Daily Archives: 30 septembre 2012

Quand il y a beaucoup de monde dans la tombe

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (Le Don de la Torah) »: En effet, sachez que pour cette raison, la Torah n’a pas été donnée à nos saints pères Abraham, Isaac et Jacob,- mais a été gardée jusqu’à la sortie d’Egypte, quand ils sont sortis et sont devenus tous ensemble une nation de six cent mille hommes de vingt ans ou plus. Car alors, chaque membre de la nation a été questionné pour savoir s’il était d’accord pour ce travail exalté. Et une fois que tous et chacun dans la nation a acquiescé dans le cœur et l’âme, et a dit: «Nous ferons et nous écouterons», il devient alors possible de garder l’ensemble de la Torah, et ​​ce qui était auparavant impossible est devenu possible.

Au début, tout le monde participe individuellement dans le groupe et pas de son plein gré, mais parce qu’il est obligé de le faire. Nous voyons que nous manquons de respect envers nos obligations pour nos amis ; nous ne respectons pas l’option d’être attentif à tout le monde et de suivre le chemin spirituel. Dans quelle mesure une personne comprend-elle que son avancement dépend totalement de sa coopération et de sa relation avec les autres, en s’élevant au-dessus de son ego, au-dessus de sa faiblesse et de sa paresse? Est-ce qu’elle a au moins regardé les pouvoirs de la coopération générale et des actions collectives ?

Si nous gardons ces conditions, c’est alors que d’une collection de gens ordinaires, nous devenons un groupe. Puis, comme dans l’exil en Egypte, nous expérimentons différentes périodes, bonnes et mauvaises, nous travaillons dur et nous devons transformer ce travail en œuvre sainte pour le Créateur . Ici, tout dépend de combien de gens peuvent identifier le lieu où ils peuvent accomplir le but .

Il ne peut pas y avoir un exode de l’Egypte à moins de trouver la carence en eux qui leur permettra de s’unir plus étroitement. C’est parce que la sortie de l’esclavage égoïste sont comme les douleurs de l’enfantement, quand je dois tout simplement atteindre le but, quand je suis mieux mort que vivant. Alors je comprends que je suis enterré dans mon désir, mon ego, comme dans une tombe. De là, je nais dans la Lumière, mais seulement si je me connecte avec les autres. C’est de cette seule façon que la naissance peut avoir lieu. Puis j’atteins le don de la Torah, ce qui signifie que j’atteins l’instruction, le guide, la connexion avec les autres.

Il ne peut y avoir d’autres types de travail et il ne peut pas y avoir un exode hors d’Egypte si je ne crie pas en pleurant que je veux servir le Créateur. C’est avec cette volonté que Moïse se tourne vers Pharaon: « Je veux travailler pour le Créateur, me connecter à la garantie mutuelle ». Par conséquent, je dois quitter l’ego, m’élever au-dessus, pour échapper à Pharaon. C’est une obligation, car le niveau suivant est si désirable, si nécessaire, que je suis comme un embryon en développement qui ne peut plus rester dans le ventre de sa mère et doit naître.

Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans l’article « Et c’est pour Juda »,estimant que la rédemption future est déjà révélée au niveau précédent, en exil. La différence entre l’exil ( Galout – גלות) et rachat ( Guéoula -גאולה) est la lettre « Aleph « (א), qui symbolise le Créateur, le champion du monde. Le Créateur ne peut être révélé en exil –Galout -car là il n’y a pas de récipient corrigé. C’est parce que vous êtes encore dans votre ego, mais quand vous vous élevez au-dessus de votre ego, c’est appelé l’exode d’Egypte, puis vous obtenez le premier récipient spirituel et alors vous pouvez révéler le Créateur.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale, 24/09/2012, « Matan Torah (Le don de la Torah) »

La nature est indivisible

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelles parties connectables devraient être mises en évidence chez l’homme et dans la nature? Est-il possible de /traiter de la division du tout, en différentes parties afin de concentrer nos efforts sur celles-ci ?

