Quand il y a beaucoup de monde dans la tombe

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (Le Don de la Torah) »: En effet, sachez que pour cette raison, la Torah n’a pas été donnée à nos saints pères Abraham, Isaac et Jacob,- mais a été gardée jusqu’à la sortie d’Egypte, quand ils sont sortis et sont devenus tous ensemble une nation de six cent mille hommes de vingt ans ou plus. Car alors, chaque membre de la nation a été questionné pour savoir s’il était d’accord pour ce travail exalté. Et une fois que tous et chacun dans la nation a acquiescé dans le cœur et l’âme, et a dit: «Nous ferons et nous écouterons», il devient alors possible de garder l’ensemble de la Torah, et ​​ce qui était auparavant impossible est devenu possible.

Au début, tout le monde participe individuellement dans le groupe et pas de son plein gré, mais parce qu’il est obligé de le faire. Nous voyons que nous manquons de respect envers nos obligations pour nos amis ; nous ne respectons pas l’option d’être attentif à tout le monde et de suivre le chemin spirituel. Dans quelle mesure une personne comprend-elle que son avancement dépend totalement de sa coopération et de sa relation avec les autres, en s’élevant au-dessus de son ego, au-dessus de sa faiblesse et de sa paresse? Est-ce qu’elle a au moins regardé les pouvoirs de la coopération générale et des actions collectives ?

Si nous gardons ces conditions, c’est alors que d’une collection de gens ordinaires, nous devenons un groupe. Puis, comme dans l’exil en Egypte, nous expérimentons différentes périodes, bonnes et mauvaises, nous travaillons dur et nous devons transformer ce travail en œuvre sainte pour le Créateur . Ici, tout dépend de combien de gens peuvent identifier le lieu où ils peuvent accomplir le but .

Il ne peut pas y avoir un exode de l’Egypte à moins de trouver la carence en eux qui leur permettra de s’unir plus étroitement. C’est parce que la sortie de l’esclavage égoïste sont comme les douleurs de l’enfantement, quand je dois tout simplement atteindre le but, quand je suis mieux mort que vivant. Alors je comprends que je suis enterré dans mon désir, mon ego, comme dans une tombe. De là, je nais dans la Lumière, mais seulement si je me connecte avec les autres. C’est de cette seule façon que la naissance peut avoir lieu. Puis j’atteins le don de la Torah, ce qui signifie que j’atteins l’instruction, le guide, la connexion avec les autres.

Il ne peut y avoir d’autres types de travail et il ne peut pas y avoir un exode hors d’Egypte si je ne crie pas en pleurant que je veux servir le Créateur. C’est avec cette volonté que Moïse se tourne vers Pharaon: « Je veux travailler pour le Créateur, me connecter à la garantie mutuelle ». Par conséquent, je dois quitter l’ego, m’élever au-dessus, pour échapper à Pharaon. C’est une obligation, car le niveau suivant est si désirable, si nécessaire, que je suis comme un embryon en développement qui ne peut plus rester dans le ventre de sa mère et doit naître.

Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans l’article « Et c’est pour Juda »,estimant que la rédemption future est déjà révélée au niveau précédent, en exil. La différence entre l’exil ( Galout – גלות) et rachat ( Guéoula -גאולה) est la lettre « Aleph « (א), qui symbolise le Créateur, le champion du monde. Le Créateur ne peut être révélé en exil –Galout -car là il n’y a pas de récipient corrigé. C’est parce que vous êtes encore dans votre ego, mais quand vous vous élevez au-dessus de votre ego, c’est appelé l’exode d’Egypte, puis vous obtenez le premier récipient spirituel et alors vous pouvez révéler le Créateur.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale, 24/09/2012, « Matan Torah (Le don de la Torah) »

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