Daily Archives: 7 février 2013

La nécessité pour le monde imaginaire, tout pour le monde réel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Baal HaSoulam a dit dans l’article « Un discours pour la conclusion du Zohar » que l’âme est parée dans un corps dans ce monde. Qu’est-ce que ça veut dire?

Réponse: Un « corps dans ce monde » signifie le désir de recevoir pour soi-même. Il remplit tout l’espace ici (voir dessin), et il y a aussi un point dans le cœur (•), la partie postérieure de Nefesh de Kedousha. Il est brisé, ce qui signifie qu’il veut aussi recevoir pour lui-même, mais il peut être transformé en l’état opposé.

Question: Où se trouve le désir avec le point dans le cœur?

Réponse: D’abord vous ressentez que le désir existe et commencez à remarquer le fait que le désir n’a pas de lieu corporel. Ce désir est l’essence de la création spirituelle.

Aujourd’hui, vous voyez devant vous les niveaux : minéral, végétal, et animal de la nature, ainsi que des personnes. Tout cela est le monde imaginaire. Ne le considérez pas, mettez-le de côté, ce n’est pas la chose principale.

En plus de cela, il y a un désir de recevoir dans lequel il y a une étincelle. Nous devons prendre soin de ces étincelles. Donnez au monde imaginaire les nécessités de base et vous n’êtes pas obligé de faire quelque chose de plus que cela, car c’est une illusion. Vous devez fournir tout pour votre partie principale.

Cela signifie que vous devez isoler le point dans le cœur de tout ce qui est dans le désir de recevoir. Nous devrions le différencier dans le désir et le révéler autant que nous le pouvons, le séparer du désir de recevoir, et le développer. Le désir lui-même devrait être limité et annulé. Puis il y aura une connexion qui le lui permettra, et plusieurs autres étapes …

Necessity For The Imaginary World, Everything For The Real World

 De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 03/02/13, « Un discours pour la conclusion du Zohar »

Préférence: les sources primaires

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les exercices et les jeux que nous utilisons dans le cadre de l’éducation intégrale, en général, ne sont pas nouveaux. Beaucoup de sociétés utilisent des jeux de formation dans des combinaisons similaires, organisent des tables rondes, et le font aussi d’une manière beaucoup plus sophistiquée.

Réponse: Nous n’avons pas besoin d’apprendre des autres. Cela ne peut nous confondre, car nous ne sommes pas intéressés par le niveau où les autres sociétés sont.

C’est pourquoi il est souhaitable, comme dans tout le reste, d’utiliser seulement nos propres sources kabbalistiques, de suivre seulement elles. Et puis, comme ils disent, nous verrons bien.

Lorsque vous suivez les sources primaires, vous développez naturellement, et vous basez sur ce qui vous est révélé sur le chemin spirituel, vous transférez cela aux étudiants. Je n’ai jamais rien pris à partir de sources externes: la philosophie, la psychologie, le new age, etc J’ai toujours ressenti un certain rejet à leur égard et je pense que nous n’avons rien à apprendre d’eux.

D’un entretien sur l’éducation intégrale du 20/01/13

Travailler dans la joie

Dr. Michael LaitmanDu Baal HaSoulam, Shamati n°53 « La question de limitation »: Et c’est là le sens de « toute peine en surplus », signifiant que la tristesse vient à une personne parce qu’elle veut des luxes. C’est ce que cela veut dire quand Israël est venu pour recevoir la Torah, Moïse fit sortir le peuple vers le bas de la montagne, comme il est écrit, « et ils se placèrent au bas de la montagne. »

(Une montage [en hébreu: Har] signifie pensées [hébreu: Hirourim]). Moïse les a conduit à la fin de la pensée, de la compréhension et de la raison, le degré le plus bas qui soit. C’est seulement alors, quand ils acceptèrent un tel état, d’y marcher sans aucune hésitation et mouvement, mais de rester dans cet état, comme s’ils avaient le plus grand Gadlut, et être d’heureux en cela, c’est le sens de « Servir le Seigneur avec joie. » Il en est ainsi parce que pendant Gadlout il n’est pas pertinent de dire qu’Il leur donne à travailler pour être dans la joie, car lors de la joie Gadlout vient tout seul. Au lieu de cela, le travail de la joie leur est donné pour la durée de Katnout, de sorte qu’ils auront la joie même s’ils ressentent Katnout. Et c’est un grand travail.

