Daily Archives: 2 février 2013

Le but de la vie est de se réaliser spirituellement

Dr. Michael LaitmanQuestion: En étudiant la Kabbale, nous nous détournons des « nations du monde » vers le « peuple d’Israël. » Si je comprends bien, en atteignant la réalisation spirituelle obtiendrons-nous plus de souffrances que les « nations du monde »? Ou bien devons-nous comprendre la relation de cause à effet?

Réponse: J’ai beaucoup d’amis de l’école, de l’université, avec lesquels je suis parfois resté en contact. Ils sont développés, des gens normaux, mais ils ne me comprennent pas. En tout cas, je ne néglige aucun d’entre eux, je les apprécie et les aime, mais nous sommes juste des gens différents.

Donc, nous ne pouvons pas nous évaluer par rapport aux autres. C’est plus facile pour une personne et plus difficile pour une autre, tout le monde a son propre destin. La seule chose qu’une personne doit faire est de se réaliser comme elle est.

Vous ne devriez envier personne, en disant qu’elle a de la chance, regarder combien elle est riche, et celle-ci est une fainéante, et tout est plus facile pour elle, la troisième est née « avec une cuillère en argent dans la bouche. » Cela n’aide pas. Cela signifie que vous ne savez pas comment vous réaliser. On doit apprendre!

Prenez votre plus fidèle et profond désir, et commencez à être vous-même. Vous verrez que c’est le meilleur qui puisse être. Il est peu probable que vous soyez heureux si vous changez de place avec quelqu’un. C’est seulement en vous réalisant, en devenant semblable au Créateur, que vous serez complètement rempli.

Quant à aller de l’avant, plus le progrès d’une personne est élevé, plus le vide émerge en elle. Mais ces vides se remplissent avec la perspicacité, le sens de l’éternité, de la perfection, de la vie éternelle, du sentiment de l’Infini. Une personne voit l’univers de bout en bout.

 

Une personne ordinaire dans le monde, par exemple: un berger qui marche avec des vaches dans un pré, en sifflant, se sentant bien, vivant et alaise, sans soucis dans sa tête. Pouvons-nous l’envier? Oui, bien sûr. Mais quelle envie et jusqu’à quel point? Après tout, il s’agit d’un état quand il a réalisé son programme.

Donc, ne pensez pas à la souffrance. Réalisez vous! Dans le cas contraire, il s’avère que vous maudirez le Créateur de vous avoir crée. Que pourrait-il avoir de pire que cela? Donc, soyons reconnaissants!

 

Du Congrès de Novosibirsk le 9-12-2012, Leçon 5

Ce que désire l’autre

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Discours de conclusion du Zohar » : Qui est le Tout-Puissant, tous Ses actes sont de donner sans réserve et d’en faire profiter l’autre, et pas du tout pour Son propre avantage, car Lui, le saint, n’a pas de manque qui doive être rempli, et il n’a aussi personne de qui recevoir, même vous, toutes vos actions seront de donner sans réserve et que cela profite aux autres.

Question : Qu’est-ce que ça veut dire « donner sans réserve et en faire profiter l’autre » ?

Réponse : Cela veut dire que j’ai besoin de ressentir exactement ce que vous voulez. Et pour cela, j’ai besoin d’avoir de l’amour pour vous, une inclination vers vous. Cela signifie que j’ai besoin de faire un « Tsimtsoum » (restriction) sur moi-même et d’assembler sur tous mes désirs un « Massakh » (écran) et « Ohr Hozer » (Lumière Réfléchie). Puis à l’intérieur de mes qualités, qui seront dirigées vers l’extérieur et non vers l’intérieur de moi-même, je pourrais être capable de vous comprendre et de vous ressentir, et de révéler exactement ce que vous désirez.

J’ai besoin de recevoir tous vos « goûts » de vous, même si je ne les reconnais pas. Et pour moi, vous êtes une sorte d’étranger qui est venu d’une autre planète. Pourtant, je prends sur moi vos récipients sous une telle forme que je reçois même ce que votre mère vous a donné comme nourriture durant votre enfance.

Comment est-il possible de ressentir cela dans mes récipients, mes désirs, si je n’ai aucune idée de quoi vous êtes constitué et de la réaction intérieure que vous ressentez envers toute chose ? Ici, j’ai vraiment besoin de me rapprocher de vous, de vous aimer. Dans la sagesse de la Kabbale nous l’appelons « une approche », « embrassant », « donnant un baiser », « accouplement » et « adhésion » ; ce sont des concepts qui symbolisent la mesure de la connexion par le biais de l’équivalence des désirs et des remplissages communs.

Question : Voilà, ce qui me semble maintenant manquer chez l’autre, est-ce seulement la façon dont cela semble à mes propres yeux ?

Réponse : Vous ne pouvez pas interpréter vos besoins dans vos récipients actuels. Oui, il est vrai que dans notre monde, les moyens de communication et l’influence de l’environnement permettent en quelque sorte de mettre le désir sous un dénominateur commun, mais ressentir vraiment ce qui se trouve dans le cœur de l’ami est la même chose que ressentir le Créateur. Vous avez besoin de faire un Tsimtsoum, un Massakh et Ohr Hozer. Seulement de cette façon vous le sentirez comme vous-même et seulement de cette façon vous serez en mesure de sortir vers les autres.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 31/01/13, Écrits du Baal HaSoulam

Dépasser la dissimulation

congrès, groupeQuestion: De quoi dépend la capacité d’une personne de résister dans la guerre contre ses ennemis intérieurs?

Réponse: Tout d’abord, il peut s’agir des gens qui se sont déjà éveillés à la quête de la vérité et qui sentent la nécessité de trouver le Roi et de retourner vers Lui. Un point qui s’éveille dans le cœur de l’homme – ce  le point du regret pour la perte de « l’épée et le bouclier », qui était jadis donné par le Créateur. Cela signifie qu’un homme avait jadis un écran pour les désirs de donner et les désirs de recevoir, c’est-à-dire sur les niveaux 0-1-2. Et maintenant, cet écran a disparu.

Mais l’homme garde une étincelle de cet écran, un sentiment qu’il avait jadis une force, et peut-être qu’il peut, qu’il est capable de donner sans retour, qu’il le souhaite. C’est le côté opposé d’une âme sainte – je ne comprends pas le spirituel, mais je sens que je peux comprendre. Il y a en moi un désir inconscient de cela, un désir passionné.

L’étincelle – c’est un morceau minuscule et cassé de « l’épée et du bouclier », donnés jadis à l’homme par le Créateur. Cette étincelle  contient en soi la Lumière de Hassadim et la Lumière de Hokhma , et les écrans pour elles. C’est comme le gène de l’information (Reshimot), à l’intérieur duquel il y a tout le système de l’univers.

Par conséquent, si une personne a cette étincelle, elle a toutes les possibilités pour atteindre spirituel. Il ne lui manque qu’un moyen pour  relier son étincelle à la Lumière. Et cela se fait avec le groupe. Le groupe nous donne l’importance de cet objectif et à part de cela, rien d’autre n’est pas nécessaire. Le plus important est de ressentir tout le temps la nécessité de demander la lumière ramenant à la source, pour atteindre la ressemblance avec le Créateur.

Nous devons recevoir l’importance du spirituel du groupe, parce que nous sommes dans la dissimulation. Le groupe ajoute de conditions à notre état qui nous permettent de dépasser la dissimulation: comme si nous voyons la grandeur du Créateur devant nous. Il est clair que c’est une grandeur imaginaire, et non réelle, mais nous acceptons  consciemment cette «tromperie», sachant très bien que c’est un jeu et que nous n’avons pas d’autre choix.

