressentez en ce moment. Comme dans notre monde, vous ne voulez parler à personne de vos sentiments les plus profonds, des secrets personnels, et c’est la même chose ici. C’est à dire, je ne parle pas de ma relation avec le Créateur qui ne regarde que moi. Pour tout le reste- cela ne fait aucune différence.

Question: Lorsque nous travaillons de façon indépendante dans le groupe, qui nous aidera à temps à nous arrêter et à parler du fond du cœur, non de l’esprit?

Réponse: N’ayez pas peur de vous tromper. Ce n’est pas important. C’est tout à fait sans importance!

Ceux qui étudient pendant un mois ou deux peuvent se réunir dans le groupe et essayer de discuter de quelque chose entre eux, à marmonner comme des enfants-ce n’est pas important. Ils grandiront toutefois, s’ils ne font que ce qui est nécessaire. Aucune connaissance préalable n’est requise d’une personne, rien. Le plus important est d’agir simplement, de grand cœur, et naïvement, et puis tout ira bien.

Du congrès de Vilnius, le 25/03/2012, atelier  n°4

Les grandes règles de l’équivalence à la Nature

Dr. Michael LaitmanL’homme finalement se rend compte qu’il n’est pas le maître de la nature et cette nature est le pouvoir suprême du monde. Ainsi, il est nécessaire de baisser nos têtes et de respecter ses lois.

Les règles de la nature à laquelle nous devrions devenir équivalents dans tout ce que nous faisons sont les suivantes:
• La Nature fonctionne avec la lumière du soleil
• La Nature utilise seulement l’énergie nécessaire
• La Nature apporte la forme, selon la fonction
• La Nature recycle tout
• La Nature récompense la coopération
• La Nature est basée sur la variété
• La Nature requiert de l’expérience dans des conditions précises
• La Nature limite les excès de l’intérieur
• La Nature révèle la puissance de la restriction

Toutefois, la Kabbale explique que, par le maintien de ces lois, nous nous détournons des créatures mauvaises vers les créatures neutres. Si nous corrigeons nos qualités égoïstes antinaturelles en qualités altruistes, nous allons atteindre le sommet, au niveau éternel et parfait de la nature.
Source: l’éducation intégrale

Une note de la plus haute importance

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » p. 137: De ce qui précède, vous apprendrez que la Sainte Torah, dont la grandeur est sans fin, n’émanait pas ou ne surgissait pas avant Lui comme cela nous apparait  ici dans ce monde, car il est connu que « La Torah et le Créateur sont un , « et ce n’est pas du tout évident dans la Torah de notre monde.

Question: Si le Créateur est complètement caché, comment pouvons-nous parler de la vraie Torah? Après tout, la «Torah» est la correction.

Réponse: C’est pourquoi nous parlons de la Torah de notre monde. La « Torah » est l’essence, la connexion au Créateur. Le «Créateur» est la Lumière générale, mais la «Torah» est des lumières partielles qui révèlent le désir, qui le corrige et qui le rempli.

Dans notre monde, il y a un moyen qui nous permet d’atteindre la Lumière, le Créateur. Nous ne sommes pas enfermés dans les désirs, nous sommes activés par une illumination légère. Supposons, que je boive du thé et que j’en éprouve du plaisir; en d’autres termes, il y a une lumière, qui correspond à mon désir, et je travaille avec elle: je veux ou ne veux pas, j’accepte ou je rejette. Nous parlons de micro-portions de la Lumière qui peuvent être obtenues dans les désirs égoïstes de notre monde.

En outre, il existe un degré, précédant le monde spirituel. C’est quelque chose de complètement différent, l’état de Lo Lishma, quand dans le désespoir, je commencer à utiliser mon matériel, mes désirs égoïstes pour atteindre le don sans réserve. Et bien que mes motivations soient douteuses, cela est déjà la connexion, la possibilité d’appliquer des efforts sur le chemin.

Ainsi, on m’a donné l’extrémité du fil. Comme si les kabbalistes m’avaient laissé une «note», et si je l’utilise comme prévu, en suivant leurs conseils, alors j’établis une connexion avec eux, et ils m’aident comme les adultes aident un enfant.

On m’a donné un désir initial, le point dans le cœur ou des troubles, à partir desquels j’ai besoin de m’échapper. Je fus réveillé, et je ne suis pas seulement un «animal», l’esprit et le désir, Reshimot, états intérieurs et situation extérieure, la peur pour l’avenir du monde, et mon propre avenir se réveille en moi. La fondation a été posée.

Et après, quoi qu’il arrive, à un moment donné j’aurai besoin de ce que l’on appelle l’aide du ciel. Et la recherche va m’aider à trouver la vérité, la Lumière qui ramène vers le bien.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 17/05/12, L’étude des dix Sefirot

Gravir le sommet de la pyramide

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment dois-je ressentir mon groupe à la suite de l’atelier?

Réponse: Le groupe est «un» parce qu’une âme a été créée. Et plus je révèle la structure d’une seule âme, plus je révèle le groupe.

Un groupe n’est pas un concept matériel, ce n’est pas dix corps physiques assis en cercle. Le groupe est ce que nous construisons au-dessus notre égoïsme par l’intermédiaire du lien entre nous, en minimisant notre ego et en élevant l’importance de la connexion, le Créateur, la Lumière. De la partie la plus éloignée, nous prenons ces deux points opposés, élevant l’importance du don sans réserve, de  l’amour, et de la connexion, là-haut, nous commençons à nous sentir comme un.

Chacun ne se sent pas lui-même, mais l’un collectif, à l’extérieur de son corps, de ses pensées et de ses désirs. Nous ne ressentons tous que ce désir et qu’une pensée «comme un seul homme avec un seul cœur. » C’est ce qu’on appelle le groupe.

Si chacun agit comme cela au cours de l’atelier, nous construisons une position commune dans notre groupe, qui commence à rassembler toutes les autres «unités» dans la salle, formées à partir de chaque cercle ou abordant la question. Alors je vais commencer à sentir à travers ce capteur toutes les âmes du juste présent dans le monde spirituel. Cela devient mon récipient avec lequel je travaille dans le monde spirituel.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 17/05/12, « Discussion sur les congrès passés »