Monthly Archives: janvier 2013

Pour briser le cocon et entrer dans le monde spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel type de préparation intérieure doit être fait avant le congrès des Femmes ?

Réponse : Afin de briser la barrière entre nous, pour adoucir en quelque sorte la situation, nous avons besoin d’organiser un atelier avec le groupe ou un certain genre d’événement, afin de sentir que dans une certaine mesure, il est possible de faciliter la tendance vers la construction d’un lien : ne pas s’asseoir les uns éloignés des autres et se plonger en soi-même, mais sortir de vous-même, s’élever un peu au-dessus de vous-même, vers l’extérieur, vers les autres, et ainsi nous allons trouver notre récipient spirituel, le Kli.

C’est une émotion clairement féminine quand je suis à l’intérieur de moi-même, « je dans mon for intérieur. » Avec les hommes, cela ne ressort pas tellement. D’une part, les femmes surmontent cela avec plus de difficulté, et d’autre part, plus facilement, car il est plus facile pour elles de déterminer où se trouve ce « cocon » en leur sein. Une femme ressent très clairement ce qu’est le « je en moi-même », alors que l’homme non. Beaucoup de temps doit passer avant qu’un homme n’atteigne ce « cocon ».

Ainsi, je suggère aux femmes de tenir plusieurs réunions, des discussions sur ce sujet. Il pourrait s’agir d’un atelier. Je pense que ce sera suffisant pour au moins commencer à sortir de soi. Et par la suite, durant le congrès, nous allons en parler et nous occuper de ça.

Question : Que conseillez-vous aux femmes qui comprennent l’importance de leur présence à la convention, mais qui préfèrent ne pas y aller physiquement ? Comment est-il possible de les aider à surmonter ce « cocon » ?

Réponse : Je pense que l’on doit simplement décider de travailler sur soi sans faire attention à ceux qui vous entourent : « Nous devons le faire maintenant ! » et commencer à agir, essayant constamment de briser la coquille de l’isolement. Vous verrez à quel point, d’une part, c’est difficile, mais d’un autre côté, les coups constants de l’intérieur de ce « cocon » le casseront à la fin. Mais il faut le faire inévitablement ! Sans cela, nous ne sentirons pas que nous sommes dans le monde spirituel qui se trouve en dehors de nous, au-delà des limites de ce « cocon ».

De la leçon virtuelle du 06/01/13

Le miroir de mon ego

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous et devrions-nous tenter de surmonter les situations où nous sentons de l’hostilité physique, l’apathie, l’indifférence, et le désir d’être un simple observateur pendant le congrès ?

Réponse : Tout dépend de l’humeur. Comment peut-il y avoir une aversion physique, par exemple, envers votre enfant ? Quelqu’un d’autre pourrait le détester, mais pour moi il est le mien. Une femme comprend ceci. Donc, tout dépend vers quoi nous allons nous caler.

Il n’y a pas de notion « d’hostilité physique », il y a juste le but. Et dans la mesure où il est important pour moi, je commence à percevoir les moyens d’atteindre cet objectif avec les mêmes valeur et grandeur de la gloire de l’objectif lui-même. Si pour le bien de l’objectif je dois me rapprocher de quelqu’un, lui parler, l’étreindre, et si je sens que nous sommes ensemble dans une action d’union, alors je ne regarde pas la personne.

Et généralement, que signifie « quelque chose d’extérieur » ? Après tout, il ne s’agit pas de personnes que l’on me montre mais de mon attitude envers eux, mon propre reflet dans une certaine image. En observant cette personne, je peux discerner à quel point j’ai besoin de travailler sur moi-même et il ou elle n’a absolument rien à voir avec cela. Ce n’est pas une personne mais mon propre égoïsme que je vois dans une telle forme. Il est comme un miroir dans lequel je me vois. Il s’agit d’un système général, comme indiqué dans l’un des articles de Shamati : « Le Créateur est Ton Ombre. »

Alors, comment peut-il y avoir un rejet ? Au contraire, ce qui vous rebute est exactement la méthode la plus efficace, la possibilité de converger, de s’élever au-dessus de vous-même. Essayez-la et vous verrez qu’il en est ainsi. Du début jusqu’à la fin, cela vous tourmentera à l’intérieur, vous jettera en arrière, mais vous devrez aller de l’avant. Ne perdez pas votre temps ! C’est une honte de le perdre. Voyez tout le monde, essayez de vous annuler, puis vous serez emporté par l’écoulement dans l’unité avec tous.

J’encourage toutes les femmes à se demander pardon les unes les autres avant le congrès, oubliez les vieux trucs et commencez à un nouveau niveau entièrement. Essayez de vous élever un peu au-dessus de vous-même, sinon pourquoi étudiez-vous la Kabbale ? Vous ne pouvez pas toujours regarder votre « moi ». Au contraire, vous devriez taper dessus avec votre pied et le broyer.

De la leçon virtuelle du 06/01/13

Nous sommes dans ce monde comme des enfants jouant dans une salle

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que corrigeons-nous : les actions ou les intentions ?

Réponse : En corrigeant l’intention, nous modifions l’action. Cela est semblable à une situation où il suffit d’appliquer une bonne intention pour une voiture qui est cassée et tout d’un coup, elle commence à bien fonctionner.

Dans ce monde, on nous « donne la liberté » de faire ce que l’on veut jusqu’à ce que nous le détruisions complètement. Dans la spiritualité, nos actions sont permises uniquement dans la mesure de la justesse de l’intention.

Tout dépend de l’écran : s’il vous arrive de le corriger, vous pouvez l’utiliser.

Dans ce monde, on nous donne une chance de jouer comme des enfants et de faire tout ce que nous voulons pour nous éduquer. Nous ne serons pas autorisés à entrer dans la spiritualité jusqu’à ce que nous apprenions à utiliser correctement ce monde. C’est pourquoi il est dit : « Ce monde est semblable à un vestibule à la spiritualité. »

Il n’y a aucune action sans intention. Ce n’est que dans ce monde que l’on peut agir sans une bonne intention. En agissant ainsi, nous nous abaissons de plus en plus jusqu’à ce que nous réalisions que nous devons vraiment faire apparaître des intentions correctes. Dans la spiritualité, aucune action n’est possible sans de bonnes intentions. Outre les intentions, il n’y a rien du tout.

Par exemple, avant d’aller voir un docteur, j’ai besoin d’une intention correcte. Dans ce cas uniquement je vais me guérir complètement : je vais corriger mon âme et le corps. Toutefois, si je n’ai pas une bonne intention, je ne traite que mon corps physique.

Donc, cela signifie que nous n’avons pas profité de la possibilité qui nous a été accordée. La raison pour laquelle nous sommes tombés malades était que nous voulions nous élever en raison de la maladie que nous avons, plutôt que de simplement guérir nos corps physiques. Si nous continuons d’agir de cette façon, nous n’atteindrons pas la correction, et le Créateur devra « tirer » sur nous dans quelques autres endroits et provoquer de nouvelles perturbations à notre encontre.

Si nos actions sont accompagnées d’intentions incorrectes, nous blesserons tout le monde autour de nous. Il ne s’agit que de la garantie mutuelle. Si nous n’arrivons pas à avoir un bon point de vue et à développer une attitude positive, nous allons continuer à faire des erreurs.

Tout ce qui nous arrive doit être considéré à travers le prisme du groupe, à travers l’unité. Je vois le monde comme étant soit corrigé soit corrompu dans la mesure de ma connexité avec les autres. Toute carence que je rencontre ne dépend que du niveau de mon détachement ou de mon unité avec les amis. C’est la seule chose que j’observe et qui se révèle à moi dans ce monde.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/01/13, Le Zohar

Des scientifiques tentent de trouver la formule du bonheur

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles: Le Congrès dédié à l’étude du bonheur, qui réunira des scientifiques de renom, des philosophes et d’économistes, se tiendra à Rome du 17 au 20 Janvier.

