Monthly Archives: mai 2012

Seulement vers l’avant et non pas un pas en arrière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Y a t-il une différence entre faire une alliance avec le Créateur et avec un ami?

Réponse: Il n’y a pas de différence, mais avec le Créateur cela n’est possible qu’à la condition que l’alliance soit authentique et éternelle. Cependant, avec un ami c’est juste un jeu pour l’instant. C’est toute la difficulté, dans la spiritualité seulement un désir parfait est accepté, ce qui signifie celui qui est absolu et éternel, et vous ne pourrez pas revenir dessus.

Si une personne monte au degré suivant, cela signifie que sa demande ou sa requête pour qu’elle soit acceptée doit être parfaite, cela signifie qu’elle veut vraiment cela.

Nous renouvelons sans cesse notre alliance, comme si on en faisant une nouvelle. Mais si une personne s’élève à un certain degrés de l’alliance, elle ne peut plus en tomber. Quand il me semble que je tombe, cela signifie que je reçois des conditions plus difficiles pour préserver l’alliance, comme un contrat renouvelé. Et j’ai perdu l’endroit où obtenir les forces pour continuer ce contrat.

Le Créateur applique constamment les conditions plus sévères, tandis que nous devons nous adapter à ce contrat renouvelé avec les conditions nouvelles. Toutefois, si une personne utilise le groupe, les études, et la diffusion correctement, alors elle trouve aussi des désirs et des forces supplémentaires, elle apprécie le nouvel état comme un autre plus élevé, et surmonte donc les difficultés.

Nous devons voir tout ce passe dans la vie de ce point de vue. Toutes les situations les pires et les plus stupides viennent à nous dans un seul but: nous apprendre quelque chose et nous faire avancer.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 29/05/12, Les Écrits du Rabash

L’industrie pharmaceutique en crise

Dr. Michael LaitmanAvis ( Smitha Mundasad, de BBC News ): « Il y a un demi-siècle, pendant l’ère d’or de l’industrie pharmaceutique, on nous a accordé d’innombrables pilules pour abaisser la pression artérielle, contrôler la glycémie et de se débarrasser des infections. Mais aujourd’hui, il en coûte environ 1 milliard de dollars pour mettre sur ​​le marché un nouveau médicament, un processus qui peut prendre 15 ans.

« L’industrie fait face à de multiples crises car les budgets sont serrés et des défis scientifiques difficiles surgissent.

«Les universitaires et les groupes de patients sont concernés, nous n’aurons pas les médicaments nécessaires pour traiter les maux à venir.

«L’année dernière, la directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, Dr Margaret Chan, a averti que le monde se dirigeait vers une« ère post-antibiotique ».

« Elle a soulevé des craintes que de nombreuses infections courantes pourraient ne plus avoir de remède et pourraient une fois de plus« tuer sans relâche ».

« Les principaux problèmes, a suggéré le Dr Chan, incluent notamment la résistance croissante aux antibiotiques.

Et comme la population vieillit, beaucoup d’entre nous vont se battre avec des maladies neurologiques comme l’Alzheimer et la maladie de Parkinson, où de nouveaux médicaments font également défaut. …

« Le Pr. Paul Workman à l’Institut de recherche sur le cancer pointe un autre problème pressant »: avec les problèmes de la crise financière, il s’est développé une sorte de vide que nombre d’entre nous décrivent comme «la vallée de la mort».

« C’est la vallée entre la recherche fondamentale et l’innovation d’une part, et l’intérêt du patient et le succès commercial de l’autre, avec ce gouffre entre les deux dans lequel il y a un manque de financement et un grand nombre d’échecs ».

« Il souligne qu’ils ne font pas tout tout seul, souvent en partenariat avec des entreprises plus petites et plus grandes dans des étapes ultérieures. …

« Ce que tous ces nouveaux modèles de développement de médicaments ont en commun, il semble, est la collaboration – en présentant peut-être un changement culturel pour une industrie dont beaucoup de gens croient qu’elle a eu la concurrence au centre de son travail.

«Mais, dit le professeur Vallance, alors qu’il y a nécessité d’une plus grande collaboration dans les premiers stades de développement de médicaments pour certaines des maladies les plus complexes, qui se transformeront en compétition à un stade ultérieur.

«Il y aura une concurrence féroce pour obtenir le meilleur médicament d’abord, pour vous assurez de faire la bonne sélection et montrer que vous avez le meilleur traitement. »

Mon commentaire: la médecine et l’industrie pharmaceutique apparaissent comme les plus grandes organisations commerciales face au serment d’Hippocrate. Que pouvez-vous attendre d’eux? Les gens ne font plus confiance aux  médecins, qui prescrivent des médicaments rentables à leurs organisations, mais pas utiles au patient. En toute chose, l’égoïsme travaille contre nous!

Le manque de temps: bien ou mal?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le psychisme humain est conçu de sorte qu’il permette à une personne d’estimer avec précision son temps de parole: si on lui donne trois minutes, elle parlera pendant trois minutes, si on lui donne une heure, elle parlera pendant une heure.

Quelle attribution de temps est-elle préférable : un peu un manque de temps ou bien le temps devrait-il être suffisant pour que tout le monde puisse parler?

Réponse: Certes, il devrait y avoir un petit manque de temps, mais cela devrait être juste un peu. Ce n’est pas bon quand les gens sentent qu’ils ont juste commencé à parler.

Habituellement, chaque question tourbillone dans l’air comme dans une spirale: en devenant plus profonde, et meilleure, et plus encore. Par conséquent, il n’y a jamais assez de temps.

Toutefois, nous devons comprendre que, en général ceci nous est donné seulement  pour le «coup d’envoi » de  l’unité entre nous, mais ensuite tout cela doit passer dans le cours quotidien.  C’est là  que nous réalisons tout ce que nous avons créé, ce que nous avons engendré lors de l’atelier.

Du cours virtuel de Kabbale du 20/05/2012 , «Fondements de la Kabbale »

Qu’est-ce qui naît dans le centre du groupe ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : A quoi donnons-nous tous naissance dans le centre commun du groupe ?

Réponse : Chaque fois, dans le centre du groupe, nous donnons naissance à la force de connexion, à l’unité, à la garantie, au désir de donner, et à l’amour au-dessus de notre égoïsme, basé sur ce dernier, mais au-dessus de lui. Ainsi, nous créons les conditions pour la révélation de la Lumière supérieure, une place pour la révélation du Créateur. Ce lieu est appelé Shekhina, parce que Shokhen, le Créateur, dresse son trône en elle.

Le centre du groupe, vu sous l’angle des désirs, est la sensation selon laquelle nous voulons connecter tous ces désirs ensemble. L’homme voit que le monde entier dépend de lui, et d’autre part, il voit à quel point il dépend du monde entier. Il s’agit d’un double sentiment. Un instant, je me sens en face d’un système parfait, l’instant d’après, je vois que le système est entièrement brisé, à cause de mon manque de participation en lui.

Nous révélons toujours deux qualités diamétralement opposées. Mais, en les rapprochant, en les équilibrant avec la Lumière supérieure, nous parvenons à une ligne médiane. Cette ligne médiane comprend en elle-même une multitude de composants, elle n’est pas nécessairement un chemin direct, mais quelque chose au milieu entre la ligne de droite et la ligne de gauche. Il ne s’agit pas simplement de leur moyenne, mais d’une d’une harmonisation à 100%. Un voleur à 100% et un altruiste-philanthrope à 100% se connectent en un point central et utilisent les deux qualités dans toute leur puissance, non pas à moitié.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 22/05/12, « Discussion sur l’atelier »

Se connecter par la commande centrale

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que notre réalité collective existe, ou est-ce que chacun construit sa propre réalité individuelle ?

Réponse : Notre réalité collective  seulement si nous nous sentons vivre dans un seul monde, mais tout le monde le ressent différemment. Nous ne pouvons même pas mesurer à quel point notre sensation de ce monde est différente. Dans notre superficialité, nous ne pouvons pas nous inclure mutuellement dans les désirs des autres, je ne peux pas entrer dans votre désir et vous ne pouvez pas entrer dans mon désir. Chacun a son point élémentaire, qui détermine le caractère unique de sa personnalité, point qu’il a reçu du Créateur.

