Daily Archives: 1 décembre 2012

Une nation qui n’a pas de repos

congrès, groupeBaal HaSoulam, ” Exil et rédemption”: Le Créateur va clairement nous montrer qu’Israël ne peut exister en exil, et ne trouvera pas de repos comme les nations qui se sont mêlées aux autres et trouvèrent le repos et s’assimilèrent à ces nations, jusqu’à ce qu’il ne reste aucune trace d’elles mêmes.

Même sans rien connaître de la force supérieure, on voit qu’il doit y avoir un système ici qui est clairement écrit. C’est comme si il y a longtemps un sage avait écrit à ce sujet dans un livre et maintenant cela devient tout à fait vrai. Peu importe ce que le peuple juif fait, et où qu’ils se trouvent, le destin les suivra toujours, les contrôlera et apportera des relations faussées avec ses voisins, avec le monde et avec nous-mêmes. Il n’y a pas de repos pour lui.

Si cette nation ne veut pas voir ce système avec son logiciel intégré et ses programmes, qui le conduit du début à la fin vers l’objectif, alors rien ne pourra nous aider. Au contraire, si nous plongeons en lui, il sera clair pour nous que ceci est la vérité de la Torah. Une transition d’un état corrompu, à un état corrigé. La Nature elle même, par son développement, exige cela de nous, et la sagesse de la Kabbale explique les phases et les états qu’une personne passe par sur le chemin, et les actions et les lumières qui font partie du processus. Malheur à la Nation, si nous ne voyons pas la vérité dans cette sagesse et ne l’utilisons pas. Car alors, il suit quand même ce même chemin dans la même direction, mais il avance dans des chemins déviés sous une pluie de coups, et par cela on rallonge le temps du parcours et on augmente les souffrances.

En fait, la voie est claire, et chaque mouvement a son moment, et si je ne l’ai pas accompli à temps, alors la partie non corrigée d’hier est ajoutée à la partie d’aujourd’hui et double ainsi la charge. Cette partie ne disparaît pas et nous aurons encore à la corriger, mais dans les pires conditions, qui découlent de l’absence de correction d’hier. Si je ne corrige pas cela aujourd’hui, demain, sous la charge des deux derniers jours, les conditions seront bien pires et je vais devoir faire le travail qui est trois fois plus grand.

Ainsi, je ne cesse de créer des problèmes externes de plus en plus grands et difficiles, jusqu’à ce que je sois totalement entouré d’ennemis qui veulent me détruire. À la maison aussi, les choses vont en empirant et le monde extérieur nous entoure avec de la haine, alors que pouvons-nous faire?

En outre, je sens à l’intérieur l’endurcissement du cœur. Si avant ma compréhension était plus pure, et j’ai ressenti des choses et rempli des corrections, aujourd’hui, je ne me soucie pas de quoi que ce soit, et je suis déçu et vide …

Donc, si je ne corrige pas le problème à temps, il reste et est ajouté à la charge sur mon dos, qui devient ainsi de plus en plus lourde. Ce processus est diversifiée, et il a lieu partout, sous des formes différentes, et finalement la crise s’étend et affecte notre santé, nos finances, l’économie, l’environnement, la famille, le système éducatif, notre sécurité, et tous les autres aspects de la vie…

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 28/11/12, Exil et Rédemption”

Lumière non diluée à la dose maximale

Dr. Michael LaitmanBeaucoup de gens dans l’histoire ont réussi à atteindre la révélation spirituelle en étudiant les parties externes de la Torah, la Michna, le Talmud, et non la Kabbale; ça veut dire, ils ont utilisé une autre langue de la présentation de cette sagesse. Toute la Torah parle de la correction d’un être humain et c’est la raison pour laquelle la Torah nous a été accordée.

Les textes de la Torah décrivent les états que l’on passe pendant son avancement vers le Créateur, pour atteindre l’adhésion avec Lui, et l’acquisition de similitude des propriétés avec Lui. Le problème est uniquement dans la façon de la présenter, ce qui signifie, dans la langue. Les façons de présenter ce matériel ne sont pas égales par rapport à la Lumière qui ramène vers le bien; chacune d’entre elle possède une intensité différente de la Lumière. La Lumière est plus puissante dans la sagesse de la Kabbale.

