Don sans réserve et réception : un conflit à tous les niveaux

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Exil et rédemption » : Le Créateur de toute évidence nous montre qu’Israël ne peut pas exister en exil, et ne trouvera pas de repos comme le reste des nations qui se mêlaient parmi les nations et trouvèrent le repos, et furent assimilés à eux, jusqu’à ce qu’aucune trace d’eux ne subsiste.

Dans l’ensemble, les récipients de réception sont divisés en 70 parties appelées « les nations du monde ». Au cours de la brisure ils sont tous devenus intégrés et ont également été intégrés avec le désir de donner.

Mais il y a un autre problème : d’une part, l’intégration des désirs de recevoir ne crée pas une collision. Même s’ils sont différents, ils ne se contredisent pas entre eux par nature. Au contraire, ils opèrent selon un plan collectif de la réception, et ils se comprennent certainement l’un l’autre. Dans l’ensemble, les nations de ce monde se comprennent aussi et sentent qu’elles appartiennent à la race humaine.

Mais il n’en est pas de même avec les désirs de donner sans réserve, avec ceux chez qui il y a des étincelles du don sans réserve. Qui plus est, ils étaient également dans les corrections à l’époque du Temple. Il y a des Reshimot (enregistrements d’information) du don laissés en eux, et ils appartiennent à une espèce totalement différente. C’est là que le conflit se créé : le désir de recevoir, par sa nature même, déteste le désir de donner qui est à l’opposé de celui-ci et semble l’obliger à donner sans réserve. Le désir de donner, de son côté, ne ressent pas de haine envers le désir de recevoir, puisqu’il a été envoyé par le Créateur pour prendre soin du désir de recevoir et pour l’aider sans être hostile à son égard.

Ainsi, la part du peuple juif ici n’est pas une haine envers les nations du monde, mais il y a une certaine faiblesse. Les nations du monde, cependant, haïssent les Juifs, parce que le désir de recevoir veut attraper le désir de donner sans réserve et le réduire en esclavage sous sa domination. C’est la façon dont les choses sont, quand « quelque chose à partir de rien » rencontre « quelque chose de quelque chose. » Les événements dans notre monde découlent de la nature supérieure.

De la 4eme partie du cours quotidien de Kabbale du 29/11/12, « Exil et rédemption »

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