Daily Archives: 31 janvier 2013

Un point où se croisent le désirable et le réel

Dr. Michael LaitmanIl est dit que la lumière supérieure est en repos absolu, et il nous manque seulement un récipient – un désir approprié pour la découvrir. Le désir doit exactement correspondre à l’un des cinq niveaux de la lumière supérieure: Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida. A mesure que le désir se modifie d’un degré vers un autre, il révèle un nouveau remplissage.

Le désir doit correspondre au remplissage avec sa quantité et sa qualité – c’est notre travail essentiel. Dans la lumière il ne se passe aucun  changement. Elle n’a pas des lumières NARANHAY (Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida). On ne peut rien dire de la lumière qui ne s’est pas encore enveloppé dans le désir – c’est une forme abstraite, dont on ne sait rien. Nous ne pouvons parler que de ce qui se met en nous, et même pas de ce que c’est, mais seulement comment nous Le ressentons en nous.

Nous Le ressentons en conformité avec notre désir, nos besoins, et nous appelons ce fait la lumière, comme la lumière du soleil ou de l’éclairage, une sensation agréable. Par conséquent, tout notre travail est de réaliser le désir, qui est appelé la «porte des larmes».

C’est un tel désir, sur lequel je n’ai aucun pouvoir. J’ai fait beaucoup des efforts, j’ai fait tout ce que j’ai pu, j’ai atteint une grandeur maximale du désir, et je vois que son remplissage ne dépend pas de moi. Après tout, si cela ne dépendait que de moi, il n’a pas été appelé une soif – j’aurais juste continué à travailler. Désir passionné signifie que je n’ai aucun moyen de l’assouvir.

Je désire passionnément le réaliser – à cent pour cent, et je sais à cent pour cent que ce n’est pas en mon pouvoir. Ce point où se croisent le désirable et le réel est appelé la porte des larmes. Un homme est désespéré à cent pour cent des ses forces, mais il ne peut pas laisser un but désirable, parce que c’est la seule chose qui est importante pour lui dans la vie.
Tout notre travail est d’arriver à ce point. Bien sûr, nous sommes organisés de telle façon que chacun comprend tout le monde. C’est pourquoi sans travail commun il est impossible d’atteindre un tel état. Seulement le travail intensif dans un groupe dans une seule direction donnera le résultat, et alors les portes s’ouvriront. Tous les autres désirs dans sa forme et sa qualité ne conviennent pas à l’ouverture spirituelle.

De la préparation de la leçon, 30/01/2013

Découvrir le Zohar en nous

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous dites que par la lecture du Livre du Zohar, nous devons découvrir en nous les mêmes attributs spirituels dont il parle. Mais il est difficile pour moi de penser à la connexion avec les amis en même temps.

Réponse : Pour l’instant nous ne pouvons pas identifier ces attributs spirituels à l’intérieur de nous, ils sont cachés trop profondément. Vous êtes parfois tellement en colère contre quelqu’un que vous aimez, par exemple votre femme, qu’il vous arrive de commencer à la haïr. Si, à ce moment-là quelqu’un vous dit « mais tu l’aimes ! », vous deviendriez fou et diriez : « Je l’aime ? Je la déteste tout simplement ! ». L’amour est caché et la haine est révélée. Parfois, c’est l’inverse, quelques mots doux évoquent l’amour en vous, et vous l’aimez, et tout est tout simplement génial. Alors, où est la haine ? C’est comme si elle n’existait pas.

De même, à l’intérieur de nous, il y a tous les discernements spirituels dont le Livre du Zohar parle : Jacob, la Torah, HBD (Hokhmah – Binah – Daat, ndt), HGT (‘Hessed, Gevourah, Tifferet, ndt), la ligne médiane. Mais ils sont tous cachés à l’intérieur, et nous ne les identifions pas pour le moment.

La chose principale est l’intention. J’ai aussi posé au Rabash une question similaire lorsque nous avons étudié ces « détails techniques » comme Krouma de Avira ou Mokhin de Avira, les 13 corrections de Dikna, etc… dans le Talmud Esser haSefirot. Cela ne me concernait pas du tout, je ne pouvais pas m’identifier à cela. Alors je lui ai demandé si je pouvais penser à moi-même pendant ce temps : qui suis-je, qu’est-ce que je suis, pour quelle raison et pourquoi ? Ou dois-je supprimer toutes les clarifications internes qui surgissent et ne penser qu’à ce qui est dans le livre. Le Rabash a dit : « Non ». Si vous vous souciez maintenant de l’intention correcte et de la façon d’approcher le don sans réserve, alors pensez à ce sujet.

Plus tard, vous verrez que tout ce que vous pensez sur les états que vous traversez, sur le groupe et sur le Créateur, et tout ce qui est écrit dans le livre concernent vraiment ce sujet, vous sentez soudainement : « Wow, ça parle de moi ! Comment est-ce que le Baal HaSoulam et les auteurs du Zohar pouvaient savoir ce que je penserais exactement à propos de ce qui est écrit dans ce texte ? ». C’est ce qui va arriver.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/01/13, Le Zohar

 

Se trouver soi-même dans d’autres

congrès, groupeQuestion: Pendant les jeux intégraux on travaille sur un nouveau type de relations sociales. Que signifie «se trouver soi-même dans d’autres»?

