Monthly Archives: janvier 2013

Un point où se croisent le désirable et le réel

Dr. Michael LaitmanIl est dit que la lumière supérieure est en repos absolu, et il nous manque seulement un récipient – un désir approprié pour la découvrir. Le désir doit exactement correspondre à l’un des cinq niveaux de la lumière supérieure: Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida. A mesure que le désir se modifie d’un degré vers un autre, il révèle un nouveau remplissage.

Le désir doit correspondre au remplissage avec sa quantité et sa qualité – c’est notre travail essentiel. Dans la lumière il ne se passe aucun  changement. Elle n’a pas des lumières NARANHAY (Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida). On ne peut rien dire de la lumière qui ne s’est pas encore enveloppé dans le désir – c’est une forme abstraite, dont on ne sait rien. Nous ne pouvons parler que de ce qui se met en nous, et même pas de ce que c’est, mais seulement comment nous Le ressentons en nous.

Nous Le ressentons en conformité avec notre désir, nos besoins, et nous appelons ce fait la lumière, comme la lumière du soleil ou de l’éclairage, une sensation agréable. Par conséquent, tout notre travail est de réaliser le désir, qui est appelé la «porte des larmes».

C’est un tel désir, sur lequel je n’ai aucun pouvoir. J’ai fait beaucoup des efforts, j’ai fait tout ce que j’ai pu, j’ai atteint une grandeur maximale du désir, et je vois que son remplissage ne dépend pas de moi. Après tout, si cela ne dépendait que de moi, il n’a pas été appelé une soif – j’aurais juste continué à travailler. Désir passionné signifie que je n’ai aucun moyen de l’assouvir.

Je désire passionnément le réaliser – à cent pour cent, et je sais à cent pour cent que ce n’est pas en mon pouvoir. Ce point où se croisent le désirable et le réel est appelé la porte des larmes. Un homme est désespéré à cent pour cent des ses forces, mais il ne peut pas laisser un but désirable, parce que c’est la seule chose qui est importante pour lui dans la vie.
Tout notre travail est d’arriver à ce point. Bien sûr, nous sommes organisés de telle façon que chacun comprend tout le monde. C’est pourquoi sans travail commun il est impossible d’atteindre un tel état. Seulement le travail intensif dans un groupe dans une seule direction donnera le résultat, et alors les portes s’ouvriront. Tous les autres désirs dans sa forme et sa qualité ne conviennent pas à l’ouverture spirituelle.

De la préparation de la leçon, 30/01/2013

Découvrir le Zohar en nous

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous dites que par la lecture du Livre du Zohar, nous devons découvrir en nous les mêmes attributs spirituels dont il parle. Mais il est difficile pour moi de penser à la connexion avec les amis en même temps.

Réponse : Pour l’instant nous ne pouvons pas identifier ces attributs spirituels à l’intérieur de nous, ils sont cachés trop profondément. Vous êtes parfois tellement en colère contre quelqu’un que vous aimez, par exemple votre femme, qu’il vous arrive de commencer à la haïr. Si, à ce moment-là quelqu’un vous dit « mais tu l’aimes ! », vous deviendriez fou et diriez : « Je l’aime ? Je la déteste tout simplement ! ». L’amour est caché et la haine est révélée. Parfois, c’est l’inverse, quelques mots doux évoquent l’amour en vous, et vous l’aimez, et tout est tout simplement génial. Alors, où est la haine ? C’est comme si elle n’existait pas.

De même, à l’intérieur de nous, il y a tous les discernements spirituels dont le Livre du Zohar parle : Jacob, la Torah, HBD (Hokhmah – Binah – Daat, ndt), HGT (‘Hessed, Gevourah, Tifferet, ndt), la ligne médiane. Mais ils sont tous cachés à l’intérieur, et nous ne les identifions pas pour le moment.

La chose principale est l’intention. J’ai aussi posé au Rabash une question similaire lorsque nous avons étudié ces « détails techniques » comme Krouma de Avira ou Mokhin de Avira, les 13 corrections de Dikna, etc… dans le Talmud Esser haSefirot. Cela ne me concernait pas du tout, je ne pouvais pas m’identifier à cela. Alors je lui ai demandé si je pouvais penser à moi-même pendant ce temps : qui suis-je, qu’est-ce que je suis, pour quelle raison et pourquoi ? Ou dois-je supprimer toutes les clarifications internes qui surgissent et ne penser qu’à ce qui est dans le livre. Le Rabash a dit : « Non ». Si vous vous souciez maintenant de l’intention correcte et de la façon d’approcher le don sans réserve, alors pensez à ce sujet.

Plus tard, vous verrez que tout ce que vous pensez sur les états que vous traversez, sur le groupe et sur le Créateur, et tout ce qui est écrit dans le livre concernent vraiment ce sujet, vous sentez soudainement : « Wow, ça parle de moi ! Comment est-ce que le Baal HaSoulam et les auteurs du Zohar pouvaient savoir ce que je penserais exactement à propos de ce qui est écrit dans ce texte ? ». C’est ce qui va arriver.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/01/13, Le Zohar

 

Se trouver soi-même dans d’autres

congrès, groupeQuestion: Pendant les jeux intégraux on travaille sur un nouveau type de relations sociales. Que signifie «se trouver soi-même dans d’autres»?

Réponse: Cela signifie que je n’aspire pas à «entrer» dans une autre personne, mais que j’aspire vers notre noyau commun. Je suis intéressé par le groupe parce que c’est un moyen de sortir de la perception égoïste « moi » vers la perception altruiste « nous » – là où mon égoïsme se perd comme « moi », où j’arrête de penser à moi et commence à penser à nous, et où je résous des problèmes nous concernant tous.

Ce n’est qu’un entraînement pour former en moi des conditions préalables pour ces sentiments, désirs, et l’intelligence collective.

Au cours des discussions, je ne contrôle pas les autres, je n’analyse pas leurs réponses, mais je cherche à m’élever au-dessus de mon égoïsme et percevoir tout le monde comme « nous ». C’est comme si j’étais inclus dans chacun d’eux. Ainsi je m’entraîne pour sortir hors de moi-même.

Leur avis ne m’intéresse pas, ce que m’intéresse c’est la sortie de moi-même, qu’on peut atteindre avec la pratique du travail dans un groupe.

J’entends l’avis du chacun dans un cercle de dix personnes, et j’essaie de me connecter à leur avis, de le percevoir comme le mien. Et neuf réponses, sauf la mienne, à une question me permettent d’être toujours hors de moi-même. À mon tour, je donne une réponse en conformité avec les opinions des autres, en les complétant.

En principe, cela n’a pas d’importance quelles questions et réponses on a. Cette technique a pour but de commencer à ressentir comment nous pouvons nous élever au-dessus de nous-mêmes. J’essaie d’accepter chaque avis comme le mien, au-dessus de mon propre avis, j’essaie d’annuler mon appareil analytique.

Peu importe à quelle conclusion nous venons. Il est important que chacun de nous s’élève au-dessus de soi-même.

De l’émission « Un monde intégral », 27/11/2012

Changer tous les points négatifs en points positifs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je faire une alliance avec le Créateur si je ne Le connais pas?

Réponse: La question est: Pourquoi est-ce que c’est le jeune marié qui signe le contrat de mariage (Kétouba) et non la mariée? Y a-t-il une sorte de volonté unilatérale dans ce cas? La même chose arrive quand une personne signe un accord avec le groupe ou avec le Créateur.

Cela signifie que ma signature sur le présent contrat est suffisant, car l’accord de l’autre côté, est certain. Ainsi, seul celui qui hésite et qui n’est pas sûr de signer, est alors obligé de signer l’engagement.

Il y a une force supérieure, et dans le but de la révéler, il doit y avoir une force plus faible. La force du supérieur est le don sans réserve et la force plus faible est la réception. La force de la partie inférieure doit atteindre la plénitude de sa déficience afin de se connecter à la force supérieure qui est éternellement le tout.

Changing All The Minuses To Plus

La plénitude est atteinte dans la partie inférieure de la connexion par la force de 10 personnes, par exemple, puis de 100, puis de 1000. Nous ajoutons toujours un autre zéro.

À moins que je me connecte à 10 personnes, je ne peux pas être appelé une « unité » spirituelle et, à moins que je me connecte à 100 personnes, je ne peux pas être appelé une seconde « unité » spirituelle ce qui signifie s’élever au deuxième niveau spirituel. Le compteur compte uniquement des zéros supplémentaires, ce qui est considéré comme un saut vers l’étape suivante.

Afin d’être adapté à toute la force supérieure, je dois au moins atteindre la connexion aux 10 premiers. Cela signifie que je dois me connecter aux 10 personnes puisque selon notre nature intérieure, nous atteignons la première, mesure minimale du don sans réserve, n ° 1, par la connexion de dix personnes comme un seul cœur et comme une seule âme. Maintenant, j’ai la première force du don sans réserve.

