Daily Archives: 9 janvier 2013

« Se cogner la tête contre le mur » ou commencer à penser?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela veut dire demander au Créateur? Où est ce Créateur? Comment puis-je Lui demander quelque chose, si je ne sais rien de lui?

Réponse: Vous devriez Le chercher ! Tout le monde devrait L’imaginer dans son cœur, ou peut-être dans son imagination, bien que les kabbalistes ne traitent pas de l’imagination.

Le Créateur est appelé la force générale de la nature. Pourquoi disons-nous que nous nous tournons vers Lui? C’est vraiment très déroutant. Mais il y a une force que je peux découvrir en fonction de mon désir. Dans notre vie corporelle, je découvre aussi des phénomènes différents selon mon désir. Si je n’avais de désir, je ne verrais pas, je ne pourrais pas respirer. Pour tout, il y a d’abord le désir et ensuite vous expérimentez, vous découvrez, vous entendez et vous le comprenez, ouvrez davantage vos yeux, et faites une percée. Tout est selon le désir.

C’est la même chose ici. Le monde spirituel est simplement un lien qui nous est caché pour le moment. On y découvre notre vie qui est indépendante du corps, le corps est mort, alors que nous continuons à vivre dans cette connexion. C’est ce qu’on appelle une « âme ». Maintenant, nous devons la découvrir. Notre corps ne gêne pas. Si nous l’annulons, ce qui signifie que nous vivons dedans ce parce que nous sommes en vie, sans lui donner aucune attention particulière, sans le glorifier, en l’utilisant tel qu’il est, le nourrissant, le laissant boire, se laver et se reposer, et en prenant soin de lui comme nous prendrions soin d’un animal et pas plus que cela et investir le reste dans la découverte de l’âme, alors nous allons Le découvrir.

Une âme est le lien entre tout le monde. Afin de le découvrir, vous avez un point, le début d’une âme. Si ce point est absent, il n’y a rien dont nous pouvons parler, vous êtes libre, allez, comportez avec votre corps, profitez de la vie. Mais si vous avez un point dans le cœur, le début d’une âme qui vous sucite, cela ne vous laisse pas laisser vou reposer, puis vous arrivez à un groupe kabbalistique et on vous dit comment commencer à révéler votre âme, votre relation avec les autres. Il ne s’agit pas d’une connexion entre les êtres humains, entre leurs corps, mais une connexion entre les désirs individuels dans lesquels il y a un point, un début de l’âme.

Imaginez qu’il y ait un réseau caché parmi un million de membres de notre groupe mondial (même si il y a beaucoup plus). C’est ce que nous devons découvrir. Au moment où je découvre la 1/125e partie de ce sujet, je suis déjà au premier niveau du monde spirituel et dans ce réseau, je découvre le monde spirituel, moi-même, l’éternité au-dessus du temps, du mouvement, et de l’espace, toute la dimension spirituelle, et la source de tout ce que l’on appelle «le Créateur». C’est ce vers quoi nous sommes attirés.

Il y a des gens qui ont déjà découvert la spiritualité, ils ont écrit à ce sujet, et nous ont dit exactement et en détail la façon d’accomplir cette révélation peu à peu, et ce que nous devrions faire. Tout cela est appelé «Torah», le livre d’instruction. Il ne parle pas de toutes les actions ou les mouvements physiques avec notre corps, nous pouvons le laisser seul. Ce n’est que sur la façon dont nous pouvons développer notre sensibilité à travers la connexion avec les autres, vers la force supérieure, alors vous atteindrez l’éternité.

Question: Je suis assis ici avec le texte du Zohar, en essayant de ressentir quelque chose d’autre qui est ici en tant que résultat de nos efforts collectifs, mais je ne peux pas. Je continue, maintes et maintes fois. Vous dites: «Demandez au Créateur», mais je ne sais rien de lui, je n’ai rien pour m’y accrocher!

Réponse: Mon conseil est que si vous vous cognez la tête contre le mur un millier de fois, alors peut-être que quelque chose s’est «déplacé» dans votre tête comme un résultat et vous pouvez réfléchir un peu plus profondément au Créateur: «Qui se cache là-bas? Qui est sur mon chemin? Qui a mis ce mur devant moi? « Vous n’e vous frappez pas seulement la tête contre le mur plus, mais vous y ajoutez une pensé. Une personne devient plus sage à la suite des coups, non? C’est ce que j’attends de vous.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 06/01/13, Le Zohar

Non pas un spectateur, mais un participant

congrès, groupePendant la phase de préparation, une personne qui étudie la Kabbale ne peut pas l’utiliser comme une science exacte et la pratiquer déjà selon les faits. Dans cette phase, je me réalise dans le groupe, dans l’étude, dans la connexion à l’enseignant, dans la connexion au Créateur, et à travers les sources. J’étudie les sources authentiques kabbalistiques qui sont au-delà de la Makhsom (barrière), bien que je ne l’ais pas encore transcendée. Le groupe est à mes yeux aussi au-delà de la Makhsom, et en particulier l’enseignant ainsi que tous les autres kabbalistes et le Créateur, la force universelle supérieure.
Je suis le seul, malheureux, me tenant ici-bas, voulant être incorporé en eux tous. Je suis intégré en eux par le groupe qui dispose d’un guide. Il ne guide personne de façon personnelle, il appartient à tout le monde. Il enseigne le groupe selon les livres kabbalistiques, qui ont également été écrits dans un groupe, et tous les amis ensemble veulent découvrir le Créateur dans l’unité générale.
Il s’agit de la différence entre la sagesse de la Kabbale et les autres sagesses: Maintenant, je suis comme un enfant qui essaie de se comporter comme un adulte, avec l’aide de différents «jouets» que ses parents lui ont donné. Si je fais cela, je grandirai correctement, j’ai un groupe, des livres et un enseignant, tout ce dont j’ai besoin. Si je les utilise comme je le devrais, je vais avancer.
L’un des moyens les plus efficaces est nos ateliers. Nous faisons le maximum non pas à partir de la sagesse mais à travers la connexion, un atelier est un acte de connexion.
J’entends ce que les amis disent, et dans mon cœur et dans mon âme je me languis d’être avec eux, de participer à leur unité, de ressentir ce qu’ils ressentent, de penser ce qu’ils pensent. Je suis intégré en eux, et en cela je commence à accepter les conditions nécessaires pour la Lumière supérieure.
Nous sommes une dizaine de personnes assises ensemble et entre elles, je trouve un sentiment de chaleur commune. Même si je les vois à travers un téléviseur ou un écran d’ordinateur, je recherche, en fait, la connexion à la coopération mutuelle entre eux. J’observe et je veux être à l’intérieur.
Alors je commence à percevoir la Lumière qui ramène vers le bien, la Lumière environnante, qui développe mon âme.

pas un spectacteur mais un participant

 

C’est pourquoi il est si important de voir le groupe et de sentir que je suis en son centre. Je m’unis aux amis, je tiens à les lier ensemble, les embrasser tous, et à ressentir un désir intérieur, une pensée intérieure, l’esprit et le cœur.
Après plusieurs exercices de ce type, je commence à me sentir beaucoup plus proche des amis, à un point tel que, grâce à eux, je percevoir la spiritualité.
Ne sous-estimez pas les ateliers, car ils sont très près de l’unité. Cela viendra parfois, de plus en plus, et pas seulement sous la forme d’inspiration, mais comme une expérience spirituelle dont l’illumination de la Lumière environnante deviendra la Lumière véritable.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 01/01/13, « Corps et âme »

Des jeux pour les grands

Dr. Michael LaitmanOpinion :(Roger B. Myerson, économiste américain et lauréat en 2007 du prix Nobel d’économie, auteur de la théorie des jeux: Analyse des conflits):«La nature de la crise financière, la guerre en Irak, la démocratie en Russie, d’interminables conflits militaires et les attentats terroristes, les remèdes pour la dépression, l’élection présidentielle … sont autant de jeux, auxquels l’humanité a joué pendant des siècles. …

