Un besoin de s’unir

Dr. Michael LaitmanQuestion: Disons qu’une femme, dont le mari est encore absent en « virée », a réussi à s’élever au niveau intégré avec l’aide du groupe. Est-ce que son problème va se résoudre de soi-même ou bien va-t-elle  tout simplement le considérer sous un angle différent?

Réponse: Vous devez comprendre que le monde est la façon dont nous le dessinons dans nos esprits. Nous ne pouvons pas déterminer objectivement ce qui, en fait, est réel et ce qui se passe réellement. Tout est subjectif. Tout dépend de la façon dont nous le percevons et l’imaginons.

Dès que la femme commence à comprendre que son mari a besoin de plus d’interaction sociale et qu’elle est désireuse et capable de lui donner une activité de remplacement d’un niveau plus élevé et meilleur, ses problèmes de  la vie familiale, sociaux, et économiques cesseront  d’exister. Il cessera de gaspiller de l’argent avec ses amis dans un pub ou à un stade de football car il aura une nouvelle attitude de contentement envers le monde qu’il habite et envers sa famille.

Mais nous devons le combler en quelque sorte. Nous devons lui montrer ce que nous offrons, qu’il s’agit d’un remplacement.

Pendant des dizaines d’années, les gouvernements du monde ont investi massivement dans les équipes de sport car un très grand nombre de fans s’unissent autour d’elles. Cela les détourne et leur donne une chance de s’unir, en fonction de leur appartenance à des équipes sportives diverses. Cette unité porte en elle une nature égoïste, car ils ont besoin d’un adversaire afin de s’unir. Les gouvernements se rendent compte qu’ils doivent distraire les gens en leur fournissant des points de vente et en les laissant découvrir la chaleur d’appartenir à divers groupes, clubs, etc.

Cependant, nous devons progressivement montrer aux gens que la connexion autour de quelque chose qui est contre quelque chose ou quelqu’un est défectueux ; cela détruit la société. Nous voyons qu’il n’y a pas de place pour la convivialité dans le sport. La concurrence conduit seulement à la drogue, les ventes et les achats de joueurs. Il n’y a rien de neuf à cela, que de la ruse financière, «Donnez-moi deux autres billions de  dollars, et je vais faire une équipe pour vous qui  va vaincre tout le monde là-bas. » Ce scénario ne peut pas vraiment servir de base pour ceux qui aspirent à l’unité. Qui suis-je exactement  en train de soutenir?  Est-ce qu’un couple d’Africains ou de Sud Américains achetés pour de l’argent et apportés à mon équipe favorite sont censés défendre ma ville ou mon pays?

Les mêmes égoïstes ne veulent pas regarder tout cela, car ce n’est vraiment pas cela qu’ils veulent voir dans leurs passions.

Nous pouvons élever le niveau de sensibilisation de la population à l’endroit où ils ne souffriront pas d’une telle attitude à l’égard du sport. Quand nous devenons membre d’un club afin de  nous unir aux autres, nous générons un type sordide de connexion. Nous avons battu nos voisins en vue d’une certaine manière de satisfaire notre mentalité de troupeau qui sommeille, venu  des temps anciens, au lieu de celle qui nous fait avancer.

Par conséquent, il doit y avoir une explication sérieuse. Nous sommes tout à fait capables de fournir cette explication en utilisant l’humour et la satire et de montrer comment cela est construit, du football à la bière, à des équipes ou  à des clubs sportifs, peu importe qu’il s’agisse d’une équipe locale ou nationale, la nature primitive, sous-développée de l’homme, de son besoin de s’unir. Et puis, peu à peu, on peut l’amener à un autre niveau.

D’un entretien sur l’éducation intégrale 01/03/12

Commentaires | Share Feedback | Ask a question