Les livres avec un sous-entendu spirituel

Dr. Michael LaitmanNous sommes habitués à la littérature traditionnelle. Les livres peuvent être divertissants au sujet de l’aventure, de la science-fiction, etc… En général, lors de l’ouverture d’un livre, je tiens à attirer des informations ou des impressions à partir de celui-ci.

Toutefois, les livres kabbalistiques agissent très différemment. Dans la Kabbale un livre est un moyen, l’élément de liaison, l’adaptateur, avec lequel je peux me connecter à l’auteur. C’est comme ça que je vois les œuvres des kabbalistes: Ils m’aident à me connecter à un système spirituel immense inondé de la Lumière de l’Infini, rempli avec le Créateur.

Ce système se compose d’âmes, en somme, des désirs corrigés des plus grands esprits qui ont accompli l’équivalence de forme avec le Créateur par de grands efforts, et ils tiennent Sa révélation dans leurs récipients, dans leurs désirs. En outre, certains d’entre eux ont formé un mince « conduit » pour moi, un canal par lequel je peux communiquer avec eux et recevoir l’inspiration, des nouvelles, la correction, tout ce qui me fait appartenir à ce système.

Ainsi, la lecture de livres kabbalistiques est tout à fait différente de la lecture de tous les autres documents. C’est pourquoi ces livres en général sont appelés « étude » (la Torah), car ils contiennent la Lumière qui corrige (Ohr). Ils contiennent un pouvoir spécial, et je peux l’obtenir si j’attends le changement, si je veux devenir comme les auteurs.

Si je regarde dans ces livres juste pour savoir et les traiter comme tous les autres livres, alors je dédaigne les efforts des kabbalistes et donc je perd beaucoup. Bien sûr, en général, cette approche n’apporte rien de bon pour moi ou quiconque.

Ainsi, il est très important de se connecter à l’héritage des kabbalistes, de saisir l’occasion d’unir ce qu’ils m’ont donné. Ici, l’intention décide de tout. Si mon mental « animal » voit toutes sortes de sagesses dans leurs livres pour améliorer quelque chose dans notre monde, alors il s’agit d’une approche complètement sans valeur appelée « la potion de mort. » Rien n’est pire que cette attitude.

Et si nous nous connectons, si nous lisons ces livres dans le seul but de voir l’ « élixir de vie » à l’intérieur, nous nous ouvrons et alors nous sommes prêts à recevoir ce qu’ils avaient l’intention de nous donner. Il n’y a pas de trucs ni d’excuses: tout ce que le supérieur nous donne est pour le mieux. Ainsi j’avance, comme ils disent, « croire le sage. »

Ce n’est pas simple, mais c’est impératif. Mon intention détermine la différence entre l’ « élixir de vie » et la « potion de mort », entre les « chauve-souris » qui vivent dans l’obscurité, et le « coq » louant l’aube. Si je ne garde pas la bonne approche, je peux rester à la même place, ou pire encore, revenir en arrière. Même si j’ai consacré toute une vie à cela, s’il y a une erreur dans la chose principale, alors la vie passera en vain, et même pire, elle peut me jeter dans les forces de l’impureté (Klipot), la purification desquelles peuvent prendre quelques cycles supplémentaires.

C’est pourquoi les gens doivent constamment se contrôler sur le chemin spirituel.

Question: Que puis-je faire avec mon mental « matériel » et mon sentiment pour me connecter à cette « adaptateur », un livre kabbalistique?

Réponse: Il est nécessaire de vous annulez devant le groupe et l’enseignant, ce qui est l’outil qui vous permet de vous connecter à l’auteur. En s’annulant devant le groupe et l’enseignant qui le supervise, une personne se connecte apparemment à la « prise » et établit la connexion avec le kabbaliste qui a écrit le livre. Le groupe joue le rôle d’ « adaptateur » entre eux.

En général, la notion de « groupe » représente un lien entre le Créateur et l’humanité.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 30/01/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

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