Daily Archives: 10 décembre 2012

Une servante dévouée à sa maîtresse

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Introduction à l’étude des dix Sefirot,” Item 33: Si la foi est incomplète, et il ne s’engage pas dans la Torah ou dans le travail que parce que le Créateur lui a ordonné d’étudier, alors on l’a vu ci-dessus que dans un tel travail avec la Torah la lumière n’apparaît pas. C’est parce que les yeux sont imparfaits, et, comme une chauve-souris, convertissent la Lumière en ténèbres.

Une telle étude n’est plus considérée comme une servante de Kedousha, puisqu’elle ne veut pas acquérir Lishma à travers elle. Par conséquent, il s’agit du domaine de la servante de Klipa (écorce), qui hérite de cette Torah et le travail, et les enlève pour elle-même.

Par conséquent, «la terre tremble», qui signifie la sainte Divinité, appelée «terre». Il en est ainsi parce que cette Torah et le travail qui aurait dû être pour elle, en tant que possessions de la Sainte Divinité, est volé par la mauvaise servante et les réduit à une possession des Klipot (écorces). Ainsi, la servante hérite de sa maîtresse.

À un certain moment dans sa vie un homme vivant dans ce monde se demande: «Quel est le sens de ma vie » Cette question lui donne un certain lien avec la Torah, la sagesse de la Kabbale, et il commence à l’étudier, estimant que cela peut lui donner une réponse à la question sur le sens de la vie, son secret.

S’il étudie la Torah spécifiquement pour le bien de cela, il a une attitude correcte. Mais s’il ne le fait que parce que «le Créateur lui ordonna » il est appelé Klipa, une intention impure. Il pourrait dire : pourquoi est-ce comme ça, pour autant qu’il remplisse un ordre du Créateur? Mais le fait est que nous sommes égoïstes par nature, motivés par le désir de recevoir du plaisir, à nous remplir, et pour gagner. Si un homme dit qu’il étudie la Torah seulement parce que c’est le commandement du Créateur, cela signifie qu’il n’a pas de réel désir pour elle et son approche est erronée. Le vrai désir qui pourrait le conduire à l’objectif de la création ne s’est pas encore éveillé en lui.

Toutefois, s’il étudie parce qu’il veut savoir pourquoi et dans quel but il existe, quel est le sens de son existence, quel est le but de la vie, il est alors un désir intérieur, utile, naturel, la nécessité de révéler le secret de la vie. Et par là même, même en étudiant avec une intention égoïste, se confondant et mélangeant dans divers autres objectifs, il peut néanmoins arriver à un résultat. Le plus important est qu’il a à l’intérieur, un désir vrai.

Même si les intentions correctes et les désirs purs, l’aspiration pour le don et l’amour de l’autre, du Créateur sont inexistants, ce n’est pas terrible: il est déjà sur la bonne voie. Le Livre du Zohar appelle cet état, une servante qui sert sa maîtresse.
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De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 26/11/2012, “Introduction au TES

Le libre arbitre ne peut pas nous être volé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que ça veut dire de «corriger les erreurs du passé et les transgressions»et devenir un «juste complet? »

Réponse: Nous corrigeons désirs qui sont passés par la rupture. Une personne se retrouve face à face avec son mauvais penchant, et elle le perçoit comme le sien, c’est à dire qu’elle prend sur soi le blâme pour cela. Elle ne s’identifie pas avec le point dans le cœur et ne peut pas regarder son désir de côté comme le matériel qui lui a été donné pour la correction. Jusqu’à présent, ielle ne s’accroche pas au Créateur, qui a créé ce mauvais penchant, mais s’identifie avec le mauvais penchant lui-même. La lumière n’a pas précisé son désir encore et ne l’a pas coupé de la personne pour le déplacer du côté du Créateur. Donc, on pense que c’est elle qui est mauvais et pas le mauvais penchant.

La lumière ne l’a pas suffisamment corrigé, n’a pas allumé ses désirs, ainsi une personne ne voit pas la source de tous les maux et de tous les biens. En d’autres termes elle ne se considère pas l’objet d’une singulière puissance au-delà de laquelle il n’y a rien d’autre, et elle ne se rend pas compte qu’elle est toujours régie par une source, qui détermine à quel point les désirs sont mauvais et la façon de les corriger.

