Daily Archives: 16 janvier 2013

Est-ce que l’Europe périt?

Dr. Michael LaitmanBruxelles: Le Rapport sur le développement social dans l’UE

Aux nouvelles: « L’Europe est à bout de souffle » – c’est la phrase prononcée par le président de la région des Pouilles Nichi Vendola à Berlin. Quelques jours plus tard la Commission européenne a conclu la même chose. Le Rapport est devenu un témoignage de la division dramatique de l’Europe les 5 dernières années.

Il y a un écart grandissant entre les pays, qui sont tombés dans les griffes de la spirale de la baisse de la production, la montée du chômage et la baisse des revenus, et les pays qui montrent une certaine résistance à la crise.

Mon commentaire: Ceci est le résultat d’une mauvaise «intégration» – fausse et unilatérale, qui n’a pas était fondée sur une base solide, avec l’idéologie de l’intégration, mais sur les avantages des pays forts de l’Europe – sur le marché. D’où l’enrichissement des pays riches au détriment des pays pauvres. La situation est particulièrement critique dans les pays tels que l’Espagne, la Grèce, l’Irlande, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Le chômage des jeunes est jusqu’à  60%. Le nombre total de chômeurs dans l’UE – 26 millions

Les Européens ne se considèrent pas comme des citoyens d’un seul espace. Et les politiciens affirment que le moyen de sortir de la crise est en pourcentage de croissance. Mais cela n’arrivera pas – l’humanité, si ce n’est pas par sa propre volonté, inéluctablement avance vers l’équilibre avec la nature. Une consommation rationnelle (dans la mesure nécessaire) et toutes les autres forces utiliser pour assimiler l’équilibre avec la nature spirituelle, dans la propriété de l’intégration, avec la garantie mutuelle – choisir le bon chemin de compréhension de la nécessité et de l’opportunité, ou être poussés par des souffrances.

Toutes les graines pousseront finalement

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le Baal HaSoulam a écrit que dans l’état de la dissimulation, nous restons dans le monde d’Assiya. En quoi est-il différent de notre monde matériel ?

Réponse : Dans la matérialité, personne ne peut jamais faire la différence entre donner et recevoir. Nous ne nous associons jamais soit avec Lo Lishma (pour soi-même) ou Lishma (pour le bien des autres), ni ne sentons la différence entre le bien et le mal.

Il est dit que le monde de Assiya se compose essentiellement du mal, le monde de Yetsira est à moitié bien et mal, et le monde de Béria est généralement bon. Quand on est présent dans l’un de ces mondes, on est capable de faire la différence entre le don et la réception, alors que dans notre monde, nous ne pouvons voir aucune différence entre eux.

En ce moment, nous sommes au plus bas niveau du monde de Assiya qui n’a rien de commun avec le monde spirituel d’Assiya. Nous essayons de placer notre monde à une échelle générale des mondes spirituels, car il n’y a rien d’autre que la spiritualité. Cependant, notre monde n’a pas de place sur l’échelle des mondes spirituels ; c’est une réalité illusoire qui est placée au niveau le plus bas possible, tout en bas du monde de Assiya, c’est une illusion qui donne l’impression erronée qu’il est possible d’exister à l’intérieur des frontières rigides du désir de recevoir, dans l’égoïsme pur.

En aucun cas c’est possible. Bien que la force supérieure maintienne la vie dans cette corporéité afin de nous donner une chance de rester en vie, jusqu’à ce qu’une étincelle spirituelle éclate en nous dans la spiritualité.

Dans ce monde, il y a une goutte de semence spirituelle, même si elle est « emprisonnée » dans ce monde matériel et n’a pas la liberté de sortir de celui-ci. Grâce à des efforts appliqués par cette goutte de semence pour se libérer, elle finit par passer de ce monde à la spiritualité. Quand elle y arrive, cette étincelle spirituelle commence à se développer dans un nouveau monde.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

S’il vous plaît ne vous attardez pas, aller de l’avant !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si je ne lève pas le petit doigt sans commande du ciel, qu’est-ce que je peux faire pour aider ma correction, où est mon libre arbitre ?

Réponse : Nous n’avons pas de libre arbitre à l’égard de notre correction. Notre liberté est seulement dans l’accélération de la correction. Vous n’avez pas besoin de fouiller dans les états que vous traversez. Plus vous vous plongez en eux, plus vous vous y attardez et retardez votre progression.

Le seul acte bénéfique que vous pouvez faire est de hâter votre correction. Cela ne dépend pas du tout des états qui se révèlent à vous. Il ne dépend que de vos actions d’incorporation et de connexion avec les autres.

Notre travail est donc très simple, et on peut même dire primitif. Tout ce que vous avez à faire, peu importe ce qui vous arrive, et au-dessus de ça, c’est de toujours aspirer à la connexion. À la suite de ce travail, vous allez découvrir que vous avez un esprit nouveau, une sagesse et des sensations seulement grâce au fait que vous avancez constamment dans cette unique direction, comme « un bœuf à la charge et un âne au fardeau. »

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Nous ne nous sommes pas rencontrés par hasard…

congrès, groupeQuestion : Que faudrait-il apporter au groupe afin que plus tard il vous aide à sortir rapidement d’une descente ?

Réponse : Nous devrions accumuler des efforts dans le groupe avant que la descente n’arrive et convaincre les amis que nous devons nous soucier de tout le monde. Il devrait y avoir l’esprit d’entraide dans le groupe. C’est ce qu’on appelle la grandeur de l’objectif qui est constamment dans l’air parmi nous.

Un groupe est l’endroit où vous atteignez l’objectif, un fonds commun de compétences, d’efforts. Vous recevez la Lumière qui ramène vers le bien à travers le groupe et la Lumière qui répare vous connecte au groupe. Finalement, vous découvrez que ce réseau de connexions existe déjà dans le groupe. Vous découvrez la bonne connexion en lui et en fonction de l’équivalence de forme vous découvrez le Créateur. Tout cela est accompli au sein du groupe.

En fait, nous corrigeons constamment le groupe ou découvrons sa vraie forme. A l’heure actuelle, nous le voyons tel qu’il est représenté dans nos attributs corrompus, comme il est dit : « On juge selon ses propres défauts. » D’en-haut, du niveau du Créateur, c’est tout un système, un idéal. Nous devons atteindre le même point de vue que d’En-haut. Nous ne nous sommes pas rencontrés par hasard et nous avons été connectés par l’En-haut dans un groupe : quelqu’un peut entrer ou sortir, quelqu’un peut être proche ou lointain. De cette façon, au-dessus de nous, nous construisons la structure spirituelle, qui devient peu à peu un désir qui a été créé par le Créateur.

La vérité est qu’il y a un point à gauche dans le désir qui a été créé par le Créateur. Tout le reste, par lequel ce point a explosé, en développant des relations différentes, des mœurs, des systèmes, tout cela est le résultat de l’influence de la Lumière sur lui. Le point du désir lui-même reste tel qu’il était, mais la Lumière qui entre en lui l’explose et le remplit de ses attributs. C’est ce qu’on appelle Malkhout de Ein Sof (l’Infini).

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 07/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »