Daily Archives: 28 septembre 2012

La crise nous apprend à consommer le nécessaire

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (d‘Euronews): « Acheter neuf, non, d’occasion, oui : la crise en Espagne dessine un nouveau mode de consommation. Les magasins de deuxième main se développent dans un pays qui jusque là n‘était pas du tout habitué à acheter des produits déjà portés, ou avec des kilomètres au compteur, comme nous le constatons chez ce concessionnaire automobile.

“Tout a changé, il y a six ou sept ans, nous vendions quatre ou cinq voitures neuves pour une voiture d’occasion, désormais c’est l’inverse, dit Angel Rodriguez, le patron. On vend trois ou autre seconde main pour une voiture neuve.”

Pour survivre, certains s’adaptent au marché, comme Armando. Avant il fabriquait des cadres, maintenant il s’est lancé dans la réparation des meubles, parce que désormais, les Espagnols jettent moins. Et si la crise avait du bon, en nous faisant réfléchir sur la société de consommation ? »
Mon commentaire: Alors forcément, nous « descendrons » tous à un niveau  de production et de  consommation de biens essentiels et pas plus. Dans ce cas, l’économie va « dégonfler » à sa taille normale nécessaire. L’humanité va se contenter de ce qui est nécessaire pour l’existence matérielle et va changer tous ses désirs et ses possibilités pour réaliser sa spiritualité par la souffrance, l’expansion de la crise, ou par la réalisation d’un tel développement comme étant le meilleur

L’amour n’est-pas ce que nous croyons

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Matan Torah (Le Don de la Torah)” : C’est parce que, en effet, à l’égard d’une personne qui est encore dans la nature de la Création, il n’y a pas de différence entre l’amour de Dieu et l’amour de son prochain. C’est ainsi, parce que tout ce qui n’est pas elle est irréel pour elle.

Je ne peux pas ressentir les autres. Je les ressens dans la mesure où je dépends d’eux. En d’autres termes, je ne ressens en fait pas les autres, mais je ressens ma dépendance à leur égard, combien je perdrais s’il leur arrivait quelque chose.

C’est la seule façon pour nous de tout calculer. Même une mère ressent combien elle perdrait si son bébé avait des problèmes. C’est l’échelle que nous appelons «amour».

«Je t’aime» signifie que je dépends de vous. Ainsi, il ne s’agit absolument pas d’amour spirituel, mais d’amour corporel. J’aime quelqu’un (=quelqu’un me donne du plaisir) et je crains que quelque chose puisse lui arriver, car je souffrirais. J’aime la personne avec laquelle je me sens bien. Cela peut être mon fils, qui me fait plaisir.

Cependant, nous parlons de quelque chose qui est totalement différent : comment parvenir à l’amour du Créateur, en partant de l’amour des êtres créés. Bien que nous utilisions l’exemple de l’amour d’une mère dans notre monde, nous ne savons pas réellement ce que signifie l’amour à un niveau «humain».

Nous devons développer un genre d’amour totalement nouveau. Le mot lui-même est trompeur, et nous devons être prudents de ne pas faire d’erreurs. Il s’agit d’une relation et d’un discernement totalement différent, parlant d’un don, partant de moi vers l’extérieur, envers quelqu’un se trouvant en dehors de mes sentiments.

Aujourd’hui, je ressens tout le monde. Je ressens ce qui se passe dans le monde, et c’est uniquement en fonction du gain ou de ma peur de perdre. Le désir de recevoir est à la recherche de sources de plaisir et reste loin de ce qui peut lui nuire.

Ce sont les seules choses qui me pénètrent, mais je ne ressens que mon plaisir ou ma souffrance. C’est parce que mon «organe sensoriel» est un désir de recevoir du plaisir. C’est le Massakh (écran) sur lequel les images de ma réalité se reflètent. Sur un tel écran, je ne peux voir que les choses qui sont dans mon intérêt, je ne peux voir que ce qui peut m’apporter un bénéfice ou une douleur et une souffrance.

Il y a des choses que je ne ressens pas, parce qu’elles ne provoquent en moi ni plaisir ni douleur, comme différents champs, des ondes, des rayons X, etc. Alors que nous nous développons, nous voyons plus de choses auxquelles nous devrions prêter attention car elles peuvent être bénéfiques ou nuisibles.

C’est la même chose quand il s’agit de l’amour des amis. Nous ne savons pas ce que cela signifie et nous ne le ressentons pas à travers nos sens. A quoi peut-on le comparer ? Est-ce mauvais d’être aimés ? Il ne s’agit pas de l’amour des amis à mon égard, mais de mon amour pour eux, lorsque je me suis totalement donné à eux, lorsque je prends soin d’eux, me soucie d’eux, lorsque je les aide, et leur donne sans réserve.

Qui a besoin d’un tel amour dans notre monde ? S’ils m’aimaient et me servaient, ce serait une autre question : «Je suis prêt à recevoir votre amour. Allez-y, qui veut commencer “ ?

