Daily Archives: 7 novembre 2012

Liberez de toutes les conditions de l’ego

Dr. Michael LaitmanNous parlons beaucoup de l’importance de l’objectif et de la grandeur du Créateur, sans lesquels nous ne pouvons pas travailler, car nous avons besoin de force. Mais la question est pour quelle raison ai-je besoin de la grandeur du Créateur ? Est-ce une condition selon laquelle j’accepte de donner sans réserve, ou est-ce que je veux atteindre le don sans réserve et pour se faire, j’ai besoin de la grandeur du Créateur ? C’est toute la différence : est-ce que je travaille dans la raison et au-dessous, ou suis-je en train de travailler avec la foi au-dessus de la raison ?

J’ai la condition de vouloir ressentir la grandeur du Créateur car sinon je ne serai pas capable de travailler, ainsi c’est une action dans la raison. Mais si je dis que je dois atteindre le don sans réserve, car c’est la chose la plus importante pour moi, et que je demande la force qui me manque en ce moment, afin qu’elle me permette de donner, et que pour moi il s’agit seulement d’un moyen, cela veut dire que je veux cette grandeur uniquement pour travailler dans la foi au-dessus de la raison.

C’est une différence très subtile, que je dois clarifier en moi. Il est impossible de l’exprimer en mots, car ils ne font que noustroubler.

Rabash dit: «Alors, quand une personne ne ressent pas la grandeur du Créateur, le corps ne peut pas s’annihiler devant Lui de tout son cœur et de toute son âme. » C’est une loi : Le désir de recevoir ne cède que devant la grandeur du Créateur.

« Mais si une personne pose la condition qu’elle accepte de travailler pour le Créateur que si elle voit l’importance du Créateur et de sa grandeur, il apparaît alors qu’elle veut obtenir quelque chose du Créateur. » Cela signifie que la personne veut que le fardeau qu’elle doit porter soit allégé. Si vous savez qu’une valise appartient à une personne importante, alors il ne vous est pas difficile de le porter. «Sinon, la personne ne veut pas travailler avec tout son cœur,car une personne est limitée et sous domination de la dissimulation, et n’est pas libre de dire qu’elle ne veut rien d’autre que donner. »

Si une personne place la grandeur du Créateur comme condition préalable à son travail, alors cet état ne peut pas être un état de Bina et ne peut pas lui servir d’«arche»,dans laquelle elle peut être sauvée de tous les doutes et les problèmes qui lui sont envoyés par la ligne gauche.

Ainsi, l’attribut de Bina est Hafetz Hessed, qui n’a pas besoin de recevoir quoi que ce soit ; par conséquent, il est libre. Seuls ceux qui ont besoin de recevoir quelque chose sont limités et sujets à l’opinion des autres. Si quelqu’un travaille avec les yeux fermés et n’a pas besoin de la grandeur ou de toute autre chose, cela s’appelle la liberté.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 31/10/12, Écrits duRabash

Un ticket d’entrée dans le monde des désirs

Dr. Michael LaitmanQuestion: dans le livre « Shamati » à l’article « L’essentiel n’est de vouloir que donner sans réserve », il dit que « la force de la foi est suffisante pour celui qui veut travailler dans la forme du don Qu’est-ce que la foi?

Réponse: Nous ne savons pas que ce que c’est la foi. C’est un genre de pouvoir, qui ne se trouve pas dans notre monde. Dans notre monde, dans toutes nos sciences naturelles, la physique, la chimie, la biologie et les autres, nous découvrons des forces dans la nature inanimée, végétale et animale, qui fonctionnent comme des forces d’attraction et de répulsion.

Dans le monde spirituel tout à coup nous découvrons des forces qui fonctionnent à l’inverse de ces forces. Supposons, qu’il y ait une force naturelle répulsive que nous voyons dans notre monde, mais dans la spiritualité c’est le contraire, entre ces objets se forme une force d’attraction mutuelle, comme il est écrit: « l’amour couvrira tous les crimes ”.

