Daily Archives: 28 juillet 2012

Apprenez-moi à vivre

Dr. Michael LaitmanOpinion (Mark Sandomirsky, psychothérapeute): «Les plus jeunes savent souvent plus que les personnes âgées. Le progrès technologique est très rapide, et la différence dans la perception du monde pour les enfants et les adultes est énorme.

« La soi-disant société pré-figurative fut formée, ce qui en principe s’explique facilement: les enfants traitent le domaine de l’information différemment, assimilent les données plus rapidement, alors que pour les adultes, les progrès de la technologie sont plus difficiles à suivre. C’est pourquoi un jeune de cinq ans peut facilement mettre en marche n’importe quel appareil électrique et dire à sa grand-mère comment l’utiliser.

« Et on ne pourrait que se réjouir de l’avancement d’une nouvelle génération, s’il n’y avait pas les problèmes découlant de cette distance entre les adultes et les enfants.

« La première distance est que la jeune génération développe l’illusion d’un accès à la connaissance: vous pouvez « googler » toute information et la trouver sur Internet. La seconde, c’est que leur sentiment de supériorité détruit l’autorité des adultes. Ces deux problèmes se concentrent spécialement à l’école, mais il est tout simplement impossible de les résoudre dans l’organisation scolaire actuelle. …

«Deux choses sont encore nécessaires pour l’apprentissage efficace des enfants. Tout d’abord, ils doivent se rassembler pour concourir les uns contre les autres, y compris dans l’évaluation, car la concurrence est le meilleur stimulant pour l’apprentissage. Deuxièmement, ils ont juste besoin d’un adulte qui serait leur autorité morale et le coordinateur des flux d’information.  »

Mon commentaire: Nous devons nous réunir,  non pas pour développer des compétences compétitives, mais pour développer un soutien mutuel et la compréhension que dans la société intégrale d’aujourd’hui, c’est précisément la coopération qui amène à la réussite.

Changer l’ancien programme

Dr. Michael LaitmanJe dois comprendre que, dans mes relations mutuelles avec les autres, la force positive est à l’extérieur, et la force négative est à l’intérieur de moi. ll n’est pas écrit par hasard, «le cœur de l’homme est mauvais dès sa jeunesse. »

C’est un problème de savoir comment nous nous percevons nous-mêmes et le monde. Nous imaginons naturellement que le monde est corrompu et que nous sommes corrigés. Nous prenons soin de nous-mêmes, nous pensons à ce qui est bon pour nous, et regardons tout sous l’angle de l’utilisation dans notre propre intérêt. Je m’inquiète constamment d’une seule chose: «Comment puis-je me sentir mieux ? »

Cet indicateur, ce programme interne, qui agit en permanence à l’intérieur de nous, est l’ego. Ce programme axe toutes mes pensées et désirs dans une seule direction: utiliser le monde dans mon propre intérêt.

Si j’imagine que mon disque dur, mon «fer», est mon point de départ, mes capacités, mes attributs, le potentiel de mes pensées et désirs qui sont en lui, alors l’ego est mon logiciel. Ce logiciel d’autosatisfaction fut installé en moi.

Mes attributs ne sont ni bons ni mauvais, mais mon logiciel  égoïste, qui me dirige, m’oblige à les utiliser dans mon propre intérêt et aussi au détriment des autres, car cela me permet de me sentir au-dessus de ceux qui sont autour de moi. C’est notre ego, le mauvais penchant. L’inclination elle-même est le «fer», et le mal est le logiciel, le supplément.

Maintenant, je dois changer ce logiciel du mal en bien. Le penchant reste le même, mais je change la méthode de son utilisation. Je vois que la quête sans fin dans mon propre intérêt ne fait finalement que de me nuire. Le mauvais penchant est mauvais pour moi, mais, quand je commence avec l’aide de l’environnement à le transformer en une bonne attitude envers les autres, cela me fait aussi réellement du bien.

Comment cela est-il possible? Pourquoi je me sens bien quand je traite bien les autres, et pourquoi je me sens mal quand je nuis à autrui? C’est parce que, de cette façon, je me rapproche de la vérité et commence à sentir que les autres et moi-même sommes la même chose.

C’est comme une mère qui « fusionne » avec son enfant. Cela nous rapproche tant que nous nous sentons comme un tout et nous nous fondons dans un nouveau système indissociable de relation mutuelle, en arrêtant de faire la différence entre ce qui m’arrive personnellement ou ce qui arrive à quelqu’un d’autre.

Ainsi, toute l’humanité devient une seule famille. Peut-être pas tout de suite, mais c’est un début, et nous comprenons déjà que cette approche est totalement basée sur la psychologie.

D’un «Discours sur l’éducation intégrale » 11/07/12