Le don sans réserve n’a pas de limite

Dr. Michael LaitmanLe corps spirituel ne retient que la Lumière qui descend vers lui à partir de la tête du Partsouf. Toutes sortes de décisions et de dispositions relatives aux mesures de la création par rapport au Créateur sont faites dans la tête du Partsouf. Plus tard, tout ce qui a été préréglée dans la tête est mise en oeuvre à travers le corps.

Il n’y a rien dans le corps qui n’existe pas dans la tête, il est essentiel de mettre en œuvre pratiquement dans tout le corps ce qui est dans la tête, ce qui signifie recevoir pour l’amour du don sans réserve avec l’intention de contenter le Créateur.

En conséquence, tous les éléments d’une action spirituelle sont révélés (le TANTA complet), mais la création se rend compte que le travail qu’il vient d’accomplir était «fragmentaire» (partielle) par la nature et qu’il n’a pas atteint le même niveau de bienveillance envers le Créateur que le Créateur lui transmet.

Ainsi, la création ne peut pas continuer à agir comme avant, elle ne peut être satisfaite de ses actions, car il n’existe pas une telle chose comme les relations incomplètes dans la spiritualité, les relations spirituelles sont parfaites. Si une personne fait face à des limites et comprend qu’elle est incapable de les surmonter, elle doit s’arrêter. Même si elle s’arrête, elle doit toujours ressentir au moins en partie l’amour de son Maître, même si cela n’est pas suffisant par rapport à la bienveillance illimitée du Créateur et Son désir de contenter la création.

Les Partsoufim dans lesquels on reçoit la Lumière du Créateur prouvent seulement que si la création manque  même d’un gramme avant qu’elle n’atteigne la correction finale, cela revient à ne rien faire du tout, car on limite toujours son don sans réserve le rendant incomplet! C’est la chose la plus importante à comprendre!

Ce n’est pas grave que l’on a déjà réalisé 99% des travaux. Elle a encore restreint les frontières de l’amour, tandis que le Créateur se lie toujours à nous avec un amour infini, la différence ici est qualitative et cruciale. Donc, jusqu’à ce que nous arrivions à la fin de la correction, nous ne devrions pas perdre même une seule étape que nous avons déjà passée, notre devoir est de rechercher constamment quoi d’autre à ajouter.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 03/09/12 L’étude des dix Sefirot

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