Les trois conditions d’une prière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Shamati, article 209: «Trois conditions à une prière »: Il y a trois conditions à la prière:

1. Croire qu’Il peut nous sauver, bien que nous ayons les pires conditions de tous nos contemporains, encore,  » La main du Seigneur n’est-elle pas assez généreuse pour nous sauver ? Si oui, alors «le Seigneur ne peut pas sauver Ses récipients. »

2. Nous n’avons plus aucun conseil, nous avons déjà fait tout ce que nous pouvions, mais avons trouvé aucun remède à notre sort.

3. S’Il ne nous aidait pas, nous serions mieux morts que vivants.

Ces trois conditions résument de nombreuses autres conditions, qu’une personne doit réunir en elle afin de parvenir à une véritable prière, un cri. Le cri est le désir dans le cœur. Il naît au moment où nous atteignons un désir adapté à la révélation du monde spirituel, la révélation de l’attribut du don, au moment où nous sommes prêts pour cela, bien que nous soyons sous le Makhsom (barrière), c’est-à-dire bien que nous nous attendions toujours à obtenir quelque chose de cette découverte.

Ce n’est pas encore une demande pure et elle ne peut pas l’être car il y a une brisure entre les niveaux.

Nous prions toujours Lo Lishma (pas en Son nom), pour nous-mêmes, et de là, nous atteignons Lishma (en Son nom), l’attribut du don. On dit : «J’ai travaillé et j’ai trouvé. » Mais tout de même, notre désir doit être adapté au niveau que nous sommes sur le point d’atteindre. Il est impossible de s’élever sans réunir les trois conditions.

Supposons que j’aie réunis deux conditions et que j’aie fait tout ce que je pouvais, mais qu’il n’y ait pas de salut. Comment puis-je déterminer que j’ai fait tout ce que je pouvais ? Même si soudainement je pensais qu’il en était ainsi, ce ne serait que pour un bref instant, et l’instant d’après je commencerais déjà à chercher quelque chose d’autre que je puisse faire. Après tout, comment puis-je être certain que j’ai tout essayé ?

Donc, il y a la troisième condition « mieux mort que vivant. » Une personne doit atteindre un désespoir absolu et ne peut plus continuer comme ça. Ainsi, la troisième condition semble augmenter la deuxième condition en amenant une personne à un tel niveau extrême qu’elle ne peut pas attendre plus longtemps de vérifier et voir ce qu’elle peut faire, mais ne peut que prier.

Si je n’obtiens pas ce que je veux alors je suis mieux mort que vivant. Ensuite, la deuxième condition m’aide, car nous agissons dans deux systèmes : l’esprit et le cœur. Donc, je peux toujours dire dans l’esprit que je n’ai pas fait assez dans le cœur. Emotionnellement, je peux toujours dire que je n’ai pas atteint dans l’esprit l’examen et la clarification nécessaire de mes sentiments.

Donc finalement, toutes les conditions se résument à ces trois conditions, qui se résument en une seule : une prière, élever MAN.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/09/12, Shamati n°209

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