Si je peux me connecter à 100 personnes d’une manière similaire à celle d’un seul cœur et d’une seule âme en m’annulant totalement, j’atteints la deuxième force du don, le deuxième niveau spirituel. Et ainsi, je dois passer par 125 niveaux.

Afin de me connecter à eux, je signe un contrat mutuel. Il faut être connecté pour que chacun s’oublie lui-même et se connecte avec tout le monde comme un tout. Il est impossible de faire cela tout seul et nous devons nous aider mutuellement. Nous devons offrir à tous la grandeur de l’objectif, le cadre, la chaleur, et des exemples positifs. Pour ce faire, nous signons un contrat, et c’est ce qu’on appelle une alliance.

Chacun de nous passe par des états de « + » et de « -« , et nous avons besoin du moins pour atteindre le plus, pour nous « redresser ». Cela est possible si, pendant que je suis dans un état de « moins », la société intensifie mon intention. Mon moins grandit et se développe et le « plus »également, ils ne cessent d’augmenter. Après un petit plus, il y a un gros « moins », et après un gros« plus « il y a un moins deux fois plus grand.

C’est pourquoi je ne peux jamais surmonter le moins que je reçois et il me met toujours par terre. Je peux être totalement jeté en dehors, et je peux continuer à travailler, mais sans inspiration et sans réflexion. Quand je tombe dans un tel état, dans un tel « moins », la société doit intensifier mon intention.

C’est une bonne chose que j’ai reçu comme un moins à partir du moment où j’ai besoin d’un plus grande moins, je dois atteindre sa pleine mesure afin de remplir ma mesure. La question est de savoir comment en faire un atout. Pour ce faire, j’ai besoin d’une intention! Si mon manque et l’intention de la société se connectent, je peux changer le moins en plus à chaque fois et, par conséquent, constamment m’élever. C’est ce qu’on appelle faire une alliance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/01/13, les Écrits du Rabash

Avons-nous besoin de mots si le Créateur est dans le cœur?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que la prière est notre aspiration vers le Créateur à chaque instant? Une prière n’est pas des mots, n’est ce pas?

Réponse: Certainement pas.Pourquoi avons-nous besoin de mots si le Créateur existe dans mon cœur, le constitue et demande de lui une réponse consciente, une réaction envers Lui?

Il existe au plus profond de mon cœur. Je sensce qu’Il fait en moi et je dois y répondre maintenant, dans le cœur. Le groupe, l’humanité, le monde, ma famille, et tout le reste n’existe que pour que dans le fond de mon cœur oùIl me dit quelque chose, j’y réponde.

Ainsi, il n’y a pas besoin de mots ici. Cependant, ma réaction correcte à ce qu’Il me lance en moi signifie me connecter et fusionner avec Lui.

Je forme ma réponse au Créateur à travers le groupe, à travers l’humanité, à travers tout ce qui nous arrive.

Par conséquent, le monde est appelé«dissimulation» (Olam). Il commencera à être révélé quand mes propriétés deviendront tout à fait semblables aux Siennes,quand je commence à agir de concert avecLui au niveau où il me réveille. Comme il est dit:«Je suis pour mon Bien-aimé, et mon Bien-aimé est pour moi. »

Du Congrès de Novosibirsk le 09/12/12, Leçon 5

Les subtilités de recevoir dans le but de donner

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment le désir de recevoir travaille dans le but de donner ?

Réponse : Il le peut à condition qu’il ai l’intention dans le but de donner sans réserve. Dans ce cas, il atteint un désir de quelqu’un d’autre et cela lui permet de donner.

Keter a créé le désir de recevoir, Hokhma. A la fin de cette phase, le désir a ressenti une étincelle du don, en a fait sa principale partie, et veut maintenant uniquement donner.

Ainsi, Bina a été créée, et ses trois premières Sefirot (GAR de Bina) sont similaires à Keter. Tout comme dans Keter, le point rouge (sur le dessin) détermine l’essence de Keter de sorte que le don sans réserve détermine l’essence de Bina. En conséquence, la créature devient semblable au Créateur et suit Ses exemples : Keter a créé Hokhma, et Bina ; elle aussi, a pris sa moitié inférieure, les sept Sefirot inférieures (ZAT de Bina) de Hokhma.

La question est de savoir s’il reçoit ou donne sans réserve lorsque la partie inférieure de Bina reçoit la Lumière de Hokhma.

Dans l’ensemble, il s’agit de l’action du point lui-même, qui ressent le don sans réserve par cette action.