Elle ne comprend pas encore qu’il faut demander d’avoir des désirs égoïstes révélés et comment les corriger. Après tout, tout est fait par la Lumière qui ramène vers le bien, qui révèle d’abord la ligne de gauche. Dans la mesure où l’on s’efforce d’atteindre la correction totale, le don sans réserve, selon la quantité d’efforts qu’elle exerce, la lumière vient et lui révèle son mauvais penchant.

Elle doit prier pour que le Créateur lui montre ce qu’il lui manque pour la perfection. La prière est de révéler le désir d’être humain, d’être parfait, fidèle au Créateur, et de donner sans réserve. Révéler ce dont j’ai besoin pour la perfection, équivaut à voir les défauts que je dois corriger pour atteindre le bien.

Mais je ne demande pas que mes lacunes me soient révélées, une personne n’est pas en mesure de le faire. En raison de notre nature, nous ne pouvons que demander des bonnes conditions.

Notre travail est d’arriver à cette compréhension que tous les désirs, corrigés et non corrigés, sont entre les mains du Créateur. Et l’homme est ce petit enfant intelligent qui sait demander au Créateur correctement. Et puis ce monstre entier deviendra révélé: le mauvais penchant, l’égoïsme, le Pharaon, qui plus tard va changer et se transformer en un bon penchant, par la voie de restriction, l’écran, et la lumière réfléchie.

Tout cela descend d’en haut, comme il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant et la Torah comme une épice puisque la lumière en elle ramène vers le bien. » Alors où intervient la personne, si toutefois elle intervient, puisque le Créateur a dit que tout vient de Lui? Ce dont une personne a besoin est d’une prise de conscience, une prière pour un bon état.

Mais elle ne veut pas demander ce qui est bon, après tout, sa nature est le mauvais penchant. Elle doit donc utiliser la puissance du groupe qui lui insuffle ces bonnes valeurs même si elle ne peut pas nécessairement les sentir. Il semblerait qu’ils jouent à un jeu, ils mettent en scène un bon état et à travers cela ils influencent l’autre. Ainsi, une personne réalise un désir de plus en plus jusqu’à ce que la lumière finisse par la corriger.

Tout cela est arrangé de manière à ne pas priver une personne de son libre arbitre. Elle doit être consciente qu’elle agit simplement, alors que, en réalité, elle n’a aucun désir pour tout cela, et qu’elle s’oppose au vrai, parfait état. Et plus elle se déplace vers le bon état, plus le libre arbitre lui est donné, plus le pécheur en lui est révélée, et plus de doutes dans le besoin de cette voie se déploient en elle. Elledoit discerner ces choses, se comparant à l’autre côté, en comparant le bien et le mal.

Par conséquent, tout notre travail repose sur notre liberté de choix, et tout ce que nous avons à faire est de nous ouvrir à l’influence du groupe que nous avons construit en fonction de notre compréhension du monde spirituel. Nous devons jouer afin que le groupe influence tout le monde, comme si tout cela était vrai. Et alors, tout le monde viendra à la vraie prière.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 6/12/12, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

Fanatisme, fascisme, ou Kabbale?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous combler le fossé entre la perception de la réalité de ceux qui étudient la Kabbale et le reste de l’humanité?

Réponse: Selon la sagesse de la Kabbale, nous créons une attitude particulière envers nous, envers la réalité, et envers le Créateur, la force supérieure, que nous découvrons en fonction de l’équivalence de forme avec elle. En fonction de notre équivalence, nous découvrons de plus en plus des 125 degrés, dont chacun est un tout nouveau monde, et dans cela un nouveau moi.

D’autre part, l’attitude de la plupart des gens envers la réalité ne change pas. Une personne reste à son niveau et perçoit une image fixe du monde à laquelle elle s’est habituée. En outre, elle est fière de cela, elle s’accroche à cette réalité, sentant qu’elle est dans le vrai, pensant qu’elle est tout à fait sain d’esprit.