Dans une certaine mesure nous commençons à le découvrir dans la physique quantique: Si l’on place des particules élémentaires chargées de la même façon (par exemple, les électrons) dans un même lieu, alors elles commenceront à se repousser les unes des autres non seulement parce qu’elles portent la même charge, mais aussi à cause de raisons quantiques (la force d’antisymétrie), aucune d’entre elles ne veulent être à la même place où l’autre se trouve.

Alors qu’est-ce que c’est cette force du don sans réserve? C’est une force qui se révèle au-dessus de notre nature, de façon inversée, comme il est écrit: « J’ai vu un monde à l’envers « . On peut dire aussi que le monde spirituel fonctionne selon les intentions et non pas en actions. Il n’y a pas d’action ici, seul est pris en compte ce qui se passe d’après l’intention, parce que dans le monde spirituel notre corps n’existe pas, mais on se trouve uniquement dans les désirs et les intentions.

Imaginez-vous, que votre désir fonctionne. Quelles choses de terrible pourraient se passer dans le monde! En une fraction de seconde le monde arrêterait d’exister, tout le monde se détruirait.

Par conséquence, afin de ne pas nous retrouver dans un tel monde, nous sommes tous dans un monde imaginaire, où nous pouvons effectuer des actions physiques, autant que nous le pouvons.

Dans la mesure où l’homme peut faire fonctionner son désir au profit de l’autre, alors il s’élève au-dessus de son corps et pénètre dans le monde spirituel, où il agit suivant le désir et l’intention.

Sinon, comment pouvons-nous faire entrer l’homme dans une réalité qui serait entièrement sous le contrôle de son désir?! Après tout, lui-même ne contrôle pas son propre désir et son intention.

Alors, ce n’est que s’il peut contrôler ses désirs et travailler correctement avec son désir et son intention, qu’il pénètre dans le monde spirituel, il est autorisé d’y entrer.

C’est ce qu’on appelle “pénétrer dans le palais du roi après l’ascension de la montagne”, et là il peut déjà commencer à réparer le monde dans la mesure où il est capable de se contrôler.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, “Shamati” n°30 du 04.11.2012

Qu’est-ce qui motive l’homme ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si on regarde un chien, nous constatons que ses besoins fondamentaux sont la nourriture, le sommeil et le sexe. Et qu’est-ce qui motive l’homme ?

Réponse : Chez l’homme, c’est la même chose : la nourriture, le sexe et la famille. Ce sont les désirs animaux, les désirs physiques. Le prochain niveau de désirs est d’ordre social, qui a été créé en nous sous l’influence de la société environnante. Il suscite en nous des désirs supplémentaires : pour la richesse, la célébrité (pouvoir) et les sciences (connaissance). Cela signifie que les trois premiers désirs sont physiques et les trois prochains sont apparemment spirituels.

Question : D’où viennent les choses comme la confiance dans l’avenir pour moi et mes enfants ?

Réponse : Tout est inclus. Absolument tout !

Tout est inclus dans ces sortes de désir : trois désirs corporels et trois désirs qui sont, en apparence, « spirituels », qui sont comme en dehors du corps de l’homme et ne sont pas utilisés directement pour les plaisirs corporels.

Question : Est-ce que le désir de ne rien faire, que tout le monde me laisse tranquille, qu’on ne me touche pas et que je disparaisse simplement, sont également inclus ici ?

Réponse : C’est ce que notre désir général, l’égoïsme, veut.

Le désir d’être en paix peut être découvert également lorsque vous tournez en rond d’un coin à un autre, mais précisément cela crée en vous un sentiment de paix. Essayer d’arrêter un enfant pour l’arrêter sur le champ apporte au contraire un état ​​d’anxiété, et ainsi il court partout, il en jouit, c’est la paix pour lui. C’est-à-dire que l’on ressent le repos selon son désir. Quand il est en équilibre, dans l’accomplissement, repu, c’est quand le désir lui-même est calmé.

De l’émission « Entretiens avec Michaël Laitman » sur KabTV du 10/03/12