Réponse : Nous devons d’abord voir la nature comme un système totalement intégral, dans lequel tout est relié. Il n’y a pas de particule, d’atome, de force, ou champ qui ne soit pas connecté dans un système unique, peu importe que ce soit au niveau du minéral, végétal, animal ou parlant, ou que nous en soyons conscients ou pas. Il ne doit pas être divisé en plusieurs parties.

Nous le divisons en deux parties parce que nous ne pouvons pas comprendre et saisir tout le système entier, de même que nous divisons l’ensemble de la nature en différentes sciences. Il n’y a pas de physique, chimie, biologie, zoologie ou toutes autres sciences. Il nous est plus commode d’étudier la nature de cette façon – par quelques découvertes concrètes. Cela ne montre que la faiblesse de notre connaissance et de notre conscience.

La nature elle-même est totalement intégrale et aucune part en elle ne peut être relevée. Elle est mutuellement connectée.

Mais nous pouvons l’atteindre, en tant que parties égoïstes détachées par intermittence les unes des autres. Nous pouvons ainsi les reconnecter progressivement, en construisant la mosaïque originale. Mais ce n’est que par rapport à nous, puisque la nature elle-même est intégrale. En créant cette mosaïque, nous découvrons peu à peu non seulement les particules qui la composent, mais les éléments qui la relient, formant ainsi le tableau d’ensemble. Ainsi, en même temps, cette image reçoit son existence future supérieure. C’est comme si ensemble nous construisions notre corps en rassemblant ses différents organes et systèmes, qu’il commençait alors à fonctionner et qu’il prenait vie.

Nous devons comprendre qu’en nous rapprochant de l’intégration dans notre connaissance de la nature, nous finirons par atteindre la vie en elle, que l’on peut nommer la seule force supérieure dans la nature. Elle a un plan pour notre développement, son commencement et sa fin. Mais nous ne pouvons l’approcher que si nous aspirons sans cesse à l’intégralité.

Nous commencerons, peu à peu, à sentir graduellement ce système intégral, à le deviner, puis de plus en plus clairement nous commencerons à le révéler. Et je pense que nous allons commencer à le découvrir, non après avoir assemblé toutes les pièces de la nature en une seule image, mais dès que nous nous rapprocherons, nous commencerons déjà à avoir un avant-goût de l’image complète.

Nous voyons que, lorsque nous nous rapprochons, nous commençons à percevoir l’intégralité et que nous atteignons progressivement sa pensée supérieure, non par la révélation de son état absolu, mais en plusieurs étapes.

De KabTV « Le monde intégral: La formule de la société intégrale » 01/07/12

Trouver la force qui évoque l’amour

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans la société intégrale il y a une sorte d’objectif « abstrait” beau et parfait et aimé de tout le monde. N’allons nous pas faire les mêmes erreurs que les utopistes ont fait autrefois ?

Réponse : A quoi se résume l’ensemble du problème ? Seulement à un changement dans la nature humaine.

Si cela est possible, la société intégrale passera de l’utopie à la réalité. Si c’est impossible, alors elle restera une utopie et il serait alors préférable de rester à l’écart d’une telle société.

Nous devons d’abord savoir si nous pouvons évoquer une certaine force sur nous, un certain attribut qui permettra de créer certaines conditions afin que la nature de chaque personne passe d’une nature égoïste à une nature altruiste. Ceci peut être réalisé grâce au changement progressif et constant de petits groupes de personnes, puis de groupes de plus en plus grands. Mais dans l’ensemble, ce processus devrait inclure toute l’humanité.

Est-ce qu’une personne, créée comme un être totalement égoïste, ne pensant qu’à elle-même et rien d’autre (c’est de cette façon que nous sommes programmés) peut modifier son programme ? Et qui plus est, peut-elle changer de sorte que l’objet qui reçoit le plaisir provoqué par elle, ne soit pas elle, grâce à tout ce qui l’entoure, mais plutôt que son plaisir soit le bien-être de tous ceux qui l’entourent ?