Nous sommes en constante évolution, nous avons des doutes constamment, constamment nous nous posons des questions. L’instant suivant, peut se révéler être à l’opposé du précédent. Notre chemin tout entier est plein de surprises semblables qui viennent de l’intérieur.

Ce n’est pas par hasard qu’il est dit: «Ne croyez pas en vous jusqu’à votre dernier jour. » Si vous dites quelque chose comme ça à quelqu’un de l’extérieur, il sourira avec condescendance, comme si vous n’étiez pas de ce monde, comme si vous n’étiez pas humain du tout. Quand nous nous approchons de lui avec notre message, nous avons besoin de comprendre son point de vue, sa perception ne change pas et, par conséquent, il est très sûr de lui.

Mais il arrive un moment où une personne commence à sortir de la crise. Puis toute sa perception de la réalité est brisée et elle ne sait plus où elle en est, il y a un instant son monde était entier, compris et prévisible. Il y a un instant seulement, elle savait ce qu’il avait à faire et tout à coup elle se sent comme un petit enfant sans défense. Sa vision du monde a été brisée en morceaux et elle ne voit plus les bonnes solutions, elle ne comprend pas ce qui se passe, elle n’est pas sûre d’elle, se sentant effrayée et terrifiée: «Où est ma mère? Où puis-je me cacher? Que puis-je faire? »

C’est ainsi que les gens se sentent face à l’actuelle crise, de plus en plus impuissants, car ils n’ont plus de réponses. Autrefois nous pouvions tourner dans une certaine direction, nous avons innové choses, nous avons fait des révolutions, des révolutions sociales, les révolutions industrielles, et des révolutions culturelles, en bref, il était clair pour nous ce qui devait être fait. Nous avons toujours trouvé une tendance et nous nous sommes accrochés à elle en étant sûrs que nous avions raison.

Mais aujourd’hui, cela n’est pas possible parce que la faillite est générale dans tous les aspects de la vie. C’est total, mondial, une faillite complète. La chose principale est que les gens simples commencent à comprendre clairement ce qui se passe. Le monde tombe en morceaux, alors qu’est-ce qu’il nous reste?

Il reste trois choses: le fascisme, le fanatisme, ou une ascension que la sagesse de la Kabbale offre. Si nous jugeons logiquement, il n’y a pas d’autres options: l’éducation, la culture, le travail, la concurrence, les progrès technologiques, la recherche spatiale, tout cela ne fonctionne plus, tout tombe en morceaux ne laissant rien à leur place. Cela signifie que l’homme lui-même doit changer. Mais comment?

Le fascisme et le fanatisme offrent une manière rigide fondamentale: Les gens doivent croire en quelque chose et être dévoués et fidèles. Nous allons insérer une certaine «réalité» dans sa tête qui va devenir une nouvelle base pour sa vie et faire un fanatique sûr de lui, ou en fait un «zombie». C’est ce qui se passe au Moyen-Orient, par exemple, où cela semble aux gens que leur salut en dépend. Quand le monde entier s’effondre, une personne est prête à brandir le drapeau de sa foi et même à mourir pour elle. Les conditions environnementales favorisent une telle chaîne d’évènements.

Pour le fascisme c’est pareil: «Nous sommes les meilleurs! Nous suivrons notre chemin et réussirons, peu importe quoi! « Une personne apprend des slogans courts qui rétrécissent son esprit et aident à se sentir consolidée à l’intérieur quand tous les autres principes rationnels de notre monde ne fonctionnent plus. Ceci est la raison de la crise.

Dans l’ensemble, la sagesse de la Kabbale dit aux gens: «Nous devons nous élever de façon rationnelle vers un niveau irrationnel. » Il est difficile de comprendre cela, mais d’une manière ou l’autre, il est clair que la lutte est contre un grand ego « étroit », qui essaie de tirer et d’amener les gens vers le bas, alors que nous devons les élever.

Ici, les choses ne dépendent pas de la force ou de la faiblesse des gens. Le fanatisme et le fascisme seront en mesure de changer la perception des gens en leur promettant un refuge contre les maux qui les frappent. Par conséquent, nous devons activer nos forces intérieures, la connexion mutuelle entre nous, afin d’attirer la force supérieure. Alors, à travers le réseau interne, il se répandra partout dans le monde pour que les gens sentent qu’il y a une autre façon, et ils la suivront.