Ce sont les conditions qui nous ont été données dans la période de la préparation, dont il est dit: « Fais des efforts – et trouve! »

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, les Écrits de Baal HaSoulam 31/01/2013

L’individualité est de vous inclure dans tout le monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment mon sens intégral de la perception, la nouvelle couche de ma psyché se combine ou résiste à mon « Moi » subjectif, mon individualité?

Réponse: Votre individualité est sous votre «nous». Ne forcez jamais votre « Moi ».

La chose est que votre « Moi » continue toujours à grandir dans le sens que vous pouvez vous réaliser vous-même par « le nous ». Comme vous vous incluez dans l’organe commun du désir et la pensée entiers de l’humanité, vous commencez « à gonfler », vous étendre.

Vos sensations et conscience en expansion semblent couvrir l’ensemble de l’humanité. Comme une femme enceinte avec un fœtus dans son ventre, vous vous sentirez comme si vous conteniez toute l’humanité à l’intérieur de vous. Il s’agit de la réalisation effective de votre «moi».

Votre inclusion dans tous les autres est votre individualité. Par exemple, l’individualité d’une femme dans sa famille est exprimée par le fait qu’elle tient tout le monde, sert tout le monde, s’occupe de tout le monde, pour la famille elle est – tout.

Dans le cas contraire, votre individualité sera exprimée par votre égoïsme, l’individualisme et la séparation de tout le monde. Il n’y a pas plus de place pour cela dans notre monde, nous allons à un nouveau niveau.

Du programme de KabTV “Un monde intégral” du 27/11/12

Plus la matière est dure, plus la forme est exacte

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Discours de conclusion du Zohar“: Au contraire, nous comprenons la Dvekout comme l’équivalence de forme entre deux objets spirituels, et nous comprenons donc la séparation comme la disparité de forme entre deux objets spirituels.

Question: Qu’est-ce que “équivalence de forme”?

Réponse: Il existe deux catégories: interne et externe. Par exemple, je vois différentes statues. L’une est faite de marbre, une autre de plâtre, une troisième d’argile, et encore une autre de granit, plastique, etc. Elles ont toutes la même forme extérieure, mais le matériel est différent.

De la même manière, nous sommes aussi tenus d’atteindre une équivalence de forme. Tout d’abord, votre matériel, ce qui signifie qui vous êtes et ce que vous êtes, se révèle sous la forme d’ouate ou de l’argile, et à partir de ce matériel, vous sculptez une image supérieure. Votre «matériel» est vos attributs – vos désirs, vos pensées, tout ce que vous êtes à l’intérieur.

Ensuite, vous créez l’image de la partie supérieure d’une matière plus dure, et, même si elle est moins souple, vous pouvez créer des formes plus précises. Chaque fois, le matériel devient de plus en plus difficile, jusqu’à ce que vous atteigniez le matériel le plus dur, et, par conséquent, vous atteignez une ressemblance beaucoup plus précise au supérieur. Ce sera une précision totale, une équivalence complète de la forme, l’adhérence.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/13, Les écrits du Baal HaSoulam

L’art de suivre le guide

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je m’annuler correctement devant mon professeur? Comme il est écrit, « la gauche repousse et la droite attire ». Je dois construire ma ligne médiane de ces deux systèmes, mais comment exactement : en recevant quelque chose par parties ou bien le tout comme un ensemble ?

Réponse: La ligne médiane est l’adaptation au Supérieur. Cela symbolise que je reçois tout ce qui vient de mon professeur, autant que je le peux. En général, un « professeur » est appelé un guide dans le chemin spirituel. Je dois recevoir ce que j’entends de lui de façon spirituelle, et pas rationnelle. Autrement, il ne serait pas un professeur.

De son côté, il veut vous préparer avec ses explications sur comment mener une vie indépendante.

