L’enseignant formate l’élève

Dr. Michael LaitmanQuestion: comment la Lumière réfléchie développe-t-elle Malkhout?

Réponse : Le récipient de Malkhout est un minuscule grain dans lequel il n’y a rien. Il est le désir le plus petit, une particule élémentaire avec à l’intérieur des Reshimot (gènes d’information). Il est comme une graine sans vie qui a seulement l’espoir de voir le jour et c’est tout.

Mais quand Malkhout dans ce petit grain, lorsque le «microprocesseur» commence à calculer comment réagir au Créateur, en créant en lui la Lumière réfléchie, sa réaction envers le Créateur, il commence à ressentir dans la Lumière réfléchie le Créateur Lui-même. Le Créateur se révèle au sein de cette réaction.

Alors cette Lumière réfléchie, l’attitude de la créature envers le Créateur, avec l’attitude du Créateur envers elle, qui a alors été révélée au-dessus de ce grain, retourne dans le grain et le développe. Malkhout se développe ainsi, et non seulement elle se développe, mais elle prend aussi la forme du Créateur. Cette forme prend corps dans l’attitude de la créature envers le Créateur. Les deux formes qui sont empreintes dans le désir le développe et lui donne la forme appelée adhésion.

Alors, quand un étudiant veut poser une question à sa manière et la garde en obtenant une réponse, cela fonctionne bien dans une université ordinaire où le professeur enseigne du haut de son podium. Vous pouvez être d’accord ou non avec sa méthode d’enseignement, vous pouvez l’accepter ou non, mais cela ne fonctionne pas avec l’étude de la sagesse de la Kabbale, parce que l’enseignant «formate» l’étudiant. L’étudiant prend la forme de l’enseignant, comme je l’ai reçu de mon professeur. Telle est l’étude dans sa totalité.

Vous pouvez l’accepter ou non, mais vous ne pourrez pas avancer sans recevoir de moi, même si maintenant vous n’aimez pas cela et que cela vous semble mauvais et déformés. Tout ce que vous recevez de moi ne peut être que dans ma forme et elle doit s’imprimer en vous. Telle est la nature du monde spirituel, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet ; une forme est imprimée dans un autre. C’est pourquoi j’insiste pour que mes élèves posent des questions à ma façon.

C’est le «formatage» de l’âme ; c’est le travail mutuel de l’enseignant et de l’élève avec l’aide supérieure.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 03/09/12, L’étude des dix Sefirot

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