Les forces négatives aspirent à tirer une personne dans le fanatisme, alors que nous l’approchons différemment de l’intérieur, ouvrant leurs yeux. C’est l’essence même de la lutte actuelle. C’est exactement pourquoi les nazis étaient si intransigeants en ce qui concerne les Juifs. Nous allons réussir. Il n’y a pas de doute à ce sujet.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 5/12/12, “La sagesse de la Kabbale et la philosophie”

 

Lorsque les mots ne viennent pas

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que lors de la soirée de l’unité à Jérusalem que vous n’avez tout simplement pas les mots et la force de parler parce que vous ne sentiez pas un désir venant du groupe. Qu’est ce qui est exigé de nous, ici et maintenant? Comment pouvons-nous former un tel désir et vous le procurer afin que vous ayez les mots nécessaires pour partager avec nous?

Réponse: C’était vraiment une révélation très intéressante et émouvante pour moi. J’ai l’habitude de ne jamais avoir de mal à parler parce que je vis dans ce que je dis. Et généralement, comme quelqu’un parle de sa famille ou d’un travail intéressant, je parle de ce qui est le plus important pour moi à l’infini et en combinaison avec tout. Mais j’ai soudain découvert que j’étais incapable de parler. Et cela est arrivé même avant l’événement, pour quelques-uns avant le fait que je ne pouvais tout simplement pas comprendre ce qui se passait pour moi.

A Jérusalem, il y avait une rencontre sérieuse avec un large public. Environ un tiers de celui-ci, 1000 personnes sur 3000, étaient des gens qui venaient juste parce qu’ils avaient été invités. Ils n’étaient pas nos étudiants, nos amis. Et je voulais vraiment bien parler dans ma présentation. Parce qu’avec mes élèves, ceux qui aspirent à connaître et sont impliqués, je suis en contact.

Ils marchent à côté de moi: les montées, les descentes, le meilleur, et le pire, tous ensembles, nous faisons l’expérience du chemin. Mais dans ce cas, avec tant de nouvelles personnes participantes, je voulais leur montrer ce que nous faisons, ce que nous offrions … et je n’ai pas eu la force de parler, je n’arrêtais pas de regarder l’horloge: une minute, deux minutes s’étaient écoulées. Et je voulais essayer de parler pendant au moins une demi-heure, je ne savais pas quoi faire avec moi-même. Et puis cela est devenu clair pour moi: je n’étais pas assez bien préparé pour parler avec ces gens. Cela devait avoir lieu à un niveau totalement différent, au niveau de l’unité avec le groupe.

Normalement, je parle en mon nom propre. Je veux dire que les élèves me donnent leur appui et je les sens, je sens notre union commune et collective, mais je parle encore de moi-même. Ici, ce n’était pas le cas. Ici, j’ai eu besoin de la volonté du groupe de sorte que pendant ces minutes quand je suis sur scène, les amis ressentent vraiment comme s’ils étaient juste à côté de moi, complètement. C’est le désir que je ressentais, ce besoin.

En d’autres termes, le support doit être non seulement de la sympathie, mais dans l’aide mutuelle: « L’ami vient et nous le soutenons. » Non, je suis là avec lui! Je suis avec lui maintenant en même temps! Je n’avais jamais ressenti un tel besoin d’unité.

J’absorber l’énergie de mes élèves afin de leur fournir ce qu’ils veulent. Je sens leur désir, toutes sortes de nuances, les fluctuations de l’humeur, et de manière générale, les différents états spirituels. Et même si ce n’est pas la faute des amis car je ne les avais pas préparé à cela, mais à ce moment-là tout ce que je voulais, c’était pour eux d’être «à l’intérieur de moi» consciemment de leur part. C’est ce dont je manquais.

En vérité, nous avons atteint un degré inédit où nous devons tout faire ensemble. Il n’y a plus de «moi» et de «vous» ; ensemble, nous travaillons sur la création d’une puissance de nos désirs unifiés, nos aspirations à travers la révélation du monde, afin que nous ressentions la véritable force dans cette unité. Si je dis quelque chose, tu es avec moi, et si tu l’entends, je suis avec toi.