Subtleties Of Receiving In Order To Bestow

La partie supérieure de Bina est un désir de donner sans réserve qui vise le Créateur : Il veut donner comme Lui (↑), et pour cela, il reçoit (↓). Son don sans réserve est vraiment dans le remplissage des sept Sefirot inférieures.

De la même manière une mère nourrit son bébé et est heureuse pour lui, ce qui signifie qu’il est possible de remplir les récipients de réception et par là-même de donner.

Question : Alors, comment les récipients de réception dans notre cas se changent-ils en récipients de don sans réserve ?

Réponse : Une fois qu’ils sont sous la « restriction », ils sont remplis de la Lumière de Hassadim, c’est déjà donner dans le but de donner, Lishma (en Son Som). Ensuite, nous pouvons les utiliser même pour recevoir dans le but de donner sans réserve. Ainsi, ils deviennent des récipients de don, puisque recevoir afin de donner est du pur don. C’est la seule façon qu’a l’être créé de pouvoir donner sans réserve.

D’autre part, pour donner afin de donner sans réserve ne veut pas dire que c’est le don réel. Ce n’est que la préparation pour le vrai don, et c’est le processus de la correction des récipients.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/01/13, Écrits de Rabash

Ce que j’obtiens dépend de moi

Dr. Michael LaitmanRabash, Lettre N°29:  Mais une personne n’a pas besoin d’apporter des déchets de l’extérieur, comme c’est le cas avec la fertilisation d’un arbre. Elle doit traduire les impuretés du monde vers la révélation, ce qui signifie, à l’intérieur de son sentiment.

Question: Qu’est-ce que “déchets”pour moi, et qu’est-ce que “fertiliser”?

Réponse: Cela dépend de votre choix. Vous avez la possibilité de décider si vous préférez manger à partir de déchets ou de bonnes choses de mauvaises choses? Et vous pouvez toujours choisir quelque chose de ces deux possibilités, mais peu à peu faire pencher la balance dans le sens du don. Vous n’avez pas la force d’annuler la réception complètement, mais de toute façon, vous avancez dans la bonne direction.

Dans votre récipient, Kli, il y a toujours trois parties. Dans la partie supérieure, vous pouvez travailler pour l’amour du don, dans la partie intermédiaire règne la restriction, et dans la partie inférieure est quelque chose que vous voulez pour vous-même.

What I Get Depends On Me

La ligne droite ne peut exister sans la ligne gauche, ni la ligne gauche sans la droite. Tout doit être diversifié, jusqu’au Gmar Tikkoun (la correction finale), et tout le mal fonctionnera aussi bien.

Question: Cela signifie que si les amis créent un obstacle pour moi, alors ils me donnent de l’«engrais»?

Réponse: Cela dépend de votre sens de « obstacle ». Si les amis me montrent combien ils souhaitent désespérément reconnaître la grandeur du Créateur, atteindre un niveau plus élevé, l’adhérence, Gmar Tikkun, l’unité et le lien entre eux, la révélation de la Lumière, alors pour moi, c’est peut être un obstacle puisque cette approche est haïe par l’ego, mais il peut aussi être une motivation qui me poussera vers l’avant.

La partie supérieure montre à l’inférieure la Lumière, Son don sans réserve, et la partie inférieure, en sentant cela, doit clarifier si pour elle c’est de la nourriture ou des déchets. Il est écrit: « Droites sont les voies du Seigneur, en elles marche le  juste, mais les pécheurs tombent en elles. » Je peux décider que le don est pour moi particulièrement la Lumière qui me tire vers l’avant. Je veux y adhérer et surmonter moi-même pour ce faire, même si ce n’est pas simple de le recevoir comme nourriture. Et puis, dans ce cas, je suis appelé «juste». Mais si je ne le veux pas, alors je suis appelé un «pécheur».

What I Get Depends On Me

De cette façon, je m’examine selon le principe «une personne devra toujours se voir comme à demi-juste et à demi-méchant. » La partie supérieure me donne la lumière et je peux le sentir comme comme de la lumière ou des ténèbres.

Par exemple, dans la leçon d’aujourd’hui, il y avait beaucoup de gens assis là sans bonne humeur. Et j’ai été très heureux à ce sujet. Parce que c’est la façon dont une maladie est découverte. Cela est très bien. Maintenant, ce qui reste est de faire le traitement. Mais ils ne le croient pas. Ils se sentent malades.

Cela veut dire, que la question est: Cela dépend de la façon dont une personne décode ce qu’elle reçoit. Il n’y a pas de mal dans le monde, mais tout dépend de la façon dont nous interprétons ce qui se passe. Pour moi, la lumière, la force de la vie, peut être soit de la nourriture soit des déchets. L’arbre, naturellement, reçoit les engrais des animaux comme une bonne chose, mais nous devons choisir, parce que depuis le début l’«engrais» qui arrive du haut ne nous semble pas bon pour nous. Cette chose n’a pas l’air bon pour moi dans la mesure où il ressemble plus à des «excréments» et pas à un trésor ….

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 25/01/13, Les écrits du Rabash

L’enseignant donne assez d’attention à tout le monde

Dr. Michael LaitmanLa revendication qu’ont les étudiants d’habitude en ce qui concerne l’enseignant est qu’il ne leur donne pas assez d’attention, comme ils estiment qu’ils méritent. Mais la question est le manque de récipients de la part des élèves, comme conséquence de laquelle ils ne peuvent pas absorber plus, et ils ne sentent pas qu’ils reçoivent encore plus qu’ils n’en ont besoin, mais d’un autre côté, ils ne parviennent pas à se réveiller d’eux-mêmes.

L’enseignant ne doit pas réveiller les étudiants. Cela ne va pas aider, car ils reçoivent le réveil d’En Haut. Je vais dans un endroit où les gens sont éveillés et prêts, et alors je peux les aider à s’organiser et s’unir plus fortement. Mais d’abord, ils doivent faire leurs propres efforts.

Un élève ne comprend pas qu’il n’a pas le récipient pour recevoir ce que l’enseignant lui donne. Vous n’avez pas à attendre que je vienne et vous réveille. Il est impossible de se réveiller de cette façon si vous n’avez pas préparé un manque à l’avance. Au moment où vous serez prêts pour cela, bien sûr, je viendrai.

 

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 27/01/13, Écrits de Baal HaSoulam

Quand est-ce que notre enfance se terminera-t-elle?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous ne comprenons pas ce qui est le don, alors comment pouvons-nous travailler sur notre foi en le Créateur et Sa grandeur?

Réponse: Nous travaillons comme des enfants qui jouent avec la foi comme avec un jouet, et avec le don comme un jouet. C’est ce qu’on appelle le temps de la  préparation lorsque nous agissons en imitant et non pas en donnant réellement, c’est comme si nous donnions. Lorsque, par l’étude nous atteignons un tel état, un travail sérieux nous est déjà donné.

On nous donne les pouvoirs d’en haut pour cela, quand il est clair que nous ne les utiliserons pas pour nuire à autrui. Ce n’est qu’alors que nous pouvons donner sans réserve. La force de la réception n’est pas dangereuse, et je ne sors pas de mon chemin à cause de cela. Mais si j’utilise la force du don à tort, je peux faire beaucoup de mal.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/1/13 Les écrits du Rabash

Prêt pour le contact avec le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’histoire connaît des exemples de l’apparition de nouveaux types de personnes. Par exemple, à l’âge axial apparu un type, qu’on appelle logocentrique qui représentait la religion zoroastrienne ou le christianisme. Ces gens se réunissaient immédiatement en groupes. Quelle est la différence de la technique du groupe dans l’éducation intégrale?

Réponse: Dans l’éducation intégrale les groupes des personnes ne sont pas fermés, ils ne vont pas à l’intérieur, dans une niche.

On ne peut pas changer une personne facilement – seulement sous l’influence de l’environnement. Par conséquent, l’environnement doit être plus ou moins perceptible par elle, et ce n’est pas plus de dix personnes. Nous sommes créés ainsi – dix doigts et pas plus. C’est la première chose.

La deuxième est que je dois absolument trouver un tel contact avec les membres du groupe quand je me dissous en eux, quand tous les dix nous commençons à ressentir un désir commun et une raison commune. Ce  n’est pas possible dans un grand groupe.
C’est pourquoi, en conformité avec la nature, le nombre le plus optimal est dix personnes.

Mais après qu’un organe intégrant de la perception a été créé ainsi en moi, je commence à comprendre ce que cela signifie de sortir de soi-même et ressentir le monde en dehors de soi-même. Je ne ressens pas moi-même, je ressens tout le monde! C’est la psychologie complètement différente et l’interaction entre les gens est différente des précédentes.

Quand j’acquiers cette perception, je suis prêt pour le contact avec le monde entier.
De l’émission « Un monde intégral », 27/11/2012