D’où prend-on l’envie de se lever du canapé?

Dr. Michael LaitmanDe la lettre n°13 du Rabash : Il faut toujours faire des efforts afin que la descente ne devienne pas un obstacle pendant une longue période et ne dure pas trop longtemps, mais pour se renforcer immédiatement, faire confiance au Créateur, et prier du fond de son cœur. Ainsi, si vous êtes tombé jusqu’au fond d’un puits profond, priez le Créateur.

Mais d’où doit-on tirer sa force au cours de la descente pour demander de l’aide au Créateur ? C’est ici que nous avons besoin du soutien de la société car l’homme n’a pas la force de soi-même. Sinon, ce ne serait pas une descente s’il avait la force de prier. Au contraire, c’était la meilleure situation pour lui.

Une descente ce n’est pas quand une personne sent qu’elle est entrée dans un état désagréable, dans les ténèbres, mais quand elle s’est séparée de son Créateur. Tout état où elle s’est séparée du Créateur est mauvais. Si elle ressent une connexion avec le Créateur, c’est bon, sans aucun lien avec la situation qu’elle a rencontrée, qu’elle fut agréable ou non.

Cependant, si elle se sent séparée du Créateur, comment peut-elle se tourner vers Lui? Ainsi, quelqu’un a besoin de l’influence de côté, de l’environnement qui le soutiendra. Et si une personne a été déconnectée du Créateur, ne ressent pas l’importance de la spiritualité, est prête à la dégrader, juste à perdre son temps, si elle n’a pas la force de s’élever au-dessus de la descente pour prier, mais qu’elle soit plutôt d’accord de rester «morte», alors à un certain niveau, elle a besoin d’utiliser les désirs des amis.

C’est comme un père de famille qui est fatigué, pas en bonne santé, mais il n’a pas d’autre choix: il doit se lever et aller travailler pour gagner la vie de ses enfants. C’est la même chose pour une personne qui utilise les désirs du groupe et se réveille à la prière.

Et s’il n’y a pas un tel lien dans le groupe et qu’elle n’est pas en mesure d’en recevoir les désirs, alors elle est d’accord avec la situation d’être «morte»et continue de rester allongée comme elle le fait. Tout dépend de la connexion au groupe, comme il est écrit: «Ce n’est pas le prisonnier qui se libère de la prison ». On a besoin des autres pour se sauver.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 08/08/2012

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