Les efforts d’un bébé accélèrent sa naissance

congrès, groupeQuestion : Au cours du congrès, nous avons fait des efforts pour naître, mais comment pouvons-nous les synchroniser avec les douleurs de l’enfantement qui viennent d’En-Haut ?

Réponse : C’est pour cela que l’on nous donne des exercices d’En-Haut : il y a un temps de descente, et un temps de montée, il y a des moments où l’on se réunit et nous étudions. Et les états les plus importants sont ceux où nous nous unissons l’un l’autre : pendant les cours, les autres activités conjointes, et aux conventions. Maintenant, nous ajoutons nos efforts aux douleurs naturelles de l’enfantement afin d’accélérer ce processus.

Et en fait, nos actions d’aujourd’hui accélèrent notre naissance à la fois quantitativement et qualitativement. En conséquence, nous commençons à comprendre et à mieux sentir où se trouve en fait le point le plus crucial, où nous avons besoin d’appuyer, et que sera un nouveau-né en fonction de nos attentes.

Un nouveau-né est notre prochain degré, comme des enfants qui suivent leurs parents, c’est notre état suivant. Nous passons tous ces états en raison de la concentration de nos efforts, en plus de ce qui nous est donné d’En-Haut.

Nous ne sentons pas dans notre travail ce qui appartient à la préparation du côté du Créateur et ce qu’Il fait. Nous appliquons la pression, en essayant de s’annuler devant tout le monde afin de créer un seul cœur, un seul désir, et en essayant de ne pas être un obstacle. Mais tout le reste est fait par le Créateur. Il réveille en nous des désirs et nous agissons, mais cela n’est pas ajouté à notre propre compte. Seuls les efforts que nous appliquons pour nous annuler, notre sacrifice de soi, sont comptés.

Ces actions nous sont données avec beaucoup de difficulté et pour quelques instants. Mais rien de plus n’est nécessaire, nous pouvons accumuler ces moments et atteindre très rapidement la force du don sans réserve, et sentir cette force se revêtir en nous. C’est ce qu’on appelle la révélation du Créateur à la créature.

Du congrès d’Arava du 18/01/13, Leçon n°5

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