Daily Archives: 4 novembre 2012

Le poids d’une valise dépend de son propriétaire

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Le don de la Torah », Point 8: … C’est parce qu’il y a une loi naturelle que le receveur éprouve de la honte et de l’impatience à recevoir des cadeaux de Celui qui donne hors de la compassion et de la pitié. …

Et c’est la raison pour laquelle Il nous a préparé le labeur et le travail de la Torah et des Mitsvot, pour produire notre exaltation par nous-mêmes, parce qu’ainsi le bonheur et le plaisir qui nous viennent de Lui, c’est à dire tout ce qui est inclus dans le Dvekout avec Lui, tout sera notre possession propre, qui est venue à nous par nos propres efforts. Ensuite, nous nous sentons comme les propriétaires, sans cela il ne peut y avoir une sensation de plénitude.

La honte est une mesure qui définit les relations entre nous. Si l’on ne ressent pas la honte, alors on n’a rien à corriger car on ne voit pas de différences majeures entre soi et le Créateur. Par conséquent, il vaut mieux divulguer la honte et d’être embarrassé par une comparaison de nos propriétés de réception avec Son don sans réserve.

La question est, si l’on cesse de recevoir, cela veut-il dire qu’on neutralise la honte. Par exemple, je visite un de mes amis et je vois une table généreusement mise qui m’attend, mais je refuse les friandises, «Non, non, merci. Je n’ai pas faim. Je suis au régime. » Est-il possible que nous agissions de la même manière dans la spiritualité afin de diminuer le sentiment de honte? En agissant ainsi, nous négligeons le Créateur comme si on ne se souciait pas de Ses indulgences.

Après tout, que pouvons-nous en effet recevoir? Est-ce la lumière de NRNHY ? Pour être honnête, cela ne nous comble pas de plaisir. NRNHY est la Lumière qui provient de notre compréhension de la grandeur du donneur.

Tout ce que nous recevons de lui est une petite étincelle d’où vient le désir de recevoir du plaisir. Un désir de recevoir est composé d’un point noir, la pointe de la lettre Youd,et dans la Lumière il y a une étincelle qui a créé le point noir.

Le reste est déclenché par notre prise de conscience de la grandeur du Créateur, quand on l’apprécie, cela s’élève à nos yeux. C’est pourquoi nous devons nous rappeler constamment que nous devons aspirer à Sa grandeur.

Si quelqu’un est vraiment important pour nous, nous sommes prêts à «porter sa valise ». Plus cette personne est grande à nos yeux, plus lourde est la valise que nous sommes prêts à porter. Dans un premier temps, la valise semble trop lourde pour nous, «Pourquoi en premier lieu dois-je la porter? Pourquoi est-ce que je fais cela? »

Cependant, si nous nous rendons compte combien est indispensable le propriétaire de la valise, nous la soulevons avec facilité. C’est un tel honneur et une telle chance de servir cette personne importante! Nous sommes même prêts à payer pour avoir le droit de porter sa valise.

En conséquence, nous consacrons toute notre vie au Créateur. Qu’avons-nous en retour? Rien. Après tout, une étincelle et un point noir constituent la base de tout ce qui existe.

Question: Y a-t-il quelque analogie avec la honte réelle dans le travail que nous faisons?

Réponse: Oui, cela peut s’appliquer à différents types de honte que nous éprouvons devant nos amis. Nous avons peur qu’ils comprennent que nous sommes ignorants ou que nous sommes encore des êtres égoïstes.

Il s’agit d’une honte primitive, égocentrique. Il y a aussi une honte spirituelle engendrée par notre incapacité à apporter notre contribution en reconnaissant que nous ne soutenons pas nos amis comme nous le devrions pour les faire s’élever. Ils comptent sur nous, nous nous sentons embarrassés d’être incapables de faire face à la tâche.

Question: Le groupe doit-il susciter ce genre de honte à ses membres?

Réponse: Le groupe doit nous évoquer et promouvoir notre croissance en nous enseignant comment respecter la honte car elle démontre une carence dans le désir de recevoir. Si les plaisirs et l’affliction sont conditionnés soit par la complétude ou le vide au sein de notre désir, alors les bons ou mauvais états se reflètent dans le sentiment de honte ou, au contraire, dans la réalisation de la grandeur du Créateur.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale, 28/10/2012, « Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le cours matinal: un appel du coeur ou en emploi du temps?

Dr. Michael LaitmanIl a été dit que le Temple a été détruit parce que les enfants d’Israël n’ont pas béni la Torah en premier. Ils ont étudié la Torah sans une bénédiction. Qu’est-ce que cela signifie?

Qu’est-ce que la Torah ? C’est un moyen pour corriger le mauvais penchant, comme il est écrit “J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice ».

Alors comment est-il possible de bénir la Torah?  Uniquement s’il y a un, quand mon penchant initial se révèle comme mauvais. Je sens que mes désirs sont mauvais, je dois les corriger, je ne peux pas les supporter. C’est ce qu’on appelle la découverte du vrai mal, quand je ne peux pas l’accepter, quand je dois me débarrasser de lui, de le sortir de moi comme quelque chose de très nuisible.

Alors je découvre le moyen qui peut faire “sortir” de moi ces mauvais désirs, un dispositif spécial qui est appelé la «Torah». Il s’avère, qu’il y a une méthode d’enseignement spécial, un livre spécial, des conditions particulières, et tout ceci est appelé la “Torah”.

