Daily Archives: 24 septembre 2012

Il faut empêcher que la famille ne devienne une prison pour les femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on organiser le bon type d’interaction au sein d’une unité familiale afin que la famille ne puisse pas devenir littéralement une prison pour femmes?

Réponse: Une femme ne ressent pas le besoin de quitter sa maison pendant des semaines quand elle sent qu’elle est dans un bon environnement approprié. Quand, en plus d’avoir des articles, matières, cours, conférences, pièces de théâtre, et d’autres programmes déjà adaptés à la nouvelle société, elle sait que ses enfants fréquentent une institution d’enseignement normal et rentrent chez eux sains et saufs, sans aucun signe de violence corporel ; quand elle sait que son mari travaille et aussi étudie dans un groupe virtuel, quand elle peut être présente virtuellement à ses études et même le montrer aux enfants ; quand dans le même temps, elle communique avec d’autres femmes au sujet de toutes les questions intégrales; lorsque les enfants reçoivent également une instruction et une éducation intégrales en fonction de leur niveau scolaire, dans ce cas, la femme absorbe tout par ce biais, alors c’est assez pour elle.

Il est également nécessaire d’organiser des pique-niques, des sorties dans la nature, et prendre des repas ensemble. Cependant, même à ces repas, les hommes et les femmes s’assoient séparément, mais là, les femmes ont la possibilité de communiquer, de sentir combien elles appartiennent à une grande société. En d’autres termes, de cette façon, nous devons donner aux femmes la possibilité de faire partie des choses que les hommes font.

D’un entretien sur l’éducation intégrale, 04/03/12

Parlons de quelque chose hors de ce monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: De quoi est-il préférable de discuter dans un groupe d’éducation intégrale et ce qui ne l’est pas?

Réponse
: Au sens figuré, nous ne devrions parler que de l’amour et de l’amitié.Nous n’avons pas à examiner les états, car ils existent tous au niveau animal.

D’abord, nous devons relever le niveau « Humain », créer une image généralisée de celui-ci, notre qualité commune du don et de l’amour, notre attitude envers l’autre. Nous pouvons tenir des discussions au niveau de ce réseau d’interrelations correctes entre nous, et seulement sur ​​les choses qui renforcent notre état ​​collectif.

Pourquoi donc? Parce que, en devenant plus forte dans cet état, nous commençons à générer une certaine force qui illumine notre état animal actuel et il commence à changer. Ce n’est qu’à partir d’un état ​​supérieur que nous pouvons changer notre état ​​inférieur. Tous nos conflits disparaîtront peu à peu ou ils augmenteront avant de disparaître, et sur ​​le fond nous développons notre connexion.

D’un entretien sur intégrale 04/03/12

Déconnexion

congrès, groupeNotre congrès commence, et nous nous occupons uniquement de la connexion, uniquement de l’unité. A partir de ce moment jusqu’à la fin de la convention, nous ne nous souviendrons de rien d’autre et ne parlerons pas un mot sur ​​le monde extérieur. Nous nous concentrons uniquement sur nous-mêmes et sur ​​nos amis où qu’ils soient.

Ne parlez pas et ne pensez pas à ce qui se passe dans le monde. Après tout, si une personne se corrige elle-même par la connexion, les mondes de BYA (Briya/Yétsira/Assiya ndt) seront équilibrés et les forces équilibrées conduiront toute la nature. Si nous Bnei Baruch nous corrigeons, l’affluence va certainement couler de nous à tout le monde, elle s’écoulera vers les canaux qui nous relient avec le monde entier.

Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans l’Introduction au livre Panim Meirot ou Masbirot, Point 4 : Lorsque les enfants d’Israël sont remplis par la connaissance complète, les fontaines de l’intelligence et de la connaissance devront circuler au-delà des frontières d’Israël et inonder toutes les nations du monde.

Ainsi, nous devons aussi diffuser la sagesse de la Kabbale parmi les nations du monde, mais nous devons effectuer la correction, pas elles. Durant le congrès on oublie tout : la maison, la diffusion et le monde. Il n’y a rien d’autre que le lieu où nous sommes, ensemble avec nos amis qui sont connectés à nous partout dans le monde. Nous sommes ensemble dans un seul cœur. Nous sommes totalement déconnectés du monde extérieur, entrant plus profondément à l’intérieur de nous.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du  20/09/12, « Introduction au livre Panim Meirot ou Masbirot »

Sur l’épaule de qui devons-nous pleurer ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Selon les statistiques, 90% des femmes transmettre tous leurs secrets à leurs amies, et 90% des hommes transmettre tous leurs secrets à leurs épouses. Les femmes ont besoin de partager leurs sentiments les plus intimes avec un ami proche. Est-ce vrai ? Ou est-ce que cette situation devrait être changée ?

Réponse : Nous ne travaillons pas avec ces types de problèmes ou ne considérons pas qu’il soit nécessaire de nous impliquer dans ces domaines de la communication et de la psychologie humaine, car ils ne concernent pas directement et ne sont pas strictement liés à l’intégration de la société. Les gens communiquent avec les autres comme ils le souhaitent. En même temps nous ne leur imposons jamais rien, parce que la communication à un niveau naturel, animal, ne nous intéresse pas.

Ce qui nous intéresse est de savoir combien nous sommes capables d’élever une personne au-dessus d’elle-même vers l’intégration aux autres. Nous devons cultiver le sentiment, dont ils commencent à faire l’expérience dans un groupe, le sentiment intégral qui se produit principalement entre les hommes, et c’est ce à que nous devons faire attention. Toutes les autres questions concernant qui partage avec qui et ce qu’ils partagent dans leur vie quotidienne ne nous intéresse pas.

Naturellement, les hommes consultent leurs épouses. En règle générale, un mari a un besoin inné de partager avec sa femme et de recevoir son approbation. Il ressent ce besoin toute sa vie, tout d’abord avec sa mère.

Les femmes n’ont pas ce besoin. Quand elle est jeune, elle a une mère, et plus tard seulement une amie qui est en mesure de la comprendre ou d’une certaine manière de la soutenir ; elle a besoin d’une épaule pour pleurer parce que son mari ne la comprend pas parfaitement.

D’un entretien sur L’éducation intégrale 04/03/12

La vie impersonnelle

congrès, groupeQuestion : Comment ressent-on la connexion correcte ?

Réponse : La connexion correcte est quand nous ne ressentons que la connexion et que nous ne nous ressentons pas nous-mêmes. C’est l’exact opposé de ce qui se passe maintenant.

Si nous nous déconnectons de nous-mêmes, nous ne ressentirions que les liens entre nous, c’est-à-dire le corps général qui vit et existe. Chacun ne ressentirait pas sa propre cellule individuelle, mais se sentirait inclus dans l’ensemble du corps, et se donnerait jusqu’à ce qu’il ne se sente plus plus-même, mais ressente seulement le corps général. Cela signifie que nous avons atteint connexion.

Ensuite, le sentiment collectif de vie dans le corps général qui n’appartient pas à quiconque personnellement, mais est le résultat de la connexion entre nous, ce sentiment est appelé le Créateur.

Ce récipient est appelé Adam (l’homme), et son remplissage est appelé le Créateur, la Lumière de vie, la force du don mutuel.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/09/12, Écrits du Rabash

Une personne construit son propre Créateur

Dr. Michael LaitmanLe système de connexion entre nous se révèle progressivement grâce au fait que nous nous connectons. Dans cette connexion, nous sentons nos désirs, qui peu à peu commencent à se connecter, et la force générale qui coule en eux.

Cette force et la Lumière qui se révèlent au sein de nos désirs est l’image du Donneur qui est à l’extérieur. Nous avons construit cette image par nous-mêmes et nous découvrons le Donneur. Cette image est appelée le Créateur, ce qui signifie Boré – viens et vois (Bo-Ré en hébreu).

Le Créateur existe uniquement si la créature Le construit et Le découvre dans ses désirs, ses intentions, ses aspirations et ses efforts.

Cela peut sembler étrange, car après tout, il est dit : «Je suis le premier et je suis le dernier, » « Il n’y a rien hormis Lui», «Sa gloire remplit toute la terre. » Et après tout cela, il est dit qu’une personne elle-même construit son propre Créateur ?

Nous sommes toujours prêts à croire que nous devons révéler le Créateur qui est caché, comme s’il fallait enlever le rideau derrière lequel il se cache. Mais il est dit que nous sommes ceux qui construisent la forme que nous appelons Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/09/12, Écrits du Rabash