Toutefois, pour recevoir de lui tous les discernements, toutes les préparations, toutes les instructions, et son orientation, je dois m’annuler devant mon professeur, devant son chemin, devant tout ce qui a une relation avec le système. Pour pouvoir comprendre le système, j’ai besoin d’un groupe, La « tête »- ce qui signifie l’idée, le plan du professeur – réside dans le groupe, et j’entre dans cela et suis « avalé » par cela. Alors, quand je suis dans le groupe, nous avançons tous en accord avec l’orientation du professeur, car il nous mène et nous « pousse », le groupe et moi dans le groupe, après lui.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 30/01/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Une enveloppe vide valant mille dollars

Dr. Michael LaitmanDe l’article du Baal HaSoulam « Introduction à l’étude des dix Sefirot »: … c’est le chemin de la Torah, ce qui signifie la préparation intensive qu’il faut faire pour préparer la purification de son corps avant que l’on soit vraiment récompensé de garder la Torah et les Mitsvot.

Nous parlons ici de ce qu’on appelle le « temps de préparation. » Une personne vient à étudier la Kabbale, mais elle ne comprend pas encore où elle se trouve. Elle commence par quelques cours d’introduction, puis elle fait la connaissance d’un groupe, elle participe à divers ateliers et au travail commun. Si elle se joint à un groupe, elle prend de nouvelles valeurs et attitudes de son groupe, qu’elle le veuille ou pas. C’est ainsi que sa période de préparation commence, elle dure jusqu’à ce qu’on est atteint un état appelé « Lishma« , ce qui signifie que la Lumière qui ramène vers le Bien commence à l’impacter de manière que ses désirs soient modifiés.

« L’achèvement du chemin de la Torah » signifie « demander un miracle », ce qui signifie apprécier le processus du don sans réserve. Il faut souhaiter se débarrasser de ses intérêts égoïstes. Cependant, elle doit aspirer à cette condition, non pas parce qu’elle veut échapper à des souffrances, mais plutôt pour devenir capable de donner sans réserve. Donner doit devenir son seul plaisir. Quand une personne se lève au-dessus de ses désirs égoïstes, elle est toujours préoccupée par divers problèmes, mais ce sera pour le bien de s’occuper des autres. Elle considère que seul ce genre de comportement comme la « vie. »

Une fois tout en allant avec le Rabash à un sauna, je lui ai demandé le moyen de vérifier mon niveau de « Lishma. » Il me l’a expliqué comme suit: « Un de vos amis vous donne une enveloppe avec de l’argent qu’il vous devait. Il y avait 1000 $ dans l’enveloppe. Vous compter l’argent et vous voyez qu’il y a 999 $. Vous pensez que ce n’est pas une grosse affaire et décidez que probablement votre ami a tout simplement mal calculé le montant et a oublié qu’il manque 1 $. Vous pensez que ce n’est même pas la peine de lui en parler. Donc, vous refermez l’enveloppe et concluez l’affaire.

C’est ce qu’on appelle « agir dans la raison. » Si vous comptez l’argent ou si vous êtes conduits par toute sorte de calcul, cela signifie que vous êtes gouverné par votre mental. Si vous comptez l’argent, et acceptez encore l’estimation de votre ami, (il est évident qu’il voulait retourner la totalité du montant des 1000 $), vous acceptez l’enveloppe sans hésitations qu’elle contienne oui ou non la totalité du montant que vous êtes censé recevoir en retour. Cela signifie que vous allez au-delà de votre propre opinion et au-dessus de votre mental.

Ce n’est pas grave, combien votre ami vous a remboursé. Vous acceptez le montant qui vient de lui comme s’il s’agissait de mille dollars, il n’y a pas de minimum que vous accepteriez. Vous ne mettez pas en place une quelconque condition, ni même pensez à une erreur possible de sa part. C’est tout simplement impossible! En acceptant 999 $, vous êtes à 1$ au « dessus de la raison. »

Si vous ouvrez l’enveloppe et voyez qu’il n’y a dedans qu’un dollar (1 $), et que vous l’acceptiez toujours comme s’il s’agissait de mille dollars (1000 $), cela signifie que votre « foi au dessus de la raison » vaut 999 $. C’est assez significatif …