«Alors nos vies sont le jeu. Pour gagner, il vous suffit de suivre les règles. Un jeu est un processus qui implique deux ou plusieurs participants. Travaillant en équipe, faire du shopping, les négociations, les conflits et la guerre …. Tout le monde veut réaliser ses propres intérêts et utilise une stratégie particulière… La théorie des jeux étudie les règles générales qui permettront de réduire le stress et favoriser la paix. »

Mon commentaire: La Kabbale voit tout ce qui arrive comme un jeu car sans imaginer l’état futur, il est impossible de l’atteindre. Je parle souvent de cela pendant les leçons et je cite toujours l’exemple des enfants qui se développent par les jeux. Mais un jeu doit être appliqué comme par des enfants, d’après les règles de la nature. Chez les enfants, cela se fait instinctivement, mais chez les adultes c’est uniquement sous les lois du développement que la Kabbale révèle.

Libre choix : plus de questions que de réponses

Dr. Michael LaitmanDans quel état nous nous trouvons actuellement ? Qui organise cet état pour nous ? Qui nous « réinitialise », qui nous prépare en nous laissant une seule bonne action, celle qui, en la faisant, nous allons réussir ?

Nous voyons que tout est déterminé dans la nature. Nous sommes dans un système rigide que nous enchaîne de tous les côtés et ne nous laisse pas nous déplacer librement d’un seul millimètre. Au contraire, chaque mouvement que vous faites fait trembler le système et il répond immédiatement. Si vous comprenez cela, alors vos réactions sont correctes. Imaginez que vous êtes debout, nu, complètement entouré par des aiguilles qui touchent presque votre peau. Vous ne pouvez même pas faire le moindre mouvement, et tout au plus, vous pourriez être en mesure de bouger un peu les yeux.

C’est la façon dont les lois de la nature nous « encercle ». C’est même beaucoup plus que cela, car ils opèrent à la fois dans notre esprit et nos émotions (au cœur), et je dois vérifier : Ai-je encore le libre arbitre ? Est-ce que quelque chose existe, sauf cette nature ? Si c’est le cas, alors c’est là que mon amour est. Mais quelqu’un peut-il exister à l’extérieur ? En attendant, je suis totalement, intérieurement et extérieurement, entouré par les aiguilles et ne peut pas du tout bouger indépendamment.

Il nous faut donc préciser ce qu’il peut y avoir à part la nature. A-t-elle laissé à une de ses créatures appelées « Adam – l’Homme » quelque chose qui lui permet de s’en libérer ? Et d’ailleurs, comment est-ce possible si l’univers entier est un système de lois absolues et fixes ? Nous sommes dans un système qui est totalement reliés entre eux et chaque jour nous découvrons son intégralité de plus en plus, qu’il est déterministe et qu’il n’y a pas de liberté en lui, alors comment est-ce possible qu’il y ait quelque chose en dehors de ses lois et de cadres entiers ? C’est un grave problème : Qui est en dehors des lois ? Bien sûr, ce n’est pas notre corps de l’animal, que l’on peut étudier à fond puisque nous avons toutes les données nécessaires pour cela.

Dans l’ensemble, nous obéissons tous totalement aux lois de la nature, et si nous sommes satisfaits de cela, alors tout peut continuer à couler comme ça, mais si nous pouvons découvrir au moins un grain de liberté, ce serait vraiment une merveille. Pour qui est-elle prévue la liberté ? Comment et pour quoi la nature a fait de la place en elle-même pour elle, pourquoi s’est-elle limitée et pas entrée dans cette zone ? Quel est cet espace où la réelle créature qui n’est pas sous l’influence de la nature existe réellement ? Qu’est-ce que cette créature, au fait ? A-t-elle des lois qui lui sont propres selon lesquelles elle opère ?

Il y a beaucoup de questions à répondre ici. Spinoza et Kant ont principalement traité ces questions. C’est un système complexe qui nous appartient, puisque nous posons la question sur le sens de la vie en refusant d’accepter l’approche déterministe, aspirant à être au-dessus de l’état prédéterminé corporelle, et de trouver autre chose…

De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 04/01/2013, « La Paix »

À la pointe de l’attaque spirituelle

congrès, groupeNotre correction dépend de notre réception d’un nouvel habit appelée Massakh (écran), ou d’une intention, parce que nous avons été créés à partir de la matière du désir de recevoir, ce qui est totalement à l’opposé du Créateur. Cela nous permet d’utiliser notre désir de recevoir dans le but de donner de la même manière que le Créateur nous traite, puisque l’adhésion n’est possible que selon l’équivalence de forme.