 

C’est ce qu’on appelle la partie principale de la mesure, qui est un discernement de Katnout. Ce discernement doit être permanent, et Gadlout est seulement une addition. En outre, on devrait aspirer à la partie principale, et non pas aux ajouts.

Work In Joy

 

Une personne réduit ses exigences habituelles, descendant graduellement au « petit état » (Katnout) dans lequel elle ne demande rien pour elle-même. Et ce qui est nécessaire à son existence, elle le considère comme encore plus faible parce qu’elle se soucie de ces besoins à contrecœur, par devoir.

A partir de ce moment, elle commence à pénétrer dans le monde spirituel. Une indication de cet état est la joie. Tout d’abord, il faut atteindre la première restriction (Tsimtsoum Aleph), l’écran et la Lumière réfléchie, l’intention de donner, et avancer aussi loin que possible. Et puis, tout ce qu’une personne a besoin n’est pas considéré comme de la consommation. C’est pourquoi le signe de cet état est une joie constante, car elle n’a pas besoin de se soucier de quoi que ce soit, elle est baignée dans la Lumière du Créateur, dans la mer du don.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale du 05/02/13

Allergique à l’amour

Dr. Michael LaitmanJe dois sentir l’ami comme une partie de moi, la partie la plus importante. Exactement comme une mère sent son bébé comme la chose la plus importante au monde. Elle aime son bébé plus qu’elle ne s’aime elle-même.

Pour ce faire, je dois réaliser des actions différentes dans le groupe qui attirent la Lumière qui ramène vers le Bien, de telle façon que je formerai le nouvel attribut en moi, l’attribut du don sans réserves. Alors je découvre l’amour envers ceux que j’ai haï auparavant.

Il y a des stades différents tout au long de ce chemin. D’abord j’arrive au groupe et étudie avec les amis. Cela aurait été mieux si je pouvais le faire sans eux, par exemple, si je pouvais payer le professeur pour qu’il m’enseigne de façon privée, et que les amis ne soient pas avec moi. Mais le professeur me dit : « Vous avez besoin d’eux, dans la mesure où vous vous connectez avec eux, vous serez en mesure d’entendre vraiment ce que j’ai à dire, autrement vous resterez sourd ».

Quel genre de condition est-ce celle-là? Plus on est connectés, mieux on comprend le professeur. Cela est très étrange… il n’y a rien de semblable nulle part ailleurs.

Alors, le professeur avec les sources nous dissent: “Si vous vous aimez les uns les autres, vous sentirez le matériel que nous étudions. Non seulement vous le comprendrez mais vous le sentirez également ; vous découvrirez une nouvelle réalité dans la connexion entre vous. Si vous vous connectez, comme les doigts d’une main, vous découvrirez la réalité supérieure, le monde supérieur! ».

Cela est étrange! Alors, que sommes-nous censés faire?

“Essayez”, me disent-ils. Je commence à essayer, et si j’essaie vraiment de me connecter aux amis, je ressens de l’aversion. Il y a des conflits et des problèmes, des accusations mutuelles sans fondement, et il est impossible de surmonter cela. Il semblerait que cela ne soit pas facile. De quoi s’agit-il, dans cette discussion? Il s’agit d’un problème spirituel: soit se connecter pour avancer vers le Créateur, soit se séparer. Cela n’est pas une discussion sur des problèmes mineurs de ce monde, mais une discussion spirituelle entre “Moïse »et Pharaon ».

Comme conséquence, je me sens impuissant, et au lieu de l’amour des amis, je découvre l’aversion, puis la haine. Alors je commence à travailler de plus en plus intensément.

Si, par exemple, j’ai 50 kilos de haine et je le couvre avec 51 kilos d’amour. Par cela, j’acquiers un récipient spirituel. Après tout, nous avons essayé aussi fort que nous le pouvions pour surmonter la haine, à l’aide de la prière commune, et comme résultat nous ressentons maintenant de l’amour entre nous.