« Le bonheur – explique le directeur scientifique du Congrès Vittorio Bo – est quelque chose d’intangible, nous pouvons seulement parler du bonheur. C’est le concept central de la philosophie, de la religion et de la psychologie. Mais maintenant, l’idée du bonheur devient l’objet d’étude des autres disciplines scientifiques comme la biologie, les neurosciences, l’anthropologie et la sociologie. »

Mon commentaire: Le bonheur ne peut être atteint que si une personne se connaît elle-même et sait comment remplir son désir naturel. Dans le cadre de notre monde le bonheur est inaccessible. On peut se limiter avec ce qui éxiste, mais atteindre le bonheur est possible seulement avec une révélation complète du désir et avec son remplissage complet.

Cela s’appelle la correction de l’âme. Et le bonheur est une fusion complète de ce désir – de l’âme – avec le Créateur. Ce n’est possible que dans la mesure de l’équivalence des propriétés de l’homme aux propriétés du Créateur. Pour cela il faut modifier (corriger) sa nature égoïste pour qu’elle devienne altruiste.

Ce n’est possible qu’avec l’étude de la Kabbale, parce que c’est la méthode de correction de nos désirs en raison de l’influence de la Lumière Supérieure sur un étudiant. A la fin tout le monde atteindra le bonheur, mais combien de souffrances il faut encore supporter pour comprendre comment l’atteindre …

Est-ce que l’Europe périt?

Dr. Michael LaitmanBruxelles: Le Rapport sur le développement social dans l’UE

Aux nouvelles: « L’Europe est à bout de souffle » – c’est la phrase prononcée par le président de la région des Pouilles Nichi Vendola à Berlin. Quelques jours plus tard la Commission européenne a conclu la même chose. Le Rapport est devenu un témoignage de la division dramatique de l’Europe les 5 dernières années.

Il y a un écart grandissant entre les pays, qui sont tombés dans les griffes de la spirale de la baisse de la production, la montée du chômage et la baisse des revenus, et les pays qui montrent une certaine résistance à la crise.

Mon commentaire: Ceci est le résultat d’une mauvaise «intégration» – fausse et unilatérale, qui n’a pas était fondée sur une base solide, avec l’idéologie de l’intégration, mais sur les avantages des pays forts de l’Europe – sur le marché. D’où l’enrichissement des pays riches au détriment des pays pauvres. La situation est particulièrement critique dans les pays tels que l’Espagne, la Grèce, l’Irlande, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Le chômage des jeunes est jusqu’à  60%. Le nombre total de chômeurs dans l’UE – 26 millions

Les Européens ne se considèrent pas comme des citoyens d’un seul espace. Et les politiciens affirment que le moyen de sortir de la crise est en pourcentage de croissance. Mais cela n’arrivera pas – l’humanité, si ce n’est pas par sa propre volonté, inéluctablement avance vers l’équilibre avec la nature. Une consommation rationnelle (dans la mesure nécessaire) et toutes les autres forces utiliser pour assimiler l’équilibre avec la nature spirituelle, dans la propriété de l’intégration, avec la garantie mutuelle – choisir le bon chemin de compréhension de la nécessité et de l’opportunité, ou être poussés par des souffrances.

Toutes les graines pousseront finalement

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le Baal HaSoulam a écrit que dans l’état de la dissimulation, nous restons dans le monde d’Assiya. En quoi est-il différent de notre monde matériel ?

Réponse : Dans la matérialité, personne ne peut jamais faire la différence entre donner et recevoir. Nous ne nous associons jamais soit avec Lo Lishma (pour soi-même) ou Lishma (pour le bien des autres), ni ne sentons la différence entre le bien et le mal.

Il est dit que le monde de Assiya se compose essentiellement du mal, le monde de Yetsira est à moitié bien et mal, et le monde de Béria est généralement bon. Quand on est présent dans l’un de ces mondes, on est capable de faire la différence entre le don et la réception, alors que dans notre monde, nous ne pouvons voir aucune différence entre eux.

En ce moment, nous sommes au plus bas niveau du monde de Assiya qui n’a rien de commun avec le monde spirituel d’Assiya. Nous essayons de placer notre monde à une échelle générale des mondes spirituels, car il n’y a rien d’autre que la spiritualité. Cependant, notre monde n’a pas de place sur l’échelle des mondes spirituels ; c’est une réalité illusoire qui est placée au niveau le plus bas possible, tout en bas du monde de Assiya, c’est une illusion qui donne l’impression erronée qu’il est possible d’exister à l’intérieur des frontières rigides du désir de recevoir, dans l’égoïsme pur.

En aucun cas c’est possible. Bien que la force supérieure maintienne la vie dans cette corporéité afin de nous donner une chance de rester en vie, jusqu’à ce qu’une étincelle spirituelle éclate en nous dans la spiritualité.

Dans ce monde, il y a une goutte de semence spirituelle, même si elle est « emprisonnée » dans ce monde matériel et n’a pas la liberté de sortir de celui-ci. Grâce à des efforts appliqués par cette goutte de semence pour se libérer, elle finit par passer de ce monde à la spiritualité. Quand elle y arrive, cette étincelle spirituelle commence à se développer dans un nouveau monde.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

S’il vous plaît ne vous attardez pas, aller de l’avant !

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si je ne lève pas le petit doigt sans commande du ciel, qu’est-ce que je peux faire pour aider ma correction, où est mon libre arbitre ?

Réponse : Nous n’avons pas de libre arbitre à l’égard de notre correction. Notre liberté est seulement dans l’accélération de la correction. Vous n’avez pas besoin de fouiller dans les états que vous traversez. Plus vous vous plongez en eux, plus vous vous y attardez et retardez votre progression.

Le seul acte bénéfique que vous pouvez faire est de hâter votre correction. Cela ne dépend pas du tout des états qui se révèlent à vous. Il ne dépend que de vos actions d’incorporation et de connexion avec les autres.

Notre travail est donc très simple, et on peut même dire primitif. Tout ce que vous avez à faire, peu importe ce qui vous arrive, et au-dessus de ça, c’est de toujours aspirer à la connexion. À la suite de ce travail, vous allez découvrir que vous avez un esprit nouveau, une sagesse et des sensations seulement grâce au fait que vous avancez constamment dans cette unique direction, comme « un bœuf à la charge et un âne au fardeau. »

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Nous ne nous sommes pas rencontrés par hasard…

congrès, groupeQuestion : Que faudrait-il apporter au groupe afin que plus tard il vous aide à sortir rapidement d’une descente ?

Réponse : Nous devrions accumuler des efforts dans le groupe avant que la descente n’arrive et convaincre les amis que nous devons nous soucier de tout le monde. Il devrait y avoir l’esprit d’entraide dans le groupe. C’est ce qu’on appelle la grandeur de l’objectif qui est constamment dans l’air parmi nous.

Un groupe est l’endroit où vous atteignez l’objectif, un fonds commun de compétences, d’efforts. Vous recevez la Lumière qui ramène vers le bien à travers le groupe et la Lumière qui répare vous connecte au groupe. Finalement, vous découvrez que ce réseau de connexions existe déjà dans le groupe. Vous découvrez la bonne connexion en lui et en fonction de l’équivalence de forme vous découvrez le Créateur. Tout cela est accompli au sein du groupe.

En fait, nous corrigeons constamment le groupe ou découvrons sa vraie forme. A l’heure actuelle, nous le voyons tel qu’il est représenté dans nos attributs corrompus, comme il est dit : « On juge selon ses propres défauts. » D’en-haut, du niveau du Créateur, c’est tout un système, un idéal. Nous devons atteindre le même point de vue que d’En-haut. Nous ne nous sommes pas rencontrés par hasard et nous avons été connectés par l’En-haut dans un groupe : quelqu’un peut entrer ou sortir, quelqu’un peut être proche ou lointain. De cette façon, au-dessus de nous, nous construisons la structure spirituelle, qui devient peu à peu un désir qui a été créé par le Créateur.

La vérité est qu’il y a un point à gauche dans le désir qui a été créé par le Créateur. Tout le reste, par lequel ce point a explosé, en développant des relations différentes, des mœurs, des systèmes, tout cela est le résultat de l’influence de la Lumière sur lui. Le point du désir lui-même reste tel qu’il était, mais la Lumière qui entre en lui l’explose et le remplit de ses attributs. C’est ce qu’on appelle Malkhout de Ein Sof (l’Infini).

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 07/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Le fruit défendu: le deuxième essai qui a raté

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment expliquer aux gens qu’en fait-il n’y a qu’une seule âme « le premier homme »?

Réponse: Il y a un désir de recevoir, et il est plein de lumière. Cet état est appelé «L’infini». Il n’y a aucune limite, aucune restriction: peu importe la grandeur du désir, la lumière le remplit jusqu’au bout. C’est pourquoi dans la spiritualité toutes est mesuré non pas par des propriétés quantitatives mais par des propriétés qualitatives. S’il y a un «gramme» de désir, il lui correspondant un «gramme» de plaisir, et cela c’est déjà l’infini, l’absence de frontières -. La lumière et le désir sont égaux. Toutefois, lorsque le désir de recevoir se reconnaît de plus en plus en profondeur, il découvre en lui une force de qualité plus grande, jusqu’à ce qu’il atteigne le cercle central appelé “l’âme d’Adam”. Dans mon désir de recevoir, dans ma Malkhout, je procure de qui et d’où je viens, le pourquoi et la raison. Alors, j’ai vraiment envie de m’unir à la lumière, et d’obtenir «l’âme d’Adam. »

The Forbidden Fruit: The Second Failed Attempt

Baal HaSoulam cite l’exemple de l’invité qui dit à l’hôte qu’il voudra être comme lui.

– Eh bien, dit l’hôte, je vais faire cela pour vous. Alors l’invité chasse la lumière, en réalité il agit contre l’hôte, et commence à s’éloigner de lui à la recherche d’une situation dans laquelle il peut se prouver à lui-même et à l’hôte qu’il lui ressemble, de lui montrer son véritable désir de donner. De la même manière “Adam” a voulu par tous les moyens
goûter de l’arbre de la Connaissance « , c’est-à-dire, de recevoir la lumière dans son désir de recevoir avec l’intention de donner. Ceci est le péché de “l’arbre de la connaissance, » qui ressemble à la “brisure du désir « ,  » l’arbre de la connaissance « , dans le “monde de Nikoudim” (points) mais un peu plus visible, il y a là des détails, comme: “serpent” “pressant” “arbre de la connaissance” et “l’enfer”, c’est-à-dire, des parts entières du désir de recevoir dont vous comprenez déjà leur essence et leur buts. Ainsi vous pénétrez dans la profondeur de ce désir qui a été créé par le Créateur. Il devient plus détaillé, plus compréhensible, plus mature, comme un fruit mûr qui est sur l’arbre. Ce fruit promet des goûts merveilleux et éveil en vous un immense envie. Le premier goût a été vraiment avec l’intention de donner : Adam et Eve ont reçu toute la lumière de l’infini. Mais ils n’avaient pas encore un désir entier avec le “Rechimo » qui vise précisément à ce plaisir. Le goût de ce fruit n’a pas été reconnu en eux au début, pour cela que l’impulsion initiale et les efforts déployés ont été réussis. Mais après, quand des nouvelles « Rechimot »  des nouvelles saveurs ont pénétré dans le désir, au deuxième essai, il ne pouvait plus ignorer l’intention égoïste, ou plutôt, il ne pouvait pas de ne pas être tenté. Après tout, dans la spiritualité il n y a pas des « circonstances restrictives”, là-bas tout est résolu au sein du désir, et si je veux voler, je
vole.
Et maintenant, nous devons réparer ses mêmes désirs, les récipients. Et quand nous les corrigeons, nous retournons à l’âme corrigée d’ «Adam». Pourquoi est-elle une pour tout le monde? Parce ce que chacun obtient l’union à tout le monde. En fin de compte la correction est précisément l’union à tout le monde, grâce à elle  j’obtiens le récipient uni et reçoit dedans l’unique lumière de “Nechama. Il n’y a pas de possibilité de se corriger soi-même à l’écart des autres et de les laisser «méchants». Il n’y a pas de telle chose. Je ne peux me
corrigerai pas par moi-même, si je ne me s’unis pas à tout le monde et de corriger tout le monde. C’est pourquoi, qu’en fin de compte j’arrive au point où ils ont tous corrigés, et alors que je suis appelé un « homme juste » c’est-à-dire, que je justifie et fait pencher la balance pour moi  et le monde du côté des justes.

Imaginez-vous qu’il y a quelqu’un à coté de vous, de la pureté de son cœur, il dit que le monde est bon et que Dieu est bon et bienveillant, que le mal, tout simplement ne peut pas y être. Et vous le regardez et vous ne comprenez d’où il est tombé, « Peut-être appeler une ambulance? Est-ce que il ne voie pas ce qui se passe dans le monde? »
Vous ne le comprenez pas, mais lui il vous comprendra, parce que lui a déjà gravi l’échelle de l’atteinte spirituelle. Il acquit toute l’âme de « Adam », et il voit tout le monde dans l’infini. Et bien que vous sentiez dans vos récipients défectueux notre monde cruel, en fait, vous aussi vous en fait partie.

Que devons-nous faire pour sentir cela? Une seule chose – de se corrige. Le monde ne change pas, vous changez, et alors vous le voyez d’une manière différente. Ce n’est qu’une perception personnelle, interne. Et aujourd’hui, vous regarder chaque chose à travers le prisme de vos défauts, c’est pourquoi vous ne voyez pas la vraie réalité, mais
votre moi, comme vous êtes aujourd’hui …

Si l’intention est correcte, le désir n’a pas besoin d’être vérifié

Dr. Michael LaitmanVous n’avez pas besoin de vous soucier et de regretter les pensées et les sentiments qui changent rapidement dans nos esprits et nos cœurs. Il ne s’agit que de la forme revêtue dans la matière, et laissez-la se vêtir ! Ce qui est important est ce que nous recherchons. Autrement dit, nous avons besoin de changer et de continuer à améliorer nos intentions plutôt que de se battre avec les pensées et les désirs eux-mêmes.

Si les intentions sont correctes, alors les pensées et les désirs n’ont pas besoin d’être vérifiés. Mais nous avons l’habitude d’être mangés par nos pensées et de nous sentir désolés pour les choses auxquelles nous avons pensé, pourquoi de telles pensées et désirs viennent soudainement à nous, en rapport à soi et aux autres, et nous nous blâmons pour le passé. Mais ce ne sont que des bagatelles totalement vides et inutiles. La seule chose utile à faire est de changer l’intention : à qui ai-je l’intention de faire du bien, à moi-même ou au Créateur ?

Par conséquent, il est essentiel de réduire au minimum les blâmes envers soi-même. Et c’est aussi simple que ça : la Lumière supérieure continue à travailler sur nous, nous faisant tomber du chemin. Mais nous devons continuer de retourner à l’intention correcte, comme il est écrit : « Israël, la Torah, et le Créateur ne font qu’un. »

Voilà comment vous maintenez le but de l’intention. Mais l’action, la pensée ou le désir n’a pas besoin de votre attention ; au contraire, élevez-vous au-dessus comme si vous ne vérifiez pas du tout ce que vos actions, désirs et pensées sont actuellement. Assurez-vous qu’ils sont loin de vous, à travers le groupe, vers la connexion avec eux, de sorte qu’avec l’aide de la Lumière qui Ramène vers le Bien vous obteniez l’adhésion avec le Créateur et Le ravissiez en faisant cela.

Si une personne se dirige et vise constamment dans cette direction, que l’on appelle l’intention, alors tous ces mots : « je », « par le groupe », « connecté avec le groupe », « La Lumière qui Répare » et « révéler le Créateur pour donner sans réserve du plaisir à Lui » commencent à former une certaine sensation dans la personne, un état crée par cette seule phrase.

À ce moment-là, tout devient plus facile. Bien que l’endurcissement du cœur se produit encore après, afin de faire travailler une personne dans une plus grande profondeur, avec des concepts de qualité supérieure, il est déjà en train de marcher dans la bonne direction. Cela signifie de ne pas vous concentrer sur vos pensées, parce que nous ne sommes pas libres là : elles nous sont dictées par notre cœur égoïste. Pensez seulement à votre intention.

De la préparation du cours quotidien de Kabbale du 13/01/13