C’est le genre d’inclusion mutuelle dont nous avons besoin, et c’est ce que nous avons appris il y a deux jours à Jérusalem: Notre connexion est de plus en commune. Et je suis très heureux de cela! Cela signifie que beaucoup de mes étudiants s’élèvent de plus en plus près vers mon niveau et nous sommes maintenant en mesure de communiquer les uns avec les autres à ce degré.

J’espère que nous allons continuer à interagir de cette façon avec l’autre et davantage, représentant un tout indissociable. Il n’y a pas de professeur, de conférencier, ou les élèves qui écoutent, il y a plutôt une chose en commun, le désir complet qui veut révéler le but de la vie! Je pense que nous pouvons le faire.

Du congrès de Novosibirsk le 07/12/12, Leçon 1

 

La loi de recherche de l’équilibre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que veut dire la recherche de l’équilibre au niveau de« l’homme »? Comment pouvons-nous construire le temple, auquel vous revenez toujours? Que signifie le terme «Temple» dans la Kabbale?

Réponse: La recherche de l’harmonie est la loi la plus importante de la nature. Au niveau minéral, végétal, et animal, la nature le fait automatiquement, instinctivement, par ses propres forces. Sur la base de toutes nos recherches de l’espace, le fonctionnement des organismes vivants, de toute la nature, l’écosphère de la Terre, nous voyons comment la nature elle-même tend à l’équilibre. Ici, il fait chaud, là-bas il fait froid, ici il ya de la pression, là-bas il y a un vide, etc. Une combinaison mutuelle de paramètres a lieu, c’est ainsi –la nature tend toujours vers la moyenne.

Toutes les forces tendent vers l’équilibre. Et nous aussi. Quelle est la loi de similitude? Cela signifie que si je suis semblable à vous dans quelque chose, nous nous comprenons les uns les autres à travers nos similitudes. Si mes sens (par exemple, la vision ou l’ouïe) sont similaires à ce qui se passe dans un certain champ, alors je sens ce qui se passe. Autrement dit, la loi de similitude de notre part est à la base de la communication dans notre monde. Et du côté de la nature, c’est juste la loi fondamentale vers quoi elle tend: la loi de similitude, la loi de combinaison, la moyenne.

Cette loi s’applique à tous les niveaux, sauf au niveau de «l’homme». A ce niveau, la nature, au contraire, nous laisse cette possibilité. Cela semble dire: L’être humain doit être engagé lui-même dans sa similitude avec la nature, en moyenne sur le plan social et les autres plans. Pourquoi? Alors il passera au niveau de «l’homme», au lieu de rester un animal. Et si nous sommes dans notre monde qui souffre tout le temps, bien que nous soyons les plus intelligents et les plus forts.

Mais compte tenu de ce que nous faisons les uns avec les autres et avec le monde, nous sommes les plus méprisables. Basé sur le fait de ce que nous faisons avec la terre sur laquelle nous vivons, comment nous épuisons tout et chacun de nous, nous sommes complètement irrationnels. C’est ainsi, ici, la nature nous laisse la liberté de choisir- uniquement les êtres humains! Ainsi, nous devons apprendre de cette loi.

C’est pourquoi la Kabbale nous enseigne comment réaliser la loi de similitude chez un individu et dans la société humaine. Si nous le mettons en œuvre correctement, cela nous élève et nus conduit au niveau de similitude avec la force supérieure. Pour ce faire, nous, les sept milliards de personnes qui vivons sur la planète, nous devons nous unir, connectés entre nous de manière à former un seul désir.

Après tout, tout cela existe dans le programme de la nature, nous allons y arriver de toute façon, que ce soit par la voie de la souffrance ou le chemin de la conscience. Afin d’arriver à cette prise de conscience, et non pas seulement par la souffrance (car cela signifie que des problèmes terribles pendant des siècles), la science de la Kabbale est révélée. Mais elle doit être implémentée en sortant toujours de nous-mêmes pour se connecter avec d’autres personnes qui nous ressemblent, qui sont également intéressées par cette méthode de la révélation de la force supérieure.

Ainsi, la loi de similitude est la loi fondamentale de l’existence.