C’est le genre de foi qui ne vous permet pas d’obtenir quoi que ce soit en retour. Vous prenez le jugement du Créateur ou l’estimation de votre ami pour acquis, ainsi, vous ressentez comme si vous aviez reçu la totalité du montant. Vous ressentez « comme si » votre ami avait retourné le montant total des 1000 $, 100%. Cette situation vous remplit et vous permet de passer de l’échelle de « Lo Lishma » à « Lishma. »

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale le 12-12-2012, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

L’activité la plus rentable

Dr. Michael LaitmanNous devons comprendre que plus on avance, plus le travail devient difficile. Maintenant, quand nous ne voyons pas de récompense, il est facile pour nous de travailler. Nous n’avons seulement qu’à croire que nous obtiendrons une récompense. Les amis nous disent qu’il y a un grand objectif, la grandeur du Créateur, pour lequel nous devons travailler, et j’y cours comme si je voyais combien Il est grand.

En fait, je ne vois pas cela, c’est l’environnement qui m’a convaincu, et je reçois de l’énergie et du carburant à partir de cela. J’ai besoin de garder une seule condition en ordre de travailler pour la bonne cause: de m’annuler devant les amis. Cela signifie que de toutes les conditions, je dois garder qu’une seule condition: m’abaisser. Ensuite, le groupe commence à m’influencer et à évoquer la grandeur de l’objectif en moi, la grandeur du Créateur, la récompense, pour me motiver. C’est assez pour me faire avancer.

C’est la meilleure condition. Après tout, quand par la suite la grandeur du Créateur m’est vraiment révélée, comment je serai capable de travailler, non pas pour moi comme s’il n’y avait pas de récompense, si vous saviez qu’à la fin du mois, vous obtiendriez un million de dollars ? Et c’est pour un travail plus facile, par exemple, c’est comme d’ouvrir la porte à quelqu’un une fois par jour, et c’est tout. Comment puis-je me débarrasser de cette pensée ? Maintenant, je dois travailler très dur, contre mon désir de recevoir.

Tout le chemin, d’une étape à une autre, dans la mesure que nous avançons, nous découvrons cette grande et importante entreprise avec laquelle nous travaillons, l’activité la plus rentable. Nous aurons à surmonter cette notion, comme si nous n’avions rien et nous détacher de notre désir égoïste et caché.

C’est très difficile. La première condition présente que nous devons garder est beaucoup plus facile, elle est la plus simple de toutes. Donc, nous devons la conserver et mettre fin à cette phase ! Je dois m’annuler afin de recevoir de l’environnement la grandeur de l’objectif, la grandeur du Créateur, et le groupe, de sorte qu’il me sera donné du carburant pour avancer. Une seule condition est requise, une petite concession de mon ego.

Ensuite, toutes ces concessions se développeront progressivement et ne seront pas seulement l’auto-annulation, mais je commencerai à travailler avec le désir de recevoir. Chaque fois que je suis d’accord ou en désaccord, c’est jusqu’à ce que je ramène la Lumière sur moi.

Si je ne parviens pas à m’annuler, je dois me connecter à la Lumière qui Corrige. Je dois d’abord essayer de me soumettre par moi-même, mais je vois que je ne peux pas le faire et que la résistance qui en moi ne fait qu’augmenter. Alors je commence à chercher une façon de m’annuler et alors seulement je ressens le besoin d’attirer la Lumière pour m’aider. Maintenant, je sais déjà ce que je dois rechercher pendant la leçon.

Nous devons écrire les principes que nous travaillons, pour que ce travail soit partagé par tout le monde. Tout le monde doit faire des efforts et se soucier de la garantie mutuelle et de l’accomplissement collectif des principes.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale le 18-12-2012, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

L’arme la plus puissante

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « La sagesse de la Kabbale et de la philosophie »: De même, toutes les images fixes que nous connaissons et utilisons pour définir les matériaux sont incompatibles et n’existent pas de leur propre droit. Au contraire, seulement elles revêtent et dévêtent des formes sous l’influence de conditions telles que la chaleur ou le froid.