Elles représentent quatre couches, quatre filtres qui servent d’écran (retiennent) la lumière sur son chemin de haut en bas. Le langage de la Kabbale est Lumière pure. La Kabbale ne limite pas la Lumière en aucune manière, ni place des filtres sur son chemin; la Kabbale n’affaiblit la Lumière. Par conséquent, lorsque l’on étudie et désigne des conceptions spirituelles qui se rapportent à l’âme, on attire une Lumière puissante qui provoque la correction et le rapproche du but.

Undiluted Light At The Highest Dose

(Le graphique présente l’influence de la Lumière Supérieure sur le désir (l’âme brisée) comparant l’opinion commune et celle en fonction de la Sagesse de la Kabbale)

Si l’on étudie la Torah présenté dans une autre langue, alors les mêmes idées, la même lumière, passe par des filtres et descend vers une personne sous une forme extrêmement affaiblie. Par conséquent, la «quantité» de la lumière n’est pas suffisante pour corriger une personne.

Les quatre langues de la Torah: Pshat (explication simple), Remez (suggestion), Droush (allégorie) et Sod (secret) correspondent aux mondes d’Atsilout, Bryia, Yetsira, et Assiya.

Si l’on étudie la sagesse de la Kabbale, on reçoit l’enseignement (la Torah) du monde d’Atsilout, la Lumière qui ramène descend à lui directement. Si l’on étudie de toute autre manière, alors, en fonction de la méthode qu’il choisit, il reçoit moins de lumière.

C’est de cette façon que la Kabbale explique la division dans les niveaux Pshat-Remez-Droush-Sod (PARDES), alors que dans l’opinion générale c’est plutôt le contraire, que Pshat (l’explication simple), est la compréhension litérale, tandis que Sod (secret), est l’atteinte spirituelle.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/11/12, “L’Introduction à l’étude des dix Sefirot

A partir du secret vers une interprétation simple

Dr. Michael LaitmanLa Torah est divisée en ce qu’on apelle: Pshat (interprétation simple), Remez (nuance), Droush (allégorie) et Sod (secret). Ils ne sont pas seulement les quatre parties de la Torah, mais plutôt les quatre façons d’expliquer la méthodologie de la correction dans ce monde.

Ces quatre langues sont utilisées par les kabbalistes pour nous présenter la seule et unique méthode à quatre niveaux différents. C’est à nous de choisir le niveau qui nous satisfait: secret, allégorie, nuance, ou simple explication.

Dans ce monde, ces étapes sont à l’envers: «une simple interprétation »est considérée comme la simple lecture des textes, en les traitants littéralement. Quand on lit le texte et on ne le comprend pas du tout, cela est appelé «un mystère». Cependant, le fait est que nous ne comprenons pas du tout ce qui est écrit dans la Torah. En effet, selon Pshat-Remez-Droush-Sod cela signifie tout le contraire. Pshat (interprétation simple) est la sagesse de la Kabbale, Sod (secret), c’est quand cette méthode de correction nous est cachée derrière plusieurs couches.

Secret-c’est exactement ce à quoi les gens sont habitués comme une interprétation simple, c’est la compréhension littérale du texte, alors que la Torah ne parle que des moyens de correction, des niveaux spirituels, et des étapes de l’élévation d’un être humain. Il est dit: «J’ai créé le mauvais penchant et la Torah comme une épice pour lui, la Lumière qui ramène vers le bien. »

La Lumière de la Torah nous touche selon ces quatre étapes. La lumière maximale est enfermée dans «l’explication simple » (la sagesse de la Kabbale) où tout est ouvert pour l’homme et tout peut être facilement expliqué sous une forme simple.

Il décrit un désir qui est égoïste par nature et doit donc être corrigé. Pour cela, nous avons besoin de la Lumière qui mène vers le bien. Apporter un désir égoïste vers la bonne intention (le don sans réserve) est appelé «correction»;pour y parvenir, nous devons participer au groupe, s’unir avec les amis, et poursuivre nos études dans le but d’attirer la Lumière.

Le plus efficacement possible, nous attirons la Lumière en travaillant en groupe, en essayant de réprimer notre égoïsme, en nous connectant à l’autre au-dessus de notre égoïsme et en devenant comme un seul homme dans un seul cœur, et mais aussi en pensant à la Lumière qui nous influence et en étudiant par les livres comment cela agit et influe sur nos désirs.

Le sujet que nous étudions, nos actions visant à l’auto-correction, les prières pendant les cours- tout cela relie et compose la méthode la plus facile d’attraction de la Lumière qui corrige les vulgaires égoïstes (nous) qui se trouvent à la fin des générations et au le pic du développement égoïste.

Si nous ne nous efforçons pas d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien pour nous corriger, et si on ne fait que d’acquérir des connaissances théoriques au lieu de la Torah, alors nous n’aspirons pas à la sagesse de la Kabbale. Il est dit: « Il faut croire que les nations du monde possèdent la sagesse, mais il ne faut jamais croire qu’elles ont la Torah. » Les nations du monde sont celles qui s’efforcent d’acquérir des connaissances plutôt que de s’auto-corriger.

Au début, tout le monde passe par un état appelé les nations du monde jusqu’à ce qu’ils reconnaissent que leur tâche consiste à s’auto-corriger, même si cela se produit dans une autre vie, au cours de la prochaine réincarnation.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/11/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot»

 

Il n’y a rien à craindre en étudiant la sagesse de la Kabbale

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot»: La troisième question, qui est la peur que l’on va mal tourner, et bien, il n’y a pas de peur du tout ici. C’est parce que l’écart venant du chemin de Dieu qui s’est produit auparavant, fut pour deux raisons: soit ils cassèrent les paroles de nos Sages avec des choses qui leur étaient interdites de divulguer, ou parce qu’ils perçurent les paroles de la Kabbale dans leur signification superficielle, comme instructions corporelles, en violation «Tu ne te feras point de sculpture.
Par conséquent, jusqu’à ce jour, il y a eu effectivement une enceinte fortifiée autour de cette sagesse. Beaucoup ont essayé de commencer à étudier, mais n’ont pas pu continué par manque de compréhension et en raison des appellations corporelles.
Tout d’abord, cela appartient au passé, quand les gens n’étaient pas assez développés. Par conséquent, comme il est dit, « ils ont mangé des fruits verts», ce qui est très dangereux. Une personne non développée ne doit pas recevoir des informations qui ne sont pas adaptées à son niveau.
Nous voyons que la sagesse de la Kabbale est révélée à notre époque, qu’elle est apparemment très répandue et beaucoup de gens sont attirés par elle, chacun selon ses préférences. Il y a ceux qui tentent de l’utiliser pour guérir différentes maladies, il y a ceux qui la transforme en une religion, d’autres se tournent vers le mysticisme, new age, etc. Chacun construit sa sagesse, à moins qu’il fasse partie d’un groupe kabbalistique sous l’influence d’un vrai professeur qui sait de quoi il parle, et suit la méthode en se fondant uniquement sur les sources qu’il a reçues de son maître.
Malheureusement, il y a beaucoup de groupes qui étudient la sagesse de la Kabbale dans le mauvais sens, ou apprennent par cœur TES comme étudiant le Talmud de Babylone dans une Yeshiva, ou en essayant d’extraire certains pouvoirs mystiques de celle-ci. C’est l’inclination naturelle d’une personne qui veut des résultats immédiats – prendre la sagesse de la Kabbale et l’interpréter selon des termes familiers, comme toute autre science.
Une personne ne comprend pas qu’elle doit attendre jusqu’à ce que la sagesse de la Kabbale commence à la changer. Puis, après la mise en lace de ces changements, elle sera en mesure de commencer le programme de l’étude. Il est impossible de faire autrement, sauf en travaillant en groupe et en révélant la force supérieure, le fait qu’«il n’y a rien hormis Lui» et qu’il est «bon et bienveillant. »
Il y avait donc, et il y aura donc, de nombreuses erreurs en ce qui concerne l’étude de la sagesse de la Kabbale. Mais elles sont également incluses dans le plan de la création. Si une personne ne se corrige pas, mais il est toujours attiré par la correction, mais ne l’a tout simplement pas accompli correctement, alors il dirige toutes les forces qui étaient destinées à l’aider dans le processus de correction vers la direction opposée. En outre, d’autres le suivent dans cette étude vide. Puis, plus tard, après un long laps de temps, ils sont finalement déçus et acceptent cette sagesse, sans essayer d’en tirer profit, mais de façon loyale et rigoureuse de réaliser ce que les livres disent ou ce qu’ils entendent de l’enseignant.
Il est impossible de rester «libre» en étudiant cette sagesse, car la liberté à l’heure actuelle, c’est agir selon notre ego. La sagesse de la Kabbale, cependant, est la sagesse cachée, elle est cachée à une personne et chaque nouveau niveau révélé apporte tout d’un coup ces changements internes à une personne, dont elle ne peut même pas s’imaginer à l’avance. Par conséquent, il faut travailler à l’aveuglette ici, et effectuer toutes les conditions dont l’enseignant et les livres parlent.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 28/11/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot»

« Les lauréats du prix Nobel de la paix appellent à l’embargo militaire contre Israël»

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré desNouvelles nationales d’Israël’): «Un groupe de lauréats du prix Nobel de la paix, des artistes de premier plan et des militants ont lancé un appel pour un« embargo militaire global contre Israël » à la suite des récentes hostilités dans la bande de Gaza. …

« Parmi les 52 signataires figurent les lauréats du Prix Nobel de la Paix Mairead Maguire et Adolfo Perez Esquivel : les metteurs en scène Mike Leigh et Ken Loach ; l’auteur Alice Walker; le notoire universitaire anti-Israël Noam Chomsky ; Roger Waters des Pink Floyd, et Stéphane Hessel, ancien diplomate français survivant de l’Holocauste et qui a été co-auteur de la déclaration universelle des droits de l’homme. »

Mon commentaire: Cette déclaration ressemble à une parodie de toutes les tentatives de l’armée israélienne de ne pas nuire à la population de Gaza, en risquant même la vie du peuple israélien. La vérité est réaffirmée une fois de plus, les Juifs sont censés corriger le monde plutôt que de devenir semblables aux autres nations. Les revendications des nations du monde selon lesquelles les Juifs sont la cause de tous les maux du monde est juste, parce que c’est seulement eux qui peuvent corriger le monde.

Avec l’aggravation de la crise mondiale , les nations du monde vont de plus en plus faire pression sur nous pour nous obliger à mener à bien notre entreprise, le devoir envers le monde et le Créateur , pour donner un exemple au monde de l’union dans «Aime ton prochain comme toi-même ».Nous devons prendre conscience pour nous mêmes de ce commandement biblique , en nous y éveillant consciemment ou sous la forte pression et la souffrance. Le choix est entre nos mains.

Les trois piliers sur lesquels se tient le monde

Dr. Michael LaitmanRabash; «Abraham engendra Isaac »: Dans la Mishna il est dit: «Il y a trois choses sur lesquelles se tient le monde, ce sont la Torah, le travail et la charité. » Abraham est appelé «un homme de la charité», qui consacre son énergie à être bienveillant à l’égard des gens, Isaac est appelé «le pilier du travail», qui consacre son âme sur l’autel. Et Jacob est appelé «le pilier de la Torah», comme on dit « donne la vérité à Jacob», et la Torah est appelée la Torah de vérité. Et c’est ainsi que chaque personne devrait atteindre ces trois piliers. D’abord ces trois piliers ont été révélés l’un après l’autre par nos Saints patriarches, car chacun a révélé un pilier. Et après que les trois piliers aient été révélés, il est également en notre pouvoir de suivre le même chemin que nos ancêtres ont ouvert pour nous, et c’est pour cela que nous sommes appelés « le peuple élu », parce que nous avons un mérite que nous avons hérité de nos ancêtres , observer les trois piliers, sans lequel le monde ne peut exister, ce qui signifie que par eux le monde va exister et atteindre le but pour lequel il a été créé. »

La Lumière crée le désir, la Lumière est le don total sans réserve , et le désir est la réception totale, mais grâce à la Lumière, le désir doit se transformer de « recevoir à donner sans réserve ». Cela signifie que la Lumière et le désir doivent se connecter d’une manière spéciale appelée «au-dessus de la raison » ou « la ligne médiane ».

 

Cette combinaison se fait par le choix d’une personne. Grâce au fait qu’une personne choisisse la bonne combinaison à chaque fois, elle l’inclut à l’intérieur d’elle-même. Un «être humain» est le système qui est constitué de deux parties: une Lumière et un récipient, un désir de donner sans réserve et le désir de recevoir, et par le fait qu’une personne qui est entre eux peut choisir et déterminer la relation correcte entre eux, elle crée un plus grand rapprochement entre la Lumière et le récipient à l’intérieur d’elle-même.

Le travail d’une personne est de vérifier elle-même et d’apprendre de la Lumière. Pour ce faire, elle doit déjà être incorporée de «trois lignes»: de la Lumière et du récipient et de la bonne attitude entre eux, alors c’est seulement ainsi qu’elle sera capable de savoir ce que la Lumière lui apporte. C’est ce qu’on appelle le travail d’Abraham, la première révélation spirituelle dans notre travail.

Puis nous commençons à travailler sur le récipient dans la ligne gauche, afin de comprendre ce qu’est notre matière. Il n’est possible de voir l’écart dans la matière que si vous avez la Lumière et que vous savez comment travailler correctement avec le récipient .Cela signifie que la ligne gauche est elle aussi composée de trois lignes afin d’en apprendre davantage et correctement sur le désir -c’est ce qu’on appelle le travail d’Isaac.

Ensuite, il y a le travail sur la ligne médiane : une combinaison de la ligne gauche et de la ligne droite dans une ligne, afin de savoir exactement ce que nous devons faire avec ces deux forces. C’est ce qu’on appelle travailler dans la ligne médiane, le travail de Jacob, qui est en même temps dans l’état de la petitesse et dans la phase de la racine, la première phase et la deuxième phase. Puis, après la réalisation de l’état de grandeur sur les troisième et quatrième niveaux, ce travail est déjà appelé Israël. Ce sont les phases de la croissance spirituelle d’une personne.

Une personne qui avance de cette manière a ce que nous appelons des «droits patriarcaux», ce qui signifie qu’ elle reçoit la méthode et la remplit, et elle appartient au peuple élu, car elle fonctionne selon les « trois lignes »,en comprenant qu’elle est la « ligne médiane » qui relie les deux premières lignes.

La ligne médiane est appelée un être humain et elle est aussi appelée le Créateur, Zeir Anpin, le pilier du milieu. Dans l’ensemble, la ligne médiane est la mesure dans laquelle une personne adhère au Créateur.

Il est impossible de travailler dans la sainteté, car la sainteté est appelée le don sans réserve. Le don sans réserve n’est possible que dans la bonne combinaison entre les deux lignes: la ligne droite et la ligne gauche dans la ligne médiane.

Par conséquent, il est dit que le monde se trouve sur «trois piliers: la Torah, le travail et la charité» si l’on considère le processus de la correction du monde de notre côté, de bas en haut. La Torah est la ligne médiane, Jacob ; le travail est la ligne gauche, Isaac ; et la charité est Abraham, la ligne droite.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale, 28/11/2012

Connaître le monde dans lequel on vit

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand une personne commence-t-elle à voir les « racines » supérieures des « branches » qui sont dans ce monde ?

Réponse : Il faut d’abord dire qu’en atteignant les « racines », une personne ne se détache pas des « branches ». Sa vision commence tout simplement à se développer par vagues, à partir du point de ce monde vers des cercles grandissants de plus en plus. Selon l’expansion, une personne se connecte plus fortement à ce qui se passe dans les racines, et comprend mieux les phénomènes de ce monde. Dans son ascension depuis le bas vers le haut, il comprend très bien ce qui lui arrive ici, puis d’une façon plus abstraite, il comprend le supérieur.

D’autre part, l’atteinte est différente de la compréhension : tout d’abord, une personne atteint un phénomène supérieur, puis à l’intérieur de celui-ci il comprend son parallèle dans ce monde.

Le Baal HaSoulam en parle dans « L’essence de la sagesse de la Kabbale » : La partie inférieure est étudiée à partir de l’enseignement Supérieur. Ainsi, il faut d’abord atteindre les Racines Supérieures, la façon dont elles sont dans la spiritualité, au-dessus de toute imagination, mais avec une atteinte pure. Et une fois qu’il a complètement atteint les Racines Supérieures avec son propre esprit, il peut examiner les branches tangibles dans ce monde et savoir comment chaque branche se rapporte à sa racine dans le Monde Supérieur, dans toutes ses ordonnances, en quantité et en qualité. Et une personne voit aussi comment toutes les branches sont connectées.

Dans l’ensemble, la réalisation et la compréhension s’influencent l’une l’autre. En même temps, la connexion entre les « branches » et les « racines » est très importante, et ce n’est pas par hasard que de grands kabbalistes ont consacré leur temps à étudier ce monde. Cela les a aidé à étudier le monde supérieur. Ils étaient des universitaires, des « encyclopédistes ». Le Rav Kook lisait des livres minutieusement dans la bibliothèque et le Baal HaSoulam apprenait la théorie des ondes, etc…

Ce n’est pas par hasard que nous sommes dans un monde matériel, corporel et c’est de là que nous nous élevons dans les niveaux spirituels. Bien que les informations à propos de ce monde, que les scientifiques découvrirent et révélèrent, ne servent pas à atteindre la spiritualité, elles ont encore aidé une personne à connecter toutes les parties de l’image générale en une seule.

Mais aujourd’hui, nous nous « tenons fermement sur le sol », et au contraire nous devons juste « pousser la tête au-dessus des nuages »…

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/11/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »