Daily Archives: 2 décembre 2012

Alors, le châtiment ne sera pas en vain

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le chemin spirituel est basé sur les problèmes? Pourquoi le Créateur fait avancer ceux qui ont l’aspiration du but par les souffrances ?

Réponse: Le Créateur ne nous fait pas avancer. Il y a la loi des Lumières et les récipients, et le Créateur ne participe pas dans ce mécanisme, ‘Il a donné une Loi et elle ne doit pas être enfreinte». Ce n’est pas lui qui fixe tous les problèmes et les obstacles, nous les attirons sur nous par nous-mêmes, en n’utilisant pas cette loi de façon correcte.

Imaginons que je prenne un récipient sur lequel est marqué “acide : Poison” et j’en bois. Qui a déterminé cela? Le Créateur ou moi? En fait, c’est moi même qui me suis fait  du mal, et même si le Créateur a fait que le poison soit nuisible pour le corps humain, je suis à blâmer : Je comptais sur quelque chose d’exceptionnel, sur un miracle, et il n’y a pas de miracles.

Même l’exode depuis l’exil en Egypte est appelé “un miracle” mais seulement par rapport qui sont dans les 49 degrés d’impureté, dans la dernière phase de l’exil. Ils ne comprennent même pas comment il est possible d’aller de cet état de façon immédiate vers la révélation du Créateur. Quand une personne découvre qu’elle est mauvaise de toutes les façons possibles, la rédemption a l’air d’un miracle pour elle.

Mais en fait, il s’agit seulement de la loi qui opère toujours partout. Nous devons seulement apprendre les lois de la réalité, les lois de la Nature, et les utiliser correctement. Nos corrections et le monde entier sont subordonnés, tous deux, à ces lois. Le système des lois nous entoure sans exception.

Question: Alors comment pouvons-nous résoudre les problèmes et la souffrance qui se révèlent?.

Réponse: Au début nous devons remercier pour cela : « Merci de nous rappeler ce qui est important, nous devons tenir dans la direction correcte et penser à quelque chose de complètement différent ». Quand mes parents me punissent, je ne devrais pas penser au châtiment ou à mes parents, mais uniquement à une seule chose : Que voulaient ils dire, qu’est ce que j’ai que je ne peux y arriver que par le châtiment ?. Si je ne pense pas à cela, les coups n’aideront pas, et je ne serai pas capable de les adoucir, non plus.

Entre temps, nous sommes en train d’essayer d’adoucir les coups sur Israël aujourd’hui en construisant différents systèmes anti-missiles. Cela, bien sûr, est aussi nécessaire, mais en fait, l’Etat, comme un petit enfant, s’enveloppe de quelque chose de doux pour ne pas sentir les coups de ses parents. Prendre de telles mesures nous fournira seulement une solution temporaire qui aidera le peuple à choisir le chemin correct et le suivre. Mais c’est la correction et rien d’autre qui finalement éliminera toutes les menaces. Quand on reçoit des coups, nous devons penser à ce qui les a causés.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/11/12, Exil et rédemption”

Ne manquez pas votre chance !

Dr. Michael LaitmanIl y a des moments et des périodes spéciaux dans la spiritualité, des « moments de bonheur » pour ainsi dire, que nous ne pouvons pas prévoir ou ramener. Ils viennent de temps en temps et ne dépendent pas de nous, mais des relations entre Zeir Anpin et Malkhout de Atsilout.

Imaginez deux cylindres, l’un dans l’autre. Dans chacun d’eux il y a une petite fente et au milieu il y a une lampe. Lorsque les deux cylindres tournent, leurs emplacements coïncident parfois, puis un faisceau de lumière émerge à travers les fentes et peut être vu de l’extérieur.

Don't Miss Your Chance!

C’est la même chose avec Zeir Anpin et Malkhout qui coopèrent dans des situations particulières et parfois « miroitent » pour une personne. C’est ce qu’on appelle un « temps de bonne volonté. » Il vient d’En Haut et vers chaque individu dans son propre mode de vie, puisque nous sommes tous différents et appartenons tous à différentes parties du système général, en passant par différents états internes et externes.
Pour résumer, à la suite de la brisure des récipients, les connexions entre nous sont excellentes et confuses, et il y a ainsi beaucoup de conditions différentes. Mais à un certain point, il arrive un « bon moment » pour une personne et il est très important qu’elle s’en empare et l’accomplisse.

De la 4eme partie du cours quotidien de Kabbale du 26/11/12, « L’essence de la sagesse de la Kabbale »

Exil et Lo Lishma (pas en son Nom)

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre l’éxil et l’état de Lo Lishma?

Réponse: Une personne sent qu’il est en exil après avoir été dans un état élevé, et alors elle peut comprendre que maintenant elle est descendue en exil. L’exil est une descente, après qu’une personne ait compris quelque chose, senti quelque chose, qu’elle  a été en contact avec le Créateur, et maintenant elle sent qu’elle est séparée de tout cela, au moins dans une certaine mesure.

Les niveaux des patriarches: Abraham, Isaac, et Jacob dont la Torah nous parle, sont les niveaux de la compréhension, l’atteinte, le sentiment de don sans réserve, les attributs du Créateur, Sa révélation. Alors que la descente dans l’exil en Egypte est déjà l’endurcissement du cœur, qui est ressenti après qu’une personne ait atteint l’état appelé les “patriarches” (l’état le plus initial).

Alors que Lo Lishma est le degré initial d’une personne qu’étudie et essaye de s’élever au- dessus tous les états qu’elle ressent, elle est encore dans ses intentions égoïstes. Elle rêve d’atteindre le don sans réserve et ressent la valeur de cet attribut, et elle veut se détacher de lui-même. Mais elle veut ce détachement pour elle-même aussi, sentant comme cela serait bon. Ce sentiment d’aspirer au don sans réserve mais agir encore pour son propre bien est appelé Lo Lishma.

Mais c’est à la condition qu’elle apprécie le don non pas parce qu’elle l’aide à se détacher des problèmes corporels ou dans l’espoir de recevoir une récompense spirituelle ou une quelconque réalisation. Elle veut être dans le don sans réserve parce que c’est comme ça que la Lumière opère en elle. Une personne ne sait même pas ce que cela veut dire d’être dans le don sans réserve. Mais des nouveaux attributs sont nés en elle et des tells récipients et tendances sont stabilisés, qui la forcent à apprécier le don sans réserve. Elle ne sait même pas d’où ça vient, mais c’est le résultat de l’influence de la Lumière qui corrige.

Alors cette tendance devient de plus en plus consciente et la personne commence à y tenir par elle-même. Finalement, elle  atteint un état où elle ne veut que le don sans réserve, en se coupant d’elle-même de tous ses intérêts personnels.

Pour ce faire, la personne doit passer plusieurs fois par le durcissement du cœur, et rencontrer des nombreux obstacles. On lui montre qu’il y a des choses dans la vie qui lui sont chères et dont elle  ne peut pas se détacher, à quel point elle  se soucie encore d’elles et ne peut pas surmonter son amour égoïste pour certaines personnes ou sa passion pour différents phénomènes. En même temps, elle  voit à quel point elle est incapable de surmonter sa haine envers quelqu’un ou quelque chose.

La Lumière l’aide à clarifier cela, et éventuellement par beaucoup de travail et de prière la personne essaie de surmonter tout cela et se rapproche d’atteindre le don sans réserve. Alors la Lumière Supérieure complète ce niveau pour elle, comme il est écrit : « J’ai fait des efforts et j’ai trouvé ».

La chose la plus importante est d’accélérer cet avancement en travaillant intensément avec le groupe. Car tout dépend de l’environnement.


De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 27/11/12, Introduction to à l’étude des dix Sefirot

La vraie rédemption s’atteint par l’éxil

Dr. Michael LaitmanIl y a deux états intérieurs à la base: l’exil et la rédemption. En fait, les deux appartiennent à la spiritualité, car vous ne pouvez pas sentir que vous êtes en exil si vous ne ressentez pas un écho, un reflet de la rédemption, en d’autres termes, si vous ne ressentez pas déjà la rédemption d’une certaine manière.

Des enfants nés en prison ou dans des camps de travail en Sibérie, parfois  ivaient là pendant des années, incapables de sortir, et cela était tout leur monde, la planète toute entière. Oui, on leur avait parlé d’une autre vie, mais ils vivaient et étaient élevées dans les conditions des camps, incapables de voir quoi que ce soit d’autre.

Nous apprenons tout de son opposé, ce n’est pas juste quelques différences, mais pour pouvoir une image entière cela doit être diamétralement opposé. Si je veux atteindre l’amour, par exemple, je dois d’abord arriver à la haine, et plus je ressens de la haine, plus je peux sentir l’amour, jusqu’à arriver à l’état de « l’amour couvrira tous les pêchés », et qu’il devienne l’amour absolu.

Cela va de même avec l’éxil et la rédemption :

  • · Est-il possible d’atteindre la rédemption sans quitter d’abord l’éxil?
  • · Est-il possible de reconnaître l’éxil sans être attiré par la rédemption?

Tous ces états se suivent les uns les autres des différentes façons et par cela permettent à une personne de trouver tous les discernements dans l’éxil comparés à tous les discernements dans la rédemption. Seulement lorsque ces deux images sont placées l’une en face de l’autre qu’un grand récipient vide se révèle, un désir brûlant, et aussi une grande satisfaction, qui n’éteint pas le feu dans le récipient. Cela arrive car dans la spiritualité une personne travaille pour donner sans réserve, ce qui veut dire qu’elle remplit son récipient seulement pour adhérer au Créateur.

Par conséquent, dans notre monde, nous aussi passons par différents états corporels, comme une réplique des états spirituels. Ici aussi, il y a l’éxil et la rédemption, mais tout le monde comprend ces concepts différemment, indépendamment du Créateur et les ascensions spirituelles, et parfois indépendamment de la nation, l’Etat, ou un certain lieu.

D’autre part, il se pourrait bien que la «rédemption» pour nous, soit le cadre dans lequel nous découvrons une vie bonne et heureuse au niveau corporel, indépendamment de la spiritualité. Dans ce cas, nous appelons la haine et les problèmes du quotidien «l’éxil». Une approche similaire, sans aucune explication quant aux racines spirituelles est aussi légitime quand nous nous tournons vers les gens.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 28/11/12, Exil et rédemption”