Ceci est le chemin vers le monde spiritual que nous découvrons uniquement dans la connexion entre nous : il n’y a pas, tout simplement, un autre endroit où cela puisse être révélé. J’entends cela encore et encore, jusqu’à ce que, après plusieurs mois, je réalise que c’est comme cela le chemin, jusqu’à ce que je l’accepte de façon interne.

Mais maintenant je ne l’accepte pas, juste comme un patient qui est allergique à un certain médicament. Je suis allergique à l’amour spirituel réel.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 24/01/13, Les écrits du Rabash 

Je donne sans réserve signifie que j’existe

Dr. Michael LaitmanJe suis divisé en deux parties: GE et AHAP. La partie importante en moi est GE, et dans cela je suis dans un état figé.

D’un autre côté, je mets en fonctionnement mon AHAP seulement pour les besoins des autres. C’est comme si « j’avalais »son désir et commençais à le servir. La Lumière vient d’En Haut, et je fais passer cette Lumière vers l’autre à travers mon AHAP, et celle-là est la seule façon dont j’utilise mon AHAP.

Si, toutefois, l’autre n’a besoin de rien, alors mon AHAP n’existe pas. Il est enveloppé dans mon GE, et je retourne dans l’état de petitesse, à l’état figé.

Cela est parce qu’en réalité je n’ai besoin de rien, excepté pour mon GE, et j’ai besoin d’eux seulement pour être prêt à donner sans réserves aux autres. Dans chaque contact je contrôle immédiatement ce que l’autre veut et quand je trouve des désirs insatisfaits chez lui, j’alloue et développe en moi seulement la partie pour satisfaire ce qu’il désire de l’En Haut. Seulement dans cette mesure je fais fonctionner mon AHAP.

I Bestow Means That I Exist

Ceci est appelé le monde spirituel: Je n’existe pas. Je n’existe que dans la mesure où je donne aux autres sans réserve. Aussi longtemps qu’il n’y a pas d’autres, je ne suis rien, un zéro complet. Cela est parce que mon GE n’est pas moi-même, il est seulement mon état d’être prêt, à la recherche : qui a besoin de mon don sans réserve ?

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 24/01/13, Les écrits du Rabash

Avec le groupe vers la montagne du Créateur

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un discours pour la conclusion du Zohar » : Si l’on a une intention dans la Torah et les Mitsvot qui n’est pas pour l’avantage du Créateur mais pour soi-même, non seulement la nature du désir de recevoir en lui ne sera pas inversée, mais au contraire, le désir de recevoir en lui sera beaucoup plus que ce qui lui a été donné par la nature de sa création.

Question : Est-ce que le Baal HaSoulam parle de nous ici ?

Réponse : Oui et non. D’abord le désir de recevoir doit être révélé à son maximum. Cela parce qu’une personne ne peut corriger que les défauts qui sont en elle. Mais jusqu’à ce que l’on acquiert un Massakh (écran), le désir grandit de différentes manières : soit par le plaisir ou par la douleur. Dans le second cas, il se développe en voulant éviter la douleur, et cette pression dirige sa croissance dans une certaine direction, dans le sens qui est « anti-souffrances ». Comme pour le plaisir, il se développe en les « avalant » et reste toujours dans une double carence.

Puis, durant le temps de la préparation, quand nous aspirons à la connexion et à l’amour, le désir grandit dans une direction opposée afin de constamment fournir du matériel pour la correction. Dans l’ensemble, la croissance du désir ne s’arrête pas ou se retire, elle va toujours de l’avant.

Question : Quelle est la différence entre le désir qui croît étant opposé à l’objectif et le désir qui croît d’une manière orientée vers un but ?

Réponse : Supposons qu’il y ait un endroit agréable où tout le monde reçoit des cadeaux. Il y a un chemin de fer qui atteint cet endroit et je peux y arriver par le train.

Je peux me déplacer vers l’arrière alors que je pense que c’est bon (!) jusqu’à ce que je touche quelque chose et découvre que j’ai choisi le mauvais sens. En découvrant un signe moins (-), je me retrouve avec une question (?) : « Alors, que dois-je faire maintenant (?) ». Puis je commence peu à peu à avancer. C’est le long chemin des souffrances. Après tout, je fais un détour avant de découvrir que j’ai été dans la mauvaise direction. Pourtant, dans le processus, mon désir de recevoir grandit.

Je peux être tiré vers l’avant mