Opinion (Vasiliy Koltashov, directeur du Centre de Recherche Economique de l’Institut de la Mondialisation et du Mouvement Social) : « La caractéristique de notre époque est que la signification de la crise semble perdue et nous n’essayons pas de la chercher.

Si, du point de vue du profane, la crise économique est un désastre, et du point de vue de la théorie économique, la crise est une chute étrange due à quelques erreurs, malgré ça les crises économiques sont des facteurs objectifs et sont créées par de vrais conjonctures économiques. Elles sont utiles précisément parce qu’elles ne conduisent pas à la fin du monde, mais semblent seulement être la fin du monde, et à un moment elles ressemblent à un terrible accident. L’ancien modèle économique s’effondre, et un nouveau fait son apparition.

Nous sommes dans une telle crise économique, mais ce qui est intéressant, c’est qu’elle ne s’arrête pas là. Ce n’est pas une crise ordinaire de la production, liée aux caractères des relations commerciales (quand il y a une surproduction de marchandises, la surproduction est liquidée, l’industrie est mise à jour, le développement continue). Non, c’est une crise qui vient d’une panne importante…

Nous constatons que la crise n’est pas encore terminée, et de plus, pour y mettre fin, il doit y avoir un changement qualitatif. Quel est ce changement qualitatif ? »

Mon commentaire : Nous sommes dans cette crise : aucunes nouveautés, découvertes, percées technologiques ou changements autour de nous n’aideront à sortir de là, mais seuls les changements en nous ! Nous sommes entrés dans la zone de la nature intégrale, ou en d’autres termes, la nature a commencé à nous influencer intégralement, à nous traiter comme un tout. Jusqu’à ce que nous devenions comme cela, nous resterons en déséquilibre croissant avec la nature, que nous sentirons comme une pression : l’environnement, la nature, le social, la santé, la famille, etc…

Filed under: Crise, Economie, Education | Add Comment/Ask Question→