Réponse: Cela signifie que je n’aspire pas à «entrer» dans une autre personne, mais que j’aspire vers notre noyau commun. Je suis intéressé par le groupe parce que c’est un moyen de sortir de la perception égoïste « moi » vers la perception altruiste « nous » – là où mon égoïsme se perd comme « moi », où j’arrête de penser à moi et commence à penser à nous, et où je résous des problèmes nous concernant tous.

Ce n’est qu’un entraînement pour former en moi des conditions préalables pour ces sentiments, désirs, et l’intelligence collective.

Au cours des discussions, je ne contrôle pas les autres, je n’analyse pas leurs réponses, mais je cherche à m’élever au-dessus de mon égoïsme et percevoir tout le monde comme « nous ». C’est comme si j’étais inclus dans chacun d’eux. Ainsi je m’entraîne pour sortir hors de moi-même.

Leur avis ne m’intéresse pas, ce que m’intéresse c’est la sortie de moi-même, qu’on peut atteindre avec la pratique du travail dans un groupe.

J’entends l’avis du chacun dans un cercle de dix personnes, et j’essaie de me connecter à leur avis, de le percevoir comme le mien. Et neuf réponses, sauf la mienne, à une question me permettent d’être toujours hors de moi-même. À mon tour, je donne une réponse en conformité avec les opinions des autres, en les complétant.

En principe, cela n’a pas d’importance quelles questions et réponses on a. Cette technique a pour but de commencer à ressentir comment nous pouvons nous élever au-dessus de nous-mêmes. J’essaie d’accepter chaque avis comme le mien, au-dessus de mon propre avis, j’essaie d’annuler mon appareil analytique.

Peu importe à quelle conclusion nous venons. Il est important que chacun de nous s’élève au-dessus de soi-même.

De l’émission « Un monde intégral », 27/11/2012

Changer tous les points négatifs en points positifs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je faire une alliance avec le Créateur si je ne Le connais pas?

Réponse: La question est: Pourquoi est-ce que c’est le jeune marié qui signe le contrat de mariage (Kétouba) et non la mariée? Y a-t-il une sorte de volonté unilatérale dans ce cas? La même chose arrive quand une personne signe un accord avec le groupe ou avec le Créateur.

Cela signifie que ma signature sur le présent contrat est suffisant, car l’accord de l’autre côté, est certain. Ainsi, seul celui qui hésite et qui n’est pas sûr de signer, est alors obligé de signer l’engagement.

Il y a une force supérieure, et dans le but de la révéler, il doit y avoir une force plus faible. La force du supérieur est le don sans réserve et la force plus faible est la réception. La force de la partie inférieure doit atteindre la plénitude de sa déficience afin de se connecter à la force supérieure qui est éternellement le tout.

Changing All The Minuses To Plus

La plénitude est atteinte dans la partie inférieure de la connexion par la force de 10 personnes, par exemple, puis de 100, puis de 1000. Nous ajoutons toujours un autre zéro.

À moins que je me connecte à 10 personnes, je ne peux pas être appelé une « unité » spirituelle et, à moins que je me connecte à 100 personnes, je ne peux pas être appelé une seconde « unité » spirituelle ce qui signifie s’élever au deuxième niveau spirituel. Le compteur compte uniquement des zéros supplémentaires, ce qui est considéré comme un saut vers l’étape suivante.

Afin d’être adapté à toute la force supérieure, je dois au moins atteindre la connexion aux 10 premiers. Cela signifie que je dois me connecter aux 10 personnes puisque selon notre nature intérieure, nous atteignons la première, mesure minimale du don sans réserve, n ° 1, par la connexion de dix personnes comme un seul cœur et comme une seule âme. Maintenant, j’ai la première force du don sans réserve.

Si je peux me connecter à 100 personnes d’une manière similaire à celle d’un seul cœur et d’une seule âme en m’annulant totalement, j’atteints la deuxième force du don, le deuxième niveau spirituel. Et ainsi, je dois passer par 125 niveaux.

Afin de me connecter à eux, je signe un contrat mutuel. Il faut être connecté pour que chacun s’oublie lui-même et se connecte avec tout le monde comme un tout. Il est impossible de faire cela tout seul et nous devons nous aider mutuellement. Nous devons offrir à tous la grandeur de l’objectif, le cadre, la chaleur, et des exemples positifs. Pour ce faire, nous signons un contrat, et c’est ce qu’on appelle une alliance.

Chacun de nous passe par des états de « + » et de « -« , et nous avons besoin du moins pour atteindre le plus, pour nous « redresser ». Cela est possible si, pendant que je suis dans un état de « moins », la société intensifie mon intention. Mon moins grandit et se développe et le « plus »également, ils ne cessent d’augmenter. Après un petit plus, il y a un gros « moins », et après un gros« plus « il y a un moins deux fois plus grand.

C’est pourquoi je ne peux jamais surmonter le moins que je reçois et il me met toujours par terre. Je peux être totalement jeté en dehors, et je peux continuer à travailler, mais sans inspiration et sans réflexion. Quand je tombe dans un tel état, dans un tel « moins », la société doit intensifier mon intention.

C’est une bonne chose que j’ai reçu comme un moins à partir du moment où j’ai besoin d’un plus grande moins, je dois atteindre sa pleine mesure afin de remplir ma mesure. La question est de savoir comment en faire un atout. Pour ce faire, j’ai besoin d’une intention! Si mon manque et l’intention de la société se connectent, je peux changer le moins en plus à chaque fois et, par conséquent, constamment m’élever. C’est ce qu’on appelle faire une alliance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/01/13, les Écrits du Rabash