Daily Archives: 28 octobre 2012

Effort et progrès

congrès, groupeQuestion : Une question permanente se pose de savoir si oui ou non je fais assez d’effort parce que je ne cesse de ressentir que je ne travaille pas assez.

Réponse : Naturellement oui, et c’est très bien. Vous avez une occasion constante d’avancer, qui ne dépend pas de moi. De plus, votre travail est mesuré comme la somme totale de vos actions et les actions du groupe dans son ensemble, afin de découvrir parmi vous le point de la plus haute puissance, le centre du groupe, son centre spirituel et moral, son avenir et la source de sa force, avec l’aide de laquelle le groupe et chacun de ses membres se modifient vers une plus grande intégration avec les autres.

Dans un groupe intégré, les gens font leur propre travail et se hissent par eux-mêmes. L’enseignant observe depuis les coulisses. Il organise des séminaires et définit les thèmes. Il amène les étudiants et les oriente de manière à ce que, de séminaire en séminaire, d’une leçon à l’autre, ils commencent vraiment à voir leur avancement. Ce progrès peut être soit sous la forme d’une révélation d’un plus grand mal ou de l’atteinte d’un certain degré de bonté.

Question : Est-ce que cette capacité de travail et d’efficacité est aussi déterminée par l’interaction intégrante du groupe ?

Réponse : Oui, par elle seule. Rien ne dépend de l’enseignant. Il agit comme un superviseur. Si quelque chose peut être ajouté, il l’ajoute. Si non, il attend patiemment.

D’une émission de KabTV, « Construire l’Environnement Social » du 25/09/12

«Saint» veut dire donner sans réserve

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, «  Kedoshim », Article 1: Et l’Éternel parla à Moïse et dit: «. Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël et dis-leur que vous serez saints car Je suis saint, Moi le Seigneur ».

Le Créateur est appelé saint parce qu’il possède l’attribut du  don sans réserve. Le commandement de «vous serez saints» indique que nous devons  aussi atteindre  la Lumière qui ramène vers le bien, la même force qui nous influence.

Même si nous sommes submergés dans l’attribut de réception, cette force nous change, et on peut même utiliser notre attribut de recevoir pour donner sans réserve. C’est une chose très spéciale pour  transformer  la réception en don sans réserve car il n’y a pas d’étape intermédiaire entre eux. S’il y avait quelque chose de neutre, certaines matières premières informes comme les cellules souches, alors vous pourriez  faire ce que vous voulez de lui: en recevant, en donnant sans réserve,  Guévourot, Hassadim, Dinim, etc. Le désir de recevoir, cependant, n’est pas neutre, mais fonctionne plutôt afin de recevoir, bien que ce  soit pour recevoir des petites choses  triviales, fausses et  que nous existions entre elles .

Mais quand la Lumière vient, cela nous change. Le désir de recevoir reste, mais  ensuite nous pouvons distinguer le désir de recevoir et l’intention d’en profiter. Avant, nous n’étions pas en mesure de le faire parce que notre désir et notre intention était inséparables et dans chaque désir, chaque grain de désir, il y a une intention de profiter. Bien que le désir lui-même peut totalement  être dépourvu de toute intention, il est possible de le « peler »  et de retirer  l’intention  même si c’est un gros problème. Tout dépend de l’épanouissement du désir.

En étudiant la sagesse de la Kabbale , nous apprenons que le seul être créé, le désir de recevoir, s’est développé selon les quatre phases de la Lumière directe et seulement dans la quatrième phase a-t-elle commencé à ressentir la forme particulière du Créateur, et non pas comme un chien, par exemple, qui ressent son propriétaire parce qu’un chien est relié à son propriétaire et veut profiter de lui. Il est même prêt à  lui consacrer sa vie et  tout ça  par amour-propre. Nous voyons donc que cet amour dans le désir de recevoir est possible.

Dans la quatrième phase, cependant, la créature commence à ressentir que  le Créateur, qui  lui donne sans réserve, est  détaché  de ce don sans réserve sans recevoir quelque chose en retour. Il se réjouit de ce fait qu’Il  donne sans réserve à l’être créé ;  un don sans réserve qui provient de Lui, mais ne retourne pas à Lui. Quand la créature commence à sentir l’action du Créateur sur lui, elle  se sent honteuse. Et  c’est de  là que provient la racine de la honte ; du don sans réserve que l’être créé découvre, nous recevons le « point dans le cœur », la racine de notre âme.  A partir de  ce point nous  nous développons. Si le point dans le cœur est révélé à quelqu’un, il peut certainement s’en rendre compte.

Ainsi, «Saint» signifie que nous sommes détachés de nous-mêmes et que  nous avons adhéré au don sans réserve.

De la  2 ème partie du cours quotidien de Kabbale 24/10/12 , Le Zohar

« Le bonheur est l’égalité »

Dr. Michael LaitmanAvis ( Robert Skidelsky , professeur émérite de politique économique à l’Université de Warwick, économiste et historien, politicien, membre de la British House of Lords ): «Plus d’égalité ne procure pas seulement une satisfaction qui découle de plus de sécurité et une meilleure santé, mais aussi la satisfaction qui en découle  d’avoir  plus de loisirs, plus de temps avec la famille et les amis, plus de respect de ses semblables, et  plus de choix de vie . Une grande inégalité nous rend plus affamés que nous ne serions  autrement pour les biens,  en  nous rappelant  constamment que nous avons moins que la personne d’à côté. …

«Le philosophe John Stuart Mill  au  dix-neuvième siècle avait une vue plus civilisée:

«Je vous avoue que je ne suis pas enchanté de l’idéal de vie détenu par ceux qui pensent … que le piétinement, l’écrasement, le coup de coude, et se marcher sur les pieds, ce qui constitue le type actuel de la vie sociale, sont le lot le plus souhaitable  pour le genre humain. … Le meilleur état pour la nature humaine est celui dans lequel, personne n’est pauvre, personne ne désire être plus riche, et n’a aucune raison  non plus de craindre d’être poussé en arrière par les efforts des autres pour se pousser en avant. »

Mon commentaire: Un être humain est un système psychologique  qui ne  détermine son état ​​que par comparaison avec ses pairs. Par conséquent, l’avenir, la façon dont  il est ressenti et perçu, dépend des « paramètres » du système «individu-société» dans chaque être humain. Ceci est réalisé dans l’éducation intégrale et  la pédagogie.