Le Créateur est notre dénominateur commun, le facteur qui nous unit. Nous ne pouvons nous connecter qu’à travers Lui. Par conséquent, le centre du groupe est le point de départ de ce lieu, qui est appelé le Créateur, ou un désir dans lequel Il est révélé.

Ce n’est que dans ce point central, que nous pourrons nous comprendre les uns les autres, et qu’en même temps, nous découvrirons que nous ne pourrons jamais sentir ce qui se passe réellement dans le désir de l’ami et ce qu’il ressent. Nous nous connectons les uns aux autres que par le Créateur, même si cela se fait inconsciemment !

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 24/05/12, « discussion sur l’atelier »

Le paradoxe du choix

Dr. Michael LaitmanOpinion (Barry Schwartz, psychologue): « Barry Schwartz s’attaque à l’un des grands mystères de la vie moderne: Comment se fait-il que les sociétés  très florissantes – où les individus ont  plus de liberté et de choix (personnel, professionnel, matériel) que jamais auparavant – vivent actuellement une quasi épidémie de dépression? La sagesse conventionnelle nous dit que plus il y a de choix mieux c’est, mais Schwartz prétend le contraire : il démontre de manière convaincante que l’abondance de choix dans le monde occidental d’aujourd’hui nous rend effectivement misérables.

«Un choix infini est paralysant, soutient Schwartz, et épuisant pour la psyché humaine. Cela nous conduit à définir des attentes déraisonnablement élevées, à remettre en question nos choix avant même que nous les fassions et de nous rendre seuls responsables de nos échecs. Trop de choix …  tuent le bonheur. …

«La dépression clinique a explosé dans le monde industriel lors de la dernière génération. Je crois que l’un des facteurs importants – bien que non le seul – de cette explosion de dépression, et aussi du suicide, c’est que les gens ont des expériences décevantes, parce que leurs attentes sont si élevées, et que lorsqu’ils doivent analyser pour eux-mêmes ces expériences – pas la seule, mais une importante, ils pensent qu’ils sont  en être responsables. Ainsi, le résultat final en est qu’en général nous faisons objectivement mieux, et que nous nous sentons malgré tout encore plus mal. …  »

«Si une partie de ce qui permet aux personnes dans nos sociétés de faire tous les choix que nous faisons, était transféré à des sociétés dans lesquelles les gens ont trop peu d’options, non seulement la vie de ces gens-ci serait améliorée, mais la nôtre serait également améliorée. C’est ce que les économistes appellent « une redistribution équitable des revenus ». Tout le monde serait mieux loti – non seulement les pauvres – à cause de cet excès de choix, ce fléau qui nous frappe. »

Mon commentaire : En tout cas, l’intégration rationnelle et la redistribution (le fait d’équilibrer) offre toujours des avantages à tout le monde, même selon les lois de l’économie.

Qu’est-ce qui est important: un commun accord ou une impression commune?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Faut-il spécifiquement préparer les gens à maintenir l’ordre durant les ateliers?

Réponse: Un ami, qui a déjà participé à des séminaires, qui ressent et comprend leur essence et leur signification, peut faire cela.

Le groupe peut choisir un sujet de discussion à l’avance, et la personne responsable de l’ordre peut s’asseoir à l’extérieur du groupe et observer l’ordre lors de la discussion.

La chose principale est pour nous de parvenir à un sentiment commun à la fin de la discussion, et non pas à commun accord: nous n’avons pas à donner votre avis. Chacun d’entre nous, avec ses opinions, veut parvenir à l’unité au-dessus de ces opinions, qui peuvent être tout à fait différentes; nous pourrions même ne pas être en mesure de nous comprendre les uns les autres, mais si chacun de nous assume spécifiquement, cela nous aidera à nous unir et voilà : c’est suffisant.

Nous ne devons jamais tenter de nous convaincre les uns les autres! Nous pourrions être en train de parler d’un certain problème, tout le monde va exprimer son point de vue, ils seront complètement différents et déconnectés, mais à la fin nous voulons nous réunir pour notre « moi » commun,  nous voulons y parvenir.