Du Congrès de Novosibirsk le 07/12/12, Leçon 1

La surpopulation et la faim ne menacent pas le monde

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (de theintelhub.com) : « Alors que la classe dirigeante continue à perpétuer le mythe déshumanisant de la « surpopulation », un genre de situation très différent se déroule dans le monde réel.

Effectivement nous nous approchons rapidement du point où le taux de natalité va si terriblement baisser que la sous-population sera révélée en tant que véritable menace…

Le nombre de naissances qui ont lieu dans le monde entier a été en forte baisse au cours des 20 dernières années. Si cette tendance se poursuit alors la population mondiale va rapidement atteindre un sommet puis commencer un déclin mystérieux et dangereux.
Chaque fois que dans l’histoire la population humaine a augmenté de façon significative comme nous l’avons vu dans les siècles passés, les roturiers disaient que la croissance de leur communauté entraînerait le chaos et une pénurie des ressources.
Bien sûr, ces prévisions ne se sont jamais passées parce que la population humaine de la planète a en fait très peu à voir avec la pénurie qui existe sur Terre.
La rareté des ressources qui conduit à nombre de nos problèmes majeurs est le résultat des actions que les humains prennent sur cette Terre – si les gens se respectaient mutuellement ainsi que leur environnement, nous pourrions facilement supporter encore 7 milliards de personnes en plus de ce que nous avons déjà.
Au cours des 30 dernières années, le taux de croissance de la population mondiale est passé de plus de 2,0 % à 1,5 % par an, et les experts prévoient que cette tendance se poursuivra… Aujourd’hui, les pays à faibles revenus ont encore les taux de naissance les plus élevés au monde, bien que les femmes ont tendance à avoir moins d’enfants qu’auparavant. »
Source : La Banque Mondiale, « Croissance de la Population Mondiale ».

Mon commentaire : Le grand kabbaliste du début du 20ème siècle, le Baal HaSoulam, a écrit que notre planète peut nourrir des dizaines de milliards de personnes si seulement ils pouvaient réfléchir à comment fournir de la nourriture à tous les terriens.

Fierté humiliante et haute auto-annulation

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment l’inférieur devrait utiliser la connexion àla partie supérieure pour la correction?

Réponse: L’inférieur doit s’annuler pour pouvoir recevoir du supérieur. C’est comme si vous étiez en train de vous noyer dans une rivière, et que quelqu’un vous jette une corde de telle façon que vous puissiez l’attraper et atteindre la rive. Pour vous « attraper la corde »signifie atteindre le degré initial de l’équivalence de forme. Cette équivalence de forme initiale est appelée annulation.

Plus tard, le travail devient plus difficile. Bien que vous vous soyez annulé vous-mêmes devant le supérieur et ayez attrapé le « bout de la corde » et ayez déjà un lien avec lui, vous savez que, pour commencer à recevoir afin de donner vous devez créer un déficit intérieur dans le lien outre l’annulation de soi et la plus simple adhésion avec le supérieur. Ici, une personne doit agir contre sa propre opinion, insérant ainsi sa carence dans le supérieur et en passant par les phases de Ibour (gestation). Dans le cas contraire, cela ne mènera à rien. « L’orgueil d’un homme doit l’humilier, » et cela est un très gros problème.

Dans notre travail, le groupe a le rôle du supérieur. Cela devrait être un concept, une idée, l’incarnation de la perfection à mes yeux, car la connexion réelle est déjà un attribut supérieur. Ici un complément d’auto-annulation est requis: En m’annulant moi-même j’adhère au supérieur, et en poursuivant le travail de l’annulation, je détermine la relation avec Lui.

En d’autres termes, par mon auto-annulation initiale, je fais un contact avec le supérieur, avec le groupe, avec l’enseignant et l’étude. Mais pour y entrer, afin de recevoir de celle-ci, je dois annuler la «chair» de mon désir, couche après couche. Cette période est appelée « les neuf mois de la grossesse», et elle finira par devenir une naissance.

Humiliating Pride And High Self-Annulment

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25/11/25, “L’essence de la sagesse de la Kabbale”

La sagesse de la Kabbale et la philosophie: Qui a le dernier mot?