Le plaisir reste. Il doit en être ainsi, car il fait partie de notre nature, seule la nature de la satisfaction change. Sur le compte de quoi/Grâce à quoi ? Une mère, par exemple, est comblée par le fait qu’elle donne tout à son enfant – tel est l’amour naturel. Peut-on atteindre cet état où nous nous ressentons un amour naturel pour des gens qui sont de parfaits inconnus, qui nous sont opposés et lointain, si nous sentons qu’ils sont une partie inséparable de nous-mêmes, tout comme un enfant pour sa mère ? Pouvons-nous trouver une telle force ?

Si nous la trouvons, nous serons en mesure de mener une telle expérience et de voir qu’il en est ainsi.

De KabTV « Le Monde intégral : La formule pour une société intégrale», 01/07/12

C’est maintenant ou jamais

Dr. Michael LaitmanImaginez que vous veniez à la leçon et que vous ayez mal au bras, vous penserez à la douleur tout le temps, bien sûr. Elle troublerait vos études et vous causerait un grand inconfort, vous ne sauriez pas comment vous débarrasser de cette douleur et vous ne pourriez pas l’oublier.

La question est de savoir comment devrions-nous ressentir la même douleur pour ne pas avoir encore atteint la réparation finale, pour ne pas avoir atteint notre but ultime ? Je ne veux pas attendre un seul jour de plus ! S’il était si important pour moi, je brûlerais d’impatience, comme un bébé, je le voudrais maintenant et tout de suite !

Le problème est que je ne veux pas ce qu’il me faudrait. D’où puis-je recevoir le désir correct ? C’est une raison de prier.

Je ne suis pas pressé de me connecter aux amis et d’atteindre l’amour des autres en vue de parvenir au but spirituel. Ce sont des problèmes au-dessus d’autres problèmes qui mettent de nombreux obstacles l’un après l’autre devant moi. Si je voulais vraiment atteindre l’objectif, j’aimerais mes amis, après tout, c’est impossible sans eux. Mais le fait est que je n’ai pas besoin de cet objectif : Est-ce que quelqu’un désire donner ? Ainsi, je n’ai pas besoin des amis et je ne veux pas payer pour l’objectif avec l’amour des autres. Tout cela semble très lointain, brumeux et peu réaliste. Je suis assis face au livre, lors de la leçon, en pensant : «Qu’est-ce que je fais ici de toute façon ? »

Alors, nous avons reçu un outil appelé la Torah dans lequel se trouve la force qui nous amènera à l’objectif. Pour nous, c’est le niveau supérieur, à partir duquel une force appelée Lumière vient et nous tire en avant. C’est ce à quoi nous devons penser au cours de la leçon, tout comme vous pensez au bras qui vous fait mal et que vous souhaitez guérir.

Ce que vous lisez en ce moment n’a pas d’importance, vous devez penser à votre « maladie » et rêver à la guérison. Si vous n’avez pas un manque pour cela, demandez pour qu’il vous soit donné, connectez-vous aux amis, vérifiez quels désirs ils ont.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 24/09/12, L’étude des dix Sefirot

L’ampleur des désirs spirituels

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où est la frontière entre la suppression des désirs matériels et l’obetnesion des désirs spirituels?

Réponse: Nous ne suppriment pas nos désirs! Nous les discutons et attribuons immédiatement plus de poids, de grandeur jusqu’au prochain niveau de désir supérieur, ceux qui nous conduisent à l’unité et à l’intégrité, car ils sont beaucoup plus importants, meilleurs et supérieurs et ont plus de valeur que nos penchants égoïstes. C’est le cas même si nos désirs égoïstes sont apparemment de nature positive, comme le désir d’écouter un certain type de musique, ou lire une sorte de littérature, ou aller regarder un ballet, ou regarder un match de football ou aller dans un club pour hommes, ou de manger un type particulier de nourriture quelle qu’elle soit.

En d’autres termes, à ce stade, avec l’aide du groupe, je dois recevoir une impression très sérieuse et forte que  ces normes collectevives, intégrales mondiales sont d’un niveau supérieur. Elles ne sont pas une étape, mais une avancée incomparable que nos désirs instinctifs animaux susmentionnés  que la nature suscite automatiquement en nous, comme des esclaves, essaye de les réaliser rapidement.

D’une discussion sur l’éducation intégrale du 1/3/12