Question: Nous avons examiné de nombreuses nuances, mais tout cela disparaît lors d’un séminaire. Où pouvons-nous lire et voir une liste de ces règles et  de ces questions avant un séminaire?

Réponse: Dans votre cœur. Cela n’existe nulle part ; vous ne pouvez pas le lister. Et si vous commencez à le lister, encore mille questions se posent, et cela va continuer sans fin.

Les questions doivent apparaître dans le cœur, et la réponse doit être reçue là-bas sans discussion.

Du cours  virtuel du 20/05/2012, «Fondements de la Kabbale »

Une formule de la vie

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes ont écrit leurs  livres pour deux groupes de personnes:  pour le groupe appelé «le niveau des ancêtres », des gens comme eux qui ont atteint la spiritualité et qui seront enrichis par ces textes et qui se connectent afin qu’ils puissent effectuer des corrections dans le système général, préparant ainsi notre ascension, et ils ont également écrit pour « le niveau des fils », c’est-à-dire nous, afin de nous donner quelque chose à retenir par quoi nous pouvons tirer la Lumière qui ramène vers le bien.

Nous sommes dans le même système, mais nous ne pouvons pas évoquer son influence sur nous par nous-mêmes. En même temps elle nous influence par elle-même, et nous avançons par la souffrance. Mais si nous évoquons les Lumières, nous hâtons le temps et commençons à avancer plus vite en rendant le chemin plus facile.

Comment pouvons-nous faire cela? Selon les conseils des kabbalistes, nous effectuons des actions différentes qui sont de qualité similaire à ces conseils. Leur attribut est le don sans réserve et ainsi en fonction du niveau et de l’état où nous sommes, nous devons exprimer notre volonté de donner sans réserve. Nous  nous donnons mutuellement des « cadeaux », nous nous connectons, nous  en parlons pendant les  cours, et nous précisons  les mots des kabbalistes. Ensuite, nos penchants, nos désirs, et nos efforts s’adaptent au système qu’ils décrivent. Nous voulons savoir ce que nous étudions, nous voulons que cela soit révélé en  nous, et ensuite les Lumières viennent à nous ; elles sont encore non révélées, mais nous «entourent », et nous rapprochent de la révélation.

Donc, tout notre travail, toute notre vie, et toute notre existence doivent être destinés à évoquer la Lumière qui ramène vers le bien C’est ce qu’on appelle «étudier la Torah ». Il est dit:« J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice pour lui, puisque la lumière en elle ramène vers le bien ». Nous fonctionnons  selon cette formule. Nous devons examiner toutes ses composants pour les utiliser correctement, pour corriger chaque composant et la formule dans son ensemble.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Beaucoup de chemins mènent au Créateur

Dr. Michael LaitmanL’homme ressent des désirs, qui montent en lui, et grâce à eux, il perçoit la réalité, la ressent et vit en elle. La perception du monde dépend des données d’information (Reshimot) révélées à une personne et c’est pourquoi les gens ne se comprennent pas les uns des autres. En effet, chaque personne voit, sent, perçoit et interprète ce qui se passe en fonction de ses propres besoins.

Outre cela, il n’y a pas deux moments semblables, puisque de nouveaux désirs émergent en nous, tout le temps et en conformité avec eux, nos pensées font de même. Cela signifie que la perception de la réalité change constamment : Une personne ne reste jamais la même personne. De ce fait, nous devons comprendre que nous n’avons pas la possibilité de nous juger dans nos propres états, et a fortiori de juger les autres.

C’est ainsi, parce que chaque personne est contrôlée par ce bourgeonnement de désir qui s’éveille en elle à ce moment-là. La seule décision est d’apprendre à s’orienter vers un lieu commun et l’unité, au-dessus de tous ces désirs. Et si chacun de nous se connectait mutuellement l’un à l’autre, alors nous pourrions atteindre un «dénominateur commun», appelé le centre du groupe, l’unité, le point de connexion, Malkhout, la collection de toutes les âmes, le désir pour le Créateur (la Knesset d’Israël).