Cependant, nous parlons d’une transition au niveau de l’amour du Créateur, de la garantie mutuelle. Le but de la création est d’aimer votre ami. Grâce à cela, nous aimons donner, mais seulement donner sans en recevoir un bénéfice. Nous donnons contre notre désir, en le surmontant.

Donc, nous devons prêter un peu plus attention à la véritable signification de notre travail dans le groupe. Il est impossible de l’interpréter en fonction des images de notre monde. La proximité, l’amour, et la connexion sont tous des concepts qui existent au-dessus du dépassement, au-dessus de la Machsom (barrière). Jusque-là, je ne surmonte rien, mais traverse tout simplement la période de préparation.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 24/09/12, «Matan Torah (Le don de la Torah) »

Une bonne place à l’étage supérieur

Dr. Michael LaitmanLe groupe est mon Créateur. Si nous sommes dans une connexion correcte, et que soudainement je tombe de cette connexion et que je me retrouve en dehors d’elle et seul, une différence est créée, un espace (Δ) entre moi-même et l’unité générale. Ainsi, pour moi, cette connexion est le niveau supérieur, le Créateur, mon sauveur. Ainsi, je me tourne vers Lui, prie et demande qu’il me reprenne. Je veux qu’Il m’intègre en Lui, adhérer à Lui.

A Good Place On The Upper Floor

Les kabbalistes nous disent qu’il y eut une descente des mondes du monde de Ein Sof (infini) jusqu’au niveau de ce monde, et que maintenant je dois y revenir progressivement en gravissant tous les échelons/. Mais je ne connais rien à ce sujet. Je ne sais qu’une chose, qu’il y a moi et mon supérieur. Quel est le supérieur ? Je ne le sais pas non plus. Pour moi, Il est sans limite. Je ne Le comprends pas ou ne Le ressens pas. Je sais seulement qu’il y a quelque chose de supérieur au-dessus de moi.

J’ai un seul moyen unique de pouvoir imaginer le supérieur, et c’est la forme du groupe. C’est ainsi, car le groupe est un système complet dans lequel tout le monde est relié l’un à l’ensemble (Σ). Il s’avère donc qu’il s’agit de mon niveau supérieur quant à ses propriétés et sa définition.

Ainsi vous demandez : «Et où est le Créateur, la force supérieure, la Lumière ? » En effet, dans ce système, le Créateur, la force supérieure se révèle. Je Le ressens là. Cette Lumière se découvre dans nos Kelim (désirs) comme une empreinte dans les attributs qu’ils ont acquis.

Quand nos désirs commencent à se connecter à toute sorte de connexions, les impressions que nous appelons Lumière apparaîtront en eux, bien que ce ne soit pas la Lumière elle-même, mais une sorte de vibrations dans l’âme qu’elle provoque Vous mesurez ces vibrations et les juger, comme étant la Lumière de Rouakh. Et d’autres vibrations seront déjà ressenties comme la Lumière de Neshama ou la Lumière de Haya.

Je n’atteints que moi-même, mais grâce aux actions du Créateur sur moi, je Le connaîtrai. Ce que je ressens à l’intérieur de la connexion, je lui donne un nom, la « Lumière » et le  » monde supérieur. » Ce que je ressens en dehors de la connexion est appelé « le monde d’en bas » et mon « moi ».

Le groupe n’est pas les visages que je vois en face de moi, mais son modèle interne, notre connexion qui est invisible à mes yeux existe pourtant. Il y a un groupe qui est dans l’unité et dans l’état de Gmar Tikoun (la correction finale) et il y a l’image que je vois, les êtres humains en tant que tels.

Ce que je vois dépend de moi. Mais en fait, le groupe existe sous une forme corrigée, il me faut le croire avec la foi au-dessus de la raison. Le Créateur dit : » Je vous ai fait une bonne place. Vous devez vous ajuster à elle, vous y connecter, incliner la tête devant eux. Je vous ai amené à l’ endroit exact où Je serai révélé, lorsque vous l’achèterez.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 16/09/12, L’étude des dix Sefirot

Vous, moi et aussi le monde entier

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans les ateliers nous sommes assis ensemble et travaillons sur la coopération entre nous, mais que dois-je ressentir pendant la journée, lorsque je ne suis pas dans une telle interaction avec les amis ?

Réponse : Imaginez que vous êtes assis avec eux, en un cercle composé de dix hommes. Comment pourriez-vous les ressentir, comment coopéreriez-vous mutuellement avec eux ? Pourquoi le feriez-vous de cette façon ? Clarifiez les relations entre vous et n’arrêtez pas les discussions, puisque c’est le modèle de l’âme, qui ensuite se développera tout au long du chemin conduisant à Ein Sof (infini). Voilà tout. C’est là, dans les relations que vous comprenez que vous découvrez chacune des dix Sefirot, le réseau complet des mondes ; Tout est là parmi vous.

Prenons la connexion mutuelle entre vous, moi et le système général en exemple. Si nous nous unissons, j’atteindrai Ein Sof, ce qui signifie qu’il n’y a pas de frontières entre nous, que nous sommes ensemble.