Ce n’est pas le titre du livre disant «Torah», et ni un nombre des personnes, et ni le lieu d’étude, mais simplement le fait qu’en réponse à toutes mes actions, arrive une force spéciale qui modifie la force qui est en moi. C’est parce ce que le désir de recevoir est en fait la force avec laquelle j’identifie le mal, et je veux qu’il change en bien, comme il est dit: “Que la Lumière qui en elle ramène vers le bien”.

Alors, je décide que mon désir de recevoir est le mauvais penchant et je décide que je dois faire qu’il soit bon. Qu’est-ce que c’est “bon”? Cela ne peut être que le contraire de mon désir actuel, il n y a pas d’autre option. De cette façon, le terme « Torah » symbolise mes efforts, le groupe où je travaille, les livres avec lesquels j’apprends, l’enseignant qui m’apprend cette méthode. En général, ce sont ceux qui demandent d’en haut cette force, qui me corrige. D’en “haut” parce que le pouvoir de réparation et plus haut que moi et plus fort que la force actuelle. Ainsi je me la procure et je me guéris du mal, en le transformant en bien.

Mais si j’apprends sans cette préparation, alors la Torah devient pour moi une “potion de mort”. Dans ce cas j’atteins la satisfaction par un chemin long et difficile. Au cours du chemin la Lumière fonctionne sur moi, mais par derrière et non dans le désir qui se revêt ni dans le désir qui s’est revêtu. J’arrive à la connaissance que je ne découvre pas le mal comme il se doit, je ne distingue pas en lui le poison. Certes, cela aussi me conduit dans la bonne direction, mais par un long chemin, pas direct de souffrance.

Par conséquent, si une personne n’est pas dans le sens de la reconnaissance du mal, alors elle se trouve en “l’exil”. Et quand elle reconnaît la nécessité de réparer le mal qui est en elle, à savoir le désir de recevoir, alors elle se sent sous le contrôle de Pharaon. Plus ce sentiment est profond, plus elle veut s’en débarrasser, c’est-à-dire de sortir de “l’exil « . Alors elle utilise correctement la Torah, pour attirer la Lumière qui changera en elle le désir, lui permettant d’utiliser le désir non pas pour elle-même, mais pour le bien des autres. Ainsi, la Lumière le ramène vers en bien, le change en bien.

Tant que nous ne voulons pas sortir de notre désir de recevoir en vue du désir de donner, du mal au bien, ce n’est pas encore considéré comme l’exil. Nous ne ressentons même pas que c’est l’exil. Seule la nécessité d’un moyen d’inverser le désir de recevoir en un désir de donner témoigne que nous sommes prêts à quitter l’exil. La sortie elle-même est quand on commence à utiliser de manière correcte la Torah.

C’est ce à quoi nous devons aspirer pendant la lecture du Livre du Zohar: Est ce que nous l’ouvrons avec le vrai manque? Si non, alors nous ne bénissons pas cette action, mais suivons simplement l’emploi du temps prévu. Une telle approche n’est pas correcte, n’est pas souhaitable. Avant de venir en classe, durant toute la journée précédente nous devons penser à cela, ajouter les discernements qui proviennent de toutes sortes de situations, du désir de recevoir qui nous contrôle en une image. Nous voulons nous élever au-dessus de lui ver les amis, ver le Créateur.

Alors lors le cours matinal nous aurons quelque chose à bénir, parce que nous voulons recevoir de l’enseignement « l’eau de vie », la force de guérison et cela veut dire que nous apprenons vraiment la Torah.

De la 2ème partie du de cours matinal de Kabbale, du 01.11.2012, le livre du Zohar

S’élever mais pas s’échapper

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi la force négative dans le monde se révèle-t-elle de manière aussi claire, et pas du tout selon la proportion de la force positive que nous éveillons ? Ou peut-être que nous n’éveillons rien ?

Réponse : La force négative se réveille afin que vous puissiez demander la force positive qui est en opposition avec elle. Et non pas dans le but d’annuler le coup, mais pour transformer le coup en quelque chose de bénéfique. C’est comme si vous demandiez à votre père de vous apprendre à penser, mais sans arrêter le processus désagréable, mais pour le transformer en une chose à 100% bénéfique. Vous voulez vraiment acquérir un esprit nouveau et améliorer vos propres attributs. Vous ne vous identifiez pas à votre ego qui reçoit le coup, mais au contraire, vous sortez de lui et admettez : « L’ego mérite ce coup, mais que ce soit à son profit, laissez-le changer. »

Et puis, au lieu de l’amertume et de la douleur, vous sentez soudainement de la douceur. En plus de sa venue perçue comme un « coup », la force négative vous aide à rompre avec votre désir de recevoir, à vous élever au-dessus de lui et à vous déterminer par vous-même, et c’est précisément sous cette forme qu’elle apporte des avantages. Sinon, vous ne seriez pas en mesure de vous couper de l’ego.

De cette façon, notre travail est de demander la force nécessaire pour s’élever au-dessus du désir, mais non pas parce que nous ne voulons pas sentir les coups venant de lui, mais parce que nous voulons nous identifier avec le Créateur. Nous voulons discerner le mal à l’intérieur du désir de recevoir, sentir le coup sur lui, pas dans le but d’y adhérer, mais pour l’élever au désir de donner sans réserve. Et encore une fois, non pas parce que nous allons ressentir la paix et la tranquillité, mais afin que nous puissions accomplir un acte de don sans réserve.

Ici se cache une clarification très délicate et fondamentale, une clarification qui révèle l’état de la Machsom (barrière). Nous nous en approchons…

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/10/12, Le Zohar