Il est impossible de juger des qualités particulières et des perceptions de chaque personne à un moment donné, car cela est prédéterminé d’En-haut. Certaines personnes viennent étudier parce qu’elles veulent recevoir des connaissances et ainsi elles mémorisent automatiquement ce qui est écrit. Il y a celles qui recherchent de nouvelles perceptions et les possibilités de découvrir la Lumière supérieure, les anges et les esprits.

Il ya des gens qui, par leur nature, sont plus près de cette méthode et, qui instinctivement sont attirés vers l’unité, tandis que d’autres, après avoir parfaitement étudié tous les articles sur le groupe, ne peuvent néanmoins pas comprendre que cette méthode parle d’eux et qu’ils doivent la réaliser par eux-mêmes.  Sinon, ils sont d’accord pour la réaliser, mais purement extérieurement, comme des rites religieux, au lieu d’investir leur cœur dans celle-ci.

Tous les gens sont différents, et sur cette base, nous ne pouvons juger personne. Son comportement est dérivé de la racine de son âme et il y a de nombreuses routes qui mènent vers le Créateur. C’est pourquoi seul le désir d’être sous l’influence maximum d’un environnement correct est nécessaire à chaque personne ; cela l’aidera à aller de l’avant, sur son propre chemin, à son propre rythme, et advienne que pourra !

Nous devons être plus patient et tolérant les uns envers les autres, concernant le développement spirituel. Car ici une personne ne possède la liberté de choix que dans le fait de rejoindre un environnement correct. Et cela dépend du type de Reshimot qui sera révélé en ceux-ci et de la sorte de lumière qui l’influencera. Le rythme et l’ordre l’inclusion dans le groupe sont très différents d’une personne à l’autre.

Il y a des personnes qui saisissent ces principes très rapidement et sont prêts pour l’unité. Toutefois, cela peut être parce qu’elles ont un désir faible, qui ne dépasse pas pour elles la valeur de l’unité. Alors que chez d’autres, Il peut y avoir un désir rigide et égoïste très fort, et c’est pourquoi il est si difficile pour elles d’accepter que l’objectif spirituel complet se révèle dans l’unité avec les autres.

Elles n’arrivent pas à attacher de l’importance à la communauté et c’est pourquoi elles avancent d’une autre manière, pour la plus grande partie dans l’obscurité, dans la dissimulation, avec beaucoup de difficultés. Cependant, plus tard, tout à coup, se produit un bond en avant.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 23/05/12

Atteindre la grandeur de la nature

Si nous pouvions atteindre la vraie grandeur de la nature, il ne nous serait pas difficile du tout de renoncer à notre égoïsme et d’acquérir les mêmes attributs de don et d’amour que la nature.

La difficulté est que l’évaluation de la grandeur de la nature, qui donne naissance à tout et gouverne tout, ne dépend pas d’un individu, mais de son environnement. Si son environnement était imprégné de la grandeur des forces de la nature, les l’individu sentirait en lui assez de force pour surmonter son égoïsme.

Toutefois, lorsque l’homme voit avec quelle négligence son environnement traite la nature, ses lois et son objectif d’amener l’homme à l’équivalence avec elle, il ne tient alors pas compte de cette connaissance, puis arrête de la trouver importante, et finit par ne plus la ressentir du tout.

Par conséquent, recevoir l’importance de l’objectif (devenir équivalent à l’attribut de la nature du don et de l’amour) de l’environnement est une condition indispensable pour évoluer. Pour cela, l’homme a besoin de:

– Toujours écouter et chérir l’environnement de toutes les manières possibles ; pour cela, il doit se sentir comme étant le plus petit de ses amis, car seul l’inférieur reçoit du supérieur,

– S’efforcer d’accroître, à ses propres yeux, l’environnement, de façon quantitative et qualitative, d’être impressionné par l’importance de l’objectif ; pour cela, il doit  mettre en avant les vertus de ses amis et les honorer comme s’ils étaient les plus grands de la génération. Ainsi, l’environnement, considéré alors comme important, l’influencera, car la qualité est plus importante que la quantité.

Du Baal HaSoulam « discours de conclusion du Zohar«