Dr. Michael LaitmanClarifions d’abord la relation entre la sagesse de la Kabbale et la philosophie.

Dans l’ensemble, la philosophie étudie ce qu’est la vie, quelle est sa signification, son but, et quelle est l’attitude de l’home vis-à-vis de la vie et la nature.

En un mot, la philosophie semble tout englober. En même temps elle n’est pas appelée une science, car elle étudie l’homme et le plan humain de la réalité, en d’autres termes, la sphère que nous ne pouvons pas mesurer. Il n’y a pas des opinions claires et précises ici qui puissent être acceptées comme des faits.

Dans les méthodes scientifiques, nous étudions la nature, inanimée, végétale, et animale, qui sont des niveaux inférieurs que l’homme regarde vers le bas depuis la hauteur du niveau suivant de l’évolution. Nous pouvons descendre à eux, les percevoir, les étudier et les comprendre. Cela vaut également pour notre corps qui appartient au niveau de la nature animée.

Mais nous ne pouvons pas étudier l ‘«humain» en nous avec précision. Nous essayons de classer scientifiquement les différents phénomènes, les réponses, les perceptions, les pensées et les désirs intérieurs, mais nous ne réussissons pas. Pourquoi? Parce que c’est notre propre niveau, au même niveau, et je ne peux étudier que ce qui est en dessous de moi.

C’est tout le problème. Il est de notoriété publique, bien que la science ait effectivement commencé à partir de l’approche de l’homme à lui-même et à la vie. Il n’est pas fortuit que les diplômes dans tous les domaines sont appelés«docteur en philosophie» (PhD), même s’ils n’ont rien à voir avec la philosophie. L’approche générale de vous-mêmes et de la réalité est simplement appelée «philosophie».

Ce terme est en fait dérivé de la sagesse de la Kabbale. Voici ce que dit l’humaniste allemand et linguiste du 16ème siècle, Johann Reuchlin, l’un des plus grands experts en langues anciennes, un conseiller personnel de l’empereur Maximilien Ier, et qui est resté en contact avec l’Académie platonicienne. Il dit:

«Mon maître, Pythagore, le père de la philosophie, probablement reçut sa sagesse des Juifs et non des Grecs, et il est le premier qui avait traduit le mot« Kabbale », ce qui n’était pas familier aux gens de son époque, au mot grec «philosophie».La philosophie de Pythagore découle de la mer infinie de la Kabbale … la sagesse de la Kabbale ne nous laisse pas passer notre vie dans la poussière, mais soulève notre esprit vers le sommet de la connaissance.  »

Les philosophes voudraient montrer que leur champ englobe tous les aspects de la vie. Par ailleurs, jusqu’à tout récemment, dans le but d’étudier la Kabbale dans une université, il fallait être admis à la faculté de philosophie. Les gens pensent encore que la Kabbale est une partie de la philosophie, bien que les vrais philosophes eux-mêmes admettent que ça ne l’est pas.

En tout cas, c’est une autre matière. Le monde moderne ne respecte pas la philosophie et à juste titre, puisque beaucoup de gens étudient aujourd’hui la philosophie dans le seul but d’obtenir un diplôme. Mais quand on parle de la philosophie, nous nous référons à une vision du monde, à une perception de la vie, un paradigme d’une certaine sorte. Chacun de nous est un philosophe internement. Par conséquent, nous devons comprendre, lesquelles de ces approches sont importantes et lesquelles ne le sont pas.

Le point de vue d’une personne, son attitude envers la vie et elle-même, est en constante évolution, et par la suite au dessus de cette sphère s’élève la sagesse de la Kabbale, l’ouverture de la philosophie, tout comme il a été découvert d’autres religions, après des siècles de dissimulation. Cette sagesse a attendu que l’humanité grandisse et de se développe. Au début de l’histoire, elle a généré des sciences et de la philosophie, et aujourd’hui, en période de crise mondiale, elle se révèle encore une fois, après les religions et la philosophie, en étant la seule approche qu’une personne a à la vie. La sagesse de la Kabbale comprend toutes les perceptions et donc finalement elle les remplace.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 4/12/12, “ laKabbale et la philosophie”