L’époque de la maturité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam: «Le temps d’agir»: Pendant longtemps maintenant, ma conscience m’a chargé de révéler et de créer un texte fondamental sur l’essence du judaïsme, la religion et la sagesse de la Kabbale, et de le diffuser parmi le nation, afin que les gens puissent connaître et bien comprendre ces matières élevées dans leur véritable sens.

Nous devons comprendre à quel point il est difficile pour un kabbaliste à agir en dehors de son cadre. Après tout, il y a d’importantes restrictions sur les révélations de la sagesse de la Kabbale.

Même maintenant, alors que cette sagesse n’a été encore que peu dévoilée, nous voyons que l’humanité a acquis de la sagesse de la Kabbale les fondements du niveau animal de l’existence dans de nombreux aspects. Elle a enrichi le monde par des méthodes différentes à travers l’histoire : par les philosophes grecs et par différents élèves qui répandirent la sagesse. Suite à cela naquirent les religions : d’abord le judaïsme, puis le christianisme, puis l’islam. Différentes croyances parmi les gens d’Orient découlent d’elle à l’époque d’Abraham.

Finalement, tout découle des miettes de la sagesse de la Kabbale, qui parle des forces opérant dans le monde et qui conduit une personne à la correction prédéterminée.

Sur cette base, les gens ont mis en place des approches philosophiques, des études métaphysiques, différentes doctrines théologiques, etc. Plus tard, ces modèles sont devenus de grands obstacles sur le chemin de la vérité. Les gens devinrent confus car ils prirent des descriptions systématiques détachées de la sagesse de la Kabbale et en firent des systèmes et des concepts différents selon leur entendement. Ainsi, ils tentèrent de confirmer leur propre exigence de vérité et de pouvoir, en niant l’exactitude de la Kabbale. Nous devrions apprendre de ces exemples : Les gens ont une perception systématique de la sagesse de la Kabbale et la transforment en quelque chose qui leur est bénéfique.

Pour cette raison, il était interdit de révéler la sagesse de la Kabbale. Après tout, si la Lumière est versée dans un récipient non préparé, appelé «fruit immature», cela empêche de recevoir la vérité ; ceci inspire la haine envers Israël et éloigne le peuple de la correction.

En conséquence, les sages étaient très prudents et ne révélaient pas la sagesse de la Kabbale. Même si une personne en avait entendu parler, elle ne pouvait obtenir aucune information à ce sujet. Ce n’est qu’au cours des trente dernières années que commencèrent à apparaître des livres de Kabbale dans les magasins mais pas partout. Avant, il était tout simplement impossible de les trouver.

En outre, les kabbalistes fixèrent des limites sérieuses quant aux étudiants potentiels et même répandirent des rumeurs négatives pour empêcher le peuple juif de s’approcher de la sagesse de la Kabbale. Si une personne n’y est pas destinée, si elle n’a pas un véritable désir brûlant, elle ne doit pas s’approcher de cette sagesse. D’abord, elle doit passer par certaines phases du développement, puisque nous sommes tous des parties d’un désir général qui mûrit peu à peu.

Aujourd’hui seulement, le temps où il n’y a plus rien à craindre est venu. Au contraire, nous devons répandre la sagesse de la Kabbale, ce qui signifie agir par des moyens opposés.

Dans l’ensemble, le Baal HaSoulam fut le premier kabbaliste à révéler cette sagesse aux masses. Il écrivit beaucoup pour le grand public, y compris le journal « La Nation » et d’autres articles. Qui sait quelles pensées, quelles préoccupations et quels efforts cela lui en a coûté, car il vivait à Varsovie au début du siècle dernier, quand il décida qu’il n’y avait pas d’autre choix et que nous devions nous tourner vers tout le monde.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 23/08/12, «Le temps d’agir»

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