Daily Archives: 11 décembre 2012

Spiritualité et cordialité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre la spiritualité et la chaleur humaine? Il y a des gens chaleureux qui sont très agréables et il y a des gens spirituels qui peuvent être très désagréables. Quelle est la différence entre eux?

Réponse: Nous appelons les gens chaleureux « des bonnes âmes » dans la vie quotidienne, des gens sympathiques, qui sont prêts à apporter un soutien rapide aux autres. Cette personne vous comprend, est sympathique et ressent de la compassion et de l’empathie, vous aide, etc.

Une personne spirituelle, c’est quelqu’un qui travaille dur sur lui-même, «se cassant les dents», se bat à rude épreuve pour développer quelque chose qui est totalement différent d’une personne dans notre monde, le don, qui n’existe pas dans notre monde. Et cet attribut se développe par des efforts énormes, de l’intention, une grande et immense concentration de l’effort, l’attention et de travail constant et une très forte maîtrise de soi.

Quand une personne atteint cet état, elle a une attitude particulière envers les autres qui ne semble pas nécessairement chaleureuse, gentille, aimante, ou gentille avec nous, parce qu’elle pense sur la façon de nous transformer en êtres spirituels, ce qui signifie les gens qui ont une âme. Ceci implique des efforts sérieux par une personne contre elle-même, sous la pression, avec beaucoup de travail. Donc, les gens ne sont pas forcément plaisants ou agréables. Leur mission les oblige à avoir un rapport avec nous, les petites gens faibles, volontairement et d’une manière orientée vers un but.

Je l’ai vécu moi-même. Mon maître, le Rabash, me regarda comme l’argile à partir de laquelle il devait sculpter et il a évalué la mesure dans laquelle cette argile résisterait, mais se laisserait mouler. C’est ce que je ressentais alors. D’une part, il s’agit d’un grand amour, une participation intérieure et de la compréhension, mais en réalité, les manifestations extérieures sont encore très spéciales. Une personne qui peut vraiment les apprécier est une personne qui comprend le but devant elle, les attributs de l’étudiant et le travail de l’enseignant.

Du Congrès de Novosibirsk 7/12/12, Cours 2

La distance n’a pas d’importance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qu’un groupe? Sont-ce des corps physiques, ou mon attitude intérieure?

Réponse: Il est préférable que je les vois comme des corps physiques. Il est désirable que je les perçoive avec mes cinq sens.

Quand nous entrons le niveau suivant, et sommes à un niveau conscient et réel de connexion mutuelle,la distance sera dénuée de sens . Cela veut dire que nous aurons atteint le niveau dont les physiciens parlent, comme existant au délà du temps et de l’espace, où certaines forces et mondes opèrent. Et cela est réellement comme ça. Les scientifiques approchent leur barrière et admettent : « Oui, il est possible qu’il y ait quelque chose au délà de cette barrière, mais quoi ? Nous ne savons pas. Là les sensations disparaissent et il devient impossible d’étudier les choses. »

Dans notre cas, toutefois, cela n’arrive pas. Si nous entrons la même zone, la distance et les sensations n’ont plus d’importance pour nous. Je n’ai pas besoin de voir une personne, je sens la forme de cette personne, son don sans réserves, et comment je suis connecté à elle dans le don mutuel. Elle peut être plus, et je peux être moins (cela ne fait aucune différence), mais nous sommes déjà sur un niveau de connexion différent entre nous.

Alors les distances n’ont plus d’importance pour moi et je ne sens même pas si c’est un homme ou une femme, un adulte ou un enfant; cela n’a pas d’importance si nous sommes connectés de cette façon. Je sens les générations précédentes des kabbalistes, qui sont dans ce système, qui se sont développés et qui sont restés dans lui. J’ai déjà une perception différente, une autre paire de lunettes.
Du Congrès de Novosibirsk 7/12/12, Cours 1

 

Joignons nos mains les amis, pour ne pas se perdre un par un

congrès, groupeQuestion : Pourquoi le désir, le feu dans le cœur, qui a été ressentis plus tôt, disparaît ? Comment pouvons-nous soutenir ce désir ? Comment pouvons-nous nous maintenir dans le désir de révéler la force supérieure, en tenant compte du fait que nous ne la ressentons pas?

Réponse : Le Créateur nous donne notre aspiration primaire pour L’atteindre, nous poussant en avant avec toutes sortes d’ennuis dans cette vie, un sentiment de vide, et nous tirant dans l’espoir de révéler la vérité, le sens. Mais nous devons aller plus loin par nous-mêmes. Cette poussée initiale de l’arrière et la traction vers l’avant sont temporaires : ne vous attendez pas à ce qu’ils vous propulsent vers l’avant tout le temps.

Vous devez cultiver cette poussée vers l’avant vous-même, et cela ne peut venir que de l’environnement. Vous devez construire votre groupe, votre environnement, de sorte qu’il vous motive, vous tire vers l’avant, vous taquine, de sorte que vous voyiez des amis qui réussissent et s’efforcent à aller de l’avant plus que vous, afin que vous deveniez jaloux, que vous les enviiez, afin qu’ils vous donnent l’importance de l’objectif, et que vous sentiez un appui en ça de leur part.

Afin d’être impressionné par eux, vous devez vous annuler. Si vous les considérez encore plus, alors même un petit effort vers le but que vous voyez en eux semble très grand pour vous.

C’est la base de tous les articles du Rabash au sujet du groupe. Le Créateur nous donne seulement l’impulsion initiale et rien de plus : la force négative de l’arrière et une petite force entraînant vers l’avant, et seulement pour un certain temps. Et puis Il commence à nous donner de plus en plus d’égoïsme, la force qui entrave, de sorte que nous développions notre propre attraction vers Lui sur cette force faisant obstacle. Vous pouvez l’obtenir seulement de l’environnement. C’est pourquoi le libre arbitre ne se trouve que dans la création d’un environnement approprié pour nous.

Donc, si nous faisons cela sérieusement, nous allons certainement atteindre le but, mais c’est la chose la plus importante, c’est une garantie de notre progrès. Ainsi, je suis très heureux de notre unité au congrès de Sibérie où nous allons essayer de nous unir pour y ressentir notre prochain état, sur-le-champ. Il est devant nous : c’est notre prochaine étape. Faisons-le ensemble, et il nous apportera le succès. « Joignons nos mains, amis, de sorte de ne pas se perdre un par un. »

D’une leçon virtuelle du 02/12/12