Alors, tout notre travail c’est d’abord de découvrir à quel pont nous sommes à l’opposé du Créateur, puis, en fonction de notre tristesse à cause de cette total opposition, de demander des corrections, l’équivalence de forme. Cela est, en fait, tout ce que nous devons faire.

Alors, pourquoi devons-nous passer par un chemin tellement long ? N’est-il pas possible de demander au Créateur de nous faire complets, tout de suite? En fait, le Créateur a créé tout de façon déjà complète. Nous sommes déjà dans le monde de Ein Sof (infini), en identification totale avec Lui, égaux à Lui, et dans une adhérence absolue au Créateur, et seulement notre reconnaissance de cet état est manquante. Cette reconnaissance détermine notre indépendance.

L’adhérence a été créée par le Créateur, mais pour notre part, nous avons seulement à être comme une goutte de sperme qui est collée à l’utérus de la mère, mais ne s’est pas encore développée dans un être humain. Elle ne sent pas son «moi» encore. Elle ne sent pas qu’elle existe comme un être indépendant. Afin de découvrir son existence en soi, cette goutte de sperme doit s’éloigner du Créateur dans son sentiment d’une existence indépendante à une distance équivalente à celle où ils étaient si fortement adhérés.

D’une part, du point de vue de la nature de cette chute, elle nous éloignera de plus en plus du Créateur en fonction de la taille des désirs jusqu’à ce que les désirs entiers se contractent en un point, dans un zéro, en «rien», et disparaisse totalement. Cependant, d’un autre côté, le chemin du retour sera révélé pour nous: la nécessité de surmonter cette grande distance en raison des différences dans notre nature et pour atteindre l’équivalence de forme.

Lorsque nous atteignons l’égalité et la connexion au dessus de la distance qui nous sépare, nous atteignons la forme du Créateur et arrivons à Le comprendre et Le sentir, Son plan, et l’ensemble du programme. C’est pourquoi, d’une part, nous devenons indépendants, et d’autre part, nous adhérons à Lui selon notre propre désir et le libre arbitre.

Ainsi, nous découvrons toute la création. Dans ce processus, cela devient de plus en plus clair pour nous. Il est impossible de le faire en une seule fois puisque c’est le cœur qui doit comprendre ce processus et pas seulement l’esprit froid.

La révélation n’est possible que là où il y a dissimulation. Plus c’est sombre, plus la lumière qui arrive peut éclairer tous ses grottes obscures, toutes les formes opposées de l’obscurité. Alors, par suite de la connexion de toutes les formes directes et inverses, la reconnaissance naisse, la réalisation, comme il est écrit, « L’avantage de la Lumière n’est connaissable que depuis l’obscurité. »

Notre monde est construit dans exactement la même manière. Si une personne ne comprend pas un certain phénomène, il peut passer par lui sans même s’en apercevoir. Dans le but de découvrir un nouveau phénomène naturel, une personne doit étudier beaucoup et être à la pointe, à la pointe des découvertes scientifiques. Il doit savoir tout ce qui se révèle à nous et alors tout à coup voir ce qui est au-delà des frontières de l’atteignable, ce qui signifie découvrir quelque chose de nouveau. Pour ce faire, il a besoin d’atteindre et de reconnaître tous les récipients qu’il a acquis jusqu’ici.

Les mêmes règles fonctionnent dans la sagesse de la Kabbale. Les gens qui sont prêts à être dans l’obscurité afin d’atteindre la spiritualité attirent sur eux la lumière dans l’obscurité, puis, dans l’écart entre eux, ils commencent à découvrir la réalisation spirituelle et l’équivalence avec le Créateur et l’adhésion à Lui .

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 3/1/13, “Introduction à l’étude des dix Sefirot