Les écarts sont impossibles

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «L’essence de la sagesse de la Kabbale »: Ainsi, on devrait se demander comment est-il possible d’utiliser pour des kabbalistes de faux mots afin d’expliquer les interconnexions dans cette sagesse? En outre, on sait qu’il n’existe pas de définition par le biais d’un faux nom, pour le mensonge qui n’a ni queue ni tête. En effet, ici, vous devez avoir une connaissance préalable de la loi de la racine et des branches par laquelle les mondes sont liés entre eux.

Ainsi, nous pouvons comprendre que la sagesse de la Kabbale est à cent pour cent authentique. En chimie, par exemple, ils utilisent des formules très longues qui définissent la composition d’une substance. Le nom lui-même décrit le matériel, ses composants et les relations entre eux. Cependant, les formules et les noms n’affichent que leurs qualités extérieures. Afin de comprendre les formules, vous devez d’abord apprendre le langage qu’ils ont inscrit. Si un autre scientifique, qui n’est pas familiarisé avec la nomenclature admise de la chimie moderne et ne connait pas les dernières recherches dans ce domaine, il commencera à explorer le même phénomène, il le décrira dans sa propre langue et il utilisera une terminologie très différente.

Cela signifie qu’il n’y a pas d’authenticité dans notre langue familière, même si elle vient également donnée du supérieur comme quelque chose d’autre dans ce monde, mais cela est une autre question.

D’autre part, lorsque les kabbalistes font leurs recherches afin de trouver la vérité, ou quand ils explorent un phénomène, ou analysent son résultat, ils vont à leurs racines. La Lumière supérieure dirige le désir dans un point noir, puis elle le propage dans deux directions: Hassadim et Hokhma, en d’autres termes, vers le haut et vers le bas, vers la gauche et vers la droite, en avant et en arrière. Nous observons différents phénomènes, leurs conséquences, les mots, les lettres et les combinaisons entre eux. Nous commençons à partir d’un point unique de la création, tout est défini pour nous par le lien entre les Lumières et les récipients, les formes, la disposition des lettres, des combinaisons de mots, et même la façon dont nous les lisons.

C’est pourquoi la Kabbale est une sagesse idéale et sans équivoque qui ne dépend pas de facteurs subjectifs qui sont subordonnés à une personne en particulier. Elle ne reçoit pas les mêmes médicaments qui sont nommés différemment uniquement parce qu’ils ont été fabriqués par différentes entreprises. Nous atteignons la vérité, nous percevons les phénomènes réels qui sont de nature interne, et nous apprenons à les exprimer d’une manière qui est immuable et indépendante.

En d’autres termes, on atteint l’Absolu, dans la mesure de la justesse des désirs. C’est la seule limite qui existe. Aux degrés dans lequel nous nous associons avec le Créateur, nous devenons semblables à Lui dans nos propriétés. Cela arrive en conformité avec la seule loi qui fonctionne dans la nature. Nous discernons le monde et découvrons de nouvelles choses qui peuvent être décrites oralement ou par écrit, en termes réels.

En général, c’est ce que nous appelons «le langage des branches». Ce langage a ses propres spécificités. Il contient certains mots qui sont construits d’éléments spirituels, mais tous les noms sont tirés de ce monde. Pourquoi? Parce que sur le chemin de la spiritualité, nous découvrons que l’impact des mondes entre eux, ce qui rend une chaîne qui va de haut en bas, cette influence atteint le plus « bas » état, la toute dernière étape. Par conséquent, nous choisissons des mots authentiques à cette étape, nous traçons la connexion avec les racines, et nous attribuons des noms en fonction de la branche à laquelle ils appartiennent.

Naturellement, cela ne peut être fait que par ceux qui voient le lien entre la racine et la branche.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 19/11/12, «L’essence de la sagesse de la Kabbale »

 

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