Maintenant, cinq mondes nous séparent : Assiya, Yetsira, Beria, Atsilout et Adam Kadmon. En me rapprochant de vous, je monte les niveaux de ces mondes jusqu’à ce que je réduise la distance à zéro et entre dans le monde de Ein Sof.

You And Me And The Whole World Too

Tout commence et se termine ici, dans la connexion entre les âmes. Voilà tout. Le plus étonnant est que si vous comblez vraiment l’écart avec quelqu’un d’autre, sans vous mentir à vous-même, alors vous vous rapprochez aussi du reste des milliards d’autres. C’est exactement la même chose.

C’est parce que nous sommes dans un système intégral analogique et donc toutes les autres connexions se concentreront sur la connexion entre vous et moi. L’ensemble du système se révélera entre vous et l’ami, dont vous voulez vous rapprocher.

Un système analogue est comme une image holographique-chaque point en elle est formé de tous les autres. En raison de cette complétude, vous devrez corriger tout le monde et déterminer votre attitude à l’égard de toutes les âmes afin de vous connecter à votre ami le plus proche.

Alors, ne quittez pas l’image de l’ensemble de l’unité, restez-y; poursuivez l’atelier et vous réussirez. C’est l’atelier qui vous permet un travail mutuel. Les amis peuvent vous éveiller et vous faire voir à quel point l’objectif est important, ainsi que vous fournir en carburant. Ils vous aident et vous les aidez. Vous voulez et devez justifier l’ami, peu importe comment il vous apparaît, et vous devriez poursuivre ce travail autant que vous le pouvez, même intérieurement, avec d’autres personnes.

Question : Alors, pour quelle raison existent-ils ? Pourquoi ne devrais-je pas passer toute ma vie dans un cercle d’amis ? Serait-ce que les autres ne sont que des interruptions que je devrais ignorer ?

Réponse : Non, il faut aussi travailler avec eux, mais différemment. Vous devez accepter toutes les conditions externes comme étant les corrections de l’âme, les corrections des connexions avec d’autres personnes. Même si vous travaillez en tant que forestier dans un désert où il n’y a personne, vous devrez toujours clarifier vos relations mutuelles avec l’humanité : «Pourquoi fais-je cela ? » En faisant cela, vous «sentez» et clarifiez votre propre âme.

Nous devons voir un réseau par lequel nous entrons dans la spiritualité dans toutes les situations du monde. Vous ne pouvez pas vous détourner du monde et n’être qu’avec le groupe. D’une façon ou d’une autre, nous devons être connectés  au monde entier, et surtout à notre époque où nous devons corriger le monde entier.

Donc, vous devez travailler, vous devez vous marier, vous devez être connectés au monde et être inclus dans sa souffrance. Alors, comme on dit, votre récompense sera le réconfort du public.

Par ailleurs, si vous vous tournez vers les gens afin de leur apporter la méthode de correction, sous quelque forme que ce soit, vous êtes par ce fait suffisamment intégré en eux, pour que vous puissiez poursuivre votre travail interne. C’est tout simplement une merveilleuse occasion de sortir de vous-mêmes et d’entrer dans la masse, afin de l’inclure ultérieurement dans le processus de correction de la connexion entre nous.

Le message rassurant

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de ‘The Telegraph’ ): Dans un document publié mardi après une réunion entre les 11 ministres des Affaires étrangères à Varsovie, le bloc, qui comprend tous les grands pays européens en dehors de la Grande-Bretagne, a tracé la vision de « l’avenir de l’Europe»

«En plus d’appeler à un chef d’État unique élu pour l’Europe, le bloc a exigé une nouvelle politique de défense, sous le contrôle d’un nouveau ministère paneuropéen des Affaires étrangères commandé par la baronne Ashton, qui «pourrait éventuellement impliquer une armée européenne ». …

«Le plan, qui a le soutien de l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, la Hollande, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, le Luxembourg et le Portugal, est de nature à alimenter les appels à un référendum britannique sur l’adhésion à l’Union européenne ….

« Dans une déclaration commune, Guido Westerwelle et Radek Sikorski, les ministres des Affaires étrangères Allemand et Polonais, ont appelé à la création d’un président unique de l’UE, pour faire fonctionner la commission et superviser des sommets réguliers, et étant directement élus par les électeurs lors d’un vote paneuropéen « le même jour dans tous les Etats membres. »

Mon commentaire: Ainsi, sans une crise, on pourrait atteindre progressivement le besoin d’unité. Pour le moment, il s’agit d’un pas en avant, forcé, mais correct. Mais s’ils s’arrêtent sur ​​l’approfondissement de l’intégration, la crise va se rallumer à nouveau ; cela n’ira nulle part, mais ne fera simplement que « brûler » lentement jusqu’à ce que l’humanité atteigne sa pleine intégration comme une famille. Donc, c’est à eux de décider comment réaliser cela de leur propre gré ou par la punition. S’ils veulent atteindre cela à travers le développement conscient de la volonté du  don sans réserve et de l’amour ils ont besoin de la science de la Kabbale . Dans le cas contraire, ils seront conduits au bonheur par la force.