Daily Archives: 8 novembre 2012

C’est maintenant ou jamais

Dr. Michael LaitmanImaginez que vous veniez au cours et que vous ayez une forte douleur à la main. Après tout vous allez y pensez en permanence. Elle vous dérangera pour étudier, elle rendra la vie inconfortable, vous ne saurez pas comment vous débarrasser de cette douleur, et vous ne pourrez pas l’oublier.

Maintenant, la question est, comment fairedevons nous ressentir la même douleur parce que nous n’avons pas encore atteint la réparation finale, nous n’avons pas atteint le but ultime? Je ne veux pas attendre encore un jour de plus! Si c’est si important pour moi, je brûle d’impatience, comme un bébé – veut maintenant et tout de suite!

Le problème est que je ne sais pas cde que je veux. Et d’où je peux prendre le juste désir? Ceci est déjà une raison pour la prière.

Je ne uis pas pressé de me connecter aux amis ni d’arriver à aimer les autres, pour atteindre le but spirituel. Ce sont des problèmes sur des problèmes, qui se posent devant moi comme de nombreux obstacles, l’un après l’autre.

Si je veux vraiment atteindre cet objectif, je dois aimer les amis – puisque sans eux, il ne peut être atteint. Mais le truc, c’est que je n’ai pas besoin de cet objectif – Est ce que quelqu’un veut-il donner? Donc, je n’ai pas besoin des amis, et je ne veux pas payer pour ce but par l’amour des autres. Tout cela me semble très lointain, vague, irréel. Je suis assis devant le livre et pense: «Que ce que je fais ici? ».

Pour cela il nous a été donné l’instrument qui s’appelle la «Torah». Elle comprend le pouvoir qui nous amène au but. C’est un niveau plus élevé par rapport à nous, d’elle vient une force appelée « la lumière » qui nous tire vers l’avant. A elle il faut penser pendant le cours, comme sur la blessure que vous voulez guérir.

Peu importe ce que nous lisons maintenant, vous devez penser à votre «maladie», et rêver de sa guérison. Si cela ne vous manque  pas – demandez leur de vous le donner, connecter vous aux amis, vérifiez quels désirs ils ont .

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale, Talmud des dix Sefirot du  24.09.2012

Changer le Créateur ou se changer soi-même ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous mentionnez à plusieurs reprises que la Kabbale est une science. Des concepts tels que la « dimension individuelle ou personnelle de Dieu » et « le chemin à travers la Kabbale par la dévotion » ont-ils une place ici ?

Réponse : La plus grande puissance dans la Kabbale est appelée « Nature » ou le « Créateur ». Vous pouvez l’appeler « Dieu ». Mais cette force supérieure n’est pas du tout ce que les croyants pensent. Il s’agit d’une physique claire, absolue, d’une bonne influence sur tout ce qui existe, permanente et immuable. C’est pourquoi, les croyants quelle que soit leur foi demandent à Dieu de changer; en principe leurs prières sont destinées à cela. Les gens qui étudient la Kabbale s’efforcent de changer eux-mêmes parce que selon leur compréhension, Dieu est absolu.

S’Il est absolument bon, s’Il est absolument aimant, alors je ne peux pas lui demander de changer parce qu’Il est déjà pleinement bon et aimant. Le concept de l’absolu signifie déjà que je n’ai personne à qui demander. Par exemple, comment peut-on demander, disons, à votre mère qui vous aime absolument d’être plus gentille envers vous ?

Par conséquent, toutes les aspirations, l’ensemble du travail d’une personne sont de se changer, de se hisser elle-même, de devenir comme Dieu. C’est pourquoi un être humain est appelé « Adam », du mot « Domé – similaire ». Il doit accéder à ce niveau pour l’atteindre.

Ainsi, la Kabbale n’est liée à aucune religion dans sa relation au monde et elle est appelée une science.

Du congrès de Géorgie du 05/11/12, Leçon 1

Passer par la question à laquelle il n’y a pas de réponse

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi nous a-t-on donné les Mitsvot, c’est-à-dire les commandements, si tout doit être rempli selon notre désir et notre libre arbitre ?

Réponse : En effet, une personne accepte une Mitsva comme un commandement. Après tout, le désir aussi nous « commande » à nous comporter d’une certaine façon et nous effectuons les commandements des désirs.

Si je me tourne vers quelqu’un pour faire quelque chose, il peut le faire par crainte, pour une récompense dans ce monde, pour une récompense dans l’autre monde, ou parce qu’on lui commande de le faire. C’est pourquoi une Mitsva est un commandement qui n’est pas rempli de crainte et qui n’est pas pour une récompense.

Si j’ai peur de quelqu’un ou que j’espère une récompense, je garde une sorte de contrat et non pas une Mitsva. J’ai une chance de perdre ou gagner selon le désir de l’hôte qui me prive de mon libre arbitre et définit des conditions difficiles: «Faites cela et puis vous gagnerez quelque chose, faites quelque chose d’autre et vous allez perdre ». Je vois qu’il n’y a pas de troisième voie et qu’il n’y a pas d’issue. Peut-être que j’ai été élevé de cette façon ou ce sont les circonstances.

D’autre part, une Mitsva symbolise le fait que je sois totalement libre. Le Créateur est totalement caché à moi, je peux faire ce que je veux, mais je cherche toujours un moyen de réaliser et d’accomplir Sa volonté. Pourquoi? Il n’ya pas de réponse à cette question.

Alors, allez chercher une réponse. La peur est déjà une contrainte, c’est la corruption, vous êtes accro, et cela signifie qu’ici il n’y a pas de spiritualité. Alors, pourquoi dois-je observer la Mitsva ? Il n’ya aucune raison de le faire. Seul un fou ou un petit enfant peut agir sans aucune récompense, sans vouloir éviter le mal ni atteindre le bien, que pouvons-nous faire? Recherchez le pouvoir de le faire, puisque je suis une machine qui a besoin d’être alimentée. Je cherche le carburant sans avoir à répondre à la question « pourquoi? »

Quand une personne atteint vraiment l’état de la foi au-dessus de la raison, il n’y a aucune raison pour lui d’observer la Mitsva. Il est dit: «La terre est suspendue à un fil ». Une personne ne regarde que pour le carburant, et c’est la seule chose qu’elle cherche et qu’elle exige.

Alors elle se dissimule même, afin qu’on ne lui montre pas la peur ou la récompense. Cela signifie qu’une personne se «limite» elle-même, ne voulant pas voir le Créateur et qu’elle échappe à tout ce qui peut se tenir dans la voie de son libre arbitre, de la foi au-dessus de la raison.

Nous arrivons ici à un point pour lequel il n’existe pas de calcul dans notre monde et pour lequel il n’existe aucun moyen de mesurer. C’est parce que nous utilisons nos désirs de choisir ce qui nous assure un plus grand profit.

Notre libre arbitre commence à partir de ce point central. A partir de ce moment-là je suis confronté à la question: «Pourquoi le faire ? ». Ceux qui tentent de traverser cette question atteignent les conditions spirituelles qui sont au-dessus de cette question.

Il n’y a aucune raison d’observer les Mitsvot dans notre monde. C’est inutile du point de vue de nos désirs et de nos valeurs.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbales 04/11/2012,« Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le bouton caché

Dr. Michael LaitmanQuestion : les efforts intérieurs provoquent de la douleur. Peut-on dire que cette douleur survient au lieu de la souffrance issue directement de la nature sous forme d’ouragans et d’autres catastrophes naturelles ?

Réponse : Dans l’ensemble, la réponse est oui. Au lieu de reconstruire les maisons détruites par l’ouragan et au lieu de recevoir des coups encore plus terribles, nous pouvons passer à un travail interne et faire des efforts mentaux. Les efforts devraient être qualitatifs, bien que la nature nous oblige à passer à des efforts quantitatifs.

La différence entre la qualité et la quantité est énorme. Nous savons ceci grâce aux lois de la pyramide, qui se divise en quatre niveaux : la nature minérale (s), la végétale (v), l’animale (a) et humaine (h). Au niveau humain nous faisons des efforts réfléchis.

Mais d’autres personnes se trouvent au niveau le plus bas. Pensez aux efforts qu’ils ont à faire sur toute la largeur de la base de la pyramide ! Quelle grande surface couvre le désir, combien de tonnes de béton et de fer, combien d’heures à perdre, combien de maladies à passer, et quel grand manque se fait sentir !

Nous sommes au-dessus de ce niveau et pouvons changer les difficultés et les souffrances que des millions de personnes doivent endurer pendant tant d’années avec un seul clic sur un bouton.

The Hidden Button


Mais ne pensez pas que pousser le bouton est plus facile que mille ans de travaux forcés. Ce n’est pas par hasard si le peuple d’Israël pleurait dans le désert et était prêt à retourner au travail forcé en Egypte, à travailler pour Pharaon, pour éviter d’appuyer sur le bouton.

C’est l’essence même de la décision qu’une personne doit prendre, et ainsi notre monde ne disparaîtra pas tant que la fin de la correction n’aura pas eu lieu.

En appuyant sur ce bouton, vous devez être conscient et réaliser ce qui se passe, vous ne pouvez pas juste cliquer dessus et être surpris par le résultat ; dans la spiritualité, vous appuyez sur le bouton uniquement après avoir pris connaissance de toutes les actions que vous avez traversé. En d’autres termes la forme de la rédemption est déjà dans l’exil.

Vous devez imaginer le processus ; sinon vous n’avez pas de choix, parce que choisir signifie que vous comprenez l’avenir et que vous le choisissez.

Qualitativement ce travail est plus difficile qu’un travail ordinaire. Ainsi, bien que le peuple pouvait le faire, il s’écria : «Retournons ! Echangeons ce travail contre notre précédent travail !  »

Question : Pourquoi les kabbalistes disent que le chemin de la Torah est plus facile que le chemin de la souffrance ?

Réponse : Vous essayez de comparer deux choses différentes avec la même échelle : un quantum de lumière avec des milliards de tonnes de roches. Peuvent-ils être comparés ? L’énergie interne de la lumière est un milliard de fois plus grande que le poids physique des roches. Mais ces choses sont incomparables dans votre perception égoïste, par vos sens imaginaires. Premièrement, nous devons changer notre échelle de valeurs. Il est écrit : «Le juste est la fondation du monde. » Sa puissance et sa valeur est beaucoup plus grande que celle de toute l’humanité. Sans lui, les gens ne peuvent rien faire, ils n’existent absolument pas dans la spiritualité. Donc, vous ne pouvez pas comparer les deux types d’efforts avec le même instrument.

Question : Est-ce que tout le monde devra finalement appuyez sur ce bouton ?

Réponse : Non, pas uniquement tous les enfants d’Israël, qui sont tous ceux qui aspirent à atteindre le Créateur. Tout le monde participe à l’action pour appuyer sur le bouton, mais il est difficile de dire qui aura le premier rôle dans l’avenir.

D’un côté, une personne ne peut pas avancer sans un chef. Dans chaque génération, il doit y avoir quelqu’un qui tire vers l’avant et entraîne les autres. D’un autre côté, il pourrait y avoir quelque chose de similaire au Sanhédrin, un groupe de gens prêts et capables de trouver la force générale qui conduira les gens par la connexion entre eux. Je ne pense pas que quiconque puisse fournir un pronostic clair, mais ce n’est pas grave. L’essentiel est que nous avancions. Ce qui est nécessaire est ce qui arrivera. Le manque de connaissances dans ce cas n’est pas un problème.

D’une façon ou d’une autre, tout le monde participera au processus et jusqu’à la fin de la correction, jusqu’au dernier clic, nous serons tous dans la pyramide. Seule la Lumière de la fin de la correction deviendra une ligne dans un cercle. Les barreaux de l’échelle spirituelle ne changent pas, et ce n’est que lorsque Malkhout tout entière sera corrigée, aura atteint Keter et deviendra Son égale, que toutes les formes disparaîtront, à l’exception du cercle.

Question : Est-ce que ce bouton est l’amour des autres ?

Réponse : Oui, mais par l’amour des autres, nous aspirons à l’amour du Créateur, nous devons nous en souvenir.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 04/11/12, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Au crépuscule de la vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si on demandait à un vieil homme s’il aimerait être magicien, il vous dirait: «Je voudrais bien, mais je n’ai pas de désirs. »

Réponse : Les personnes âgées perdent leurs désirs. Elles se sentent repoussés par la vie, elles sont fatiguées et n’attendent rien de la vie. Les jeunes sont prêts à tout, mais ils n’ont pas l’esprit, comme il est dit: «. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ».

C’est ainsi que nous vivons, et si la chose principale était de présenter à une personne au début de sa vie la possibilité de découvrir l’ensemble de sa destinée , alors elle devrait savoir comment se comporter, ce qu’il lui faut rechercher, ce qui doit la combler, et elle ne perdrait pas sa vie, mais plutôt aspirerait à accéder au niveau suivant éternel.

Question : Pouvons-nous dire à un vieil homme, «Venez au groupe de l’éducation intégrale, c’est là que vous trouverez un désir? »

Réponse: Absolument! Mais ce n’est pas la seule façon dont nous pouvons l’attirer. Nous avons seulement besoin de nous tourner vers une personne avec ce qu’elle veut réellement.

Si elle a encore des désirs semblables, alors oui. Et si non, si tout est déjà mort en elle, nous pouvons tout simplement l’attirer à venir, pour s’asseoir avec d’autres personnes âgées, avoir un roulé savoureux et une tasse de thé. Elle va voir, écouter, et passer le temps, et elle sera agréablement surprise en étant dans une certaine société. Les personnes âgées devraient être attirées par ce que nous appelons les intérêts des gens âgés, mais pas par des questions élevées.

Cela doit répondre aux besoins d’une personne. Peu importe vers qui nous nous tournons , nous devons d’abord étudier ce groupe de personnes et leurs désirs et nous tourner vers ces désirs

De KabTV , tiré des « Entretiens avec Michaël Laitman », 10/03/12