Pendant la leçon, nous pensons à la force qui « attire » la matière qui n’existe pas vraiment. Si, pendant que nous lisons, nous sommes ensemble, nous pensons constamment à l’unité du groupe et voulons découvrir la force générale parmi nous, puis nous découvrons tout un monde et y vivons d’une manière beaucoup plus claire, plus émotionnelle et plus intensive que notre vie actuelle.

Ce n’est pas un fantasme. Évoquez ces forces. Maintenant, vous êtes à la recherche d’amis endormis, et ils vous regardent de la même manière. Alors évoquez ces forces et vous comprendrez qu’il y a des mondes entre vous et que chaque chose dépend de votre proximité et de l’unité dans votre esprit et vos sentiments, de votre désir et votre inclination, dans le désir de ressentir votre essence intérieure ensemble. Tout à coup, vous verrez comment la force abstraite se transforme en quelque chose de réel et de concret.

Auparavant, il suffisait de prêter une attention aux forces corporelles « grossières »: chaleur, froid, pression, etc… Mais il existe des forces beaucoup plus fines et plus fortes chez une personne que celles qui fonctionnent dans le micromonde, à un niveau subatomique. Ces forces fines vous révèlent la véritable matière. Lorsque vous entrez dans ce champ, vous découvrez que c’est le début et la fin de tout, que toute dans la création est là avec son plan. Ici, cependant, il n’y a rien d’autre qu’un tableau qui est faux, artificiel et extérieur, et qui est destiné à vous embrouiller et à vous concentrer sur la correction par de fausses incitations sans vous prendre votre libre arbitre et afin de ne pas vous transformer en un robot.

Cette prise de conscience devrait nous concentrer sur l’essentiel, le développement des forces qui sont entre nous. Elles sont la plus puissante « arme » contre le mal, contre tous nos problèmes. Même dans notre monde imaginaire les forces subatomiques sont beaucoup plus fortes que les forces ordinaires du macro monde. Beaucoup d’énergie est nécessaire pour provoquer une collision entre les particules dans le collisionneur. Nous, cependant, entrons dans le champ de nos forces personnelles qui opèrent entre les amis. C’est comme une grande intensité qui ne peut être mesurée en utilisant les moyens dont nous disposons dans ce monde.

Elle est une force réelle. Nous avons seulement à y parvenir et apprendre à la gérer, car elle ne sera pas révélée sans intention de donner, pour le bien des autres.

Question: Est-ce que cela signifie qu’il y a des forces en moi qui me permettent de découvrir une nouvelle réalité? Comment puis-je les trouver?

Réponse: Commencez à agir, exercez-vous, fixez la connexion avec les amis, annulez-vous, et par ceci permettez leur de se connecter à vous. Commencez à les évoquer afin qu’elles vous impressionnent de la grandeur de l’objectif. Nous devrions faire de tels efforts chaque jour, à chaque instant, parce que le désir de recevoir est constamment renouvelé et exige constamment que nous puissions renouveler nos relations, le tout Ha-Va-Ya-H. C’est tout notre travail.

Si vous évoquez et organisez les forces qui vous connectent avec les amis aussi correctement que possible, la force du don et la force de recevoir, vous découvrirez que les relations entre vous sont beaucoup plus importantes que le monde corporel.

Il adviendra, puisque vous étudiez et attendez la Lumière qui Corrige, qu’elle vous influencera. Tout à coup, vous découvrirez que les relations entre vous sont la chose la plus importante, et alors vous commencerez à découvrir un nouveau matériau spirituel, qui est beaucoup plus réel et concret que ce qui vous entoure aujourd’hui. Il sera si puissant, lourd, et authentique que le tableau temporaire et imaginaire de ce monde se dissoudra sur son fond.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/12/2012 « La sagesse de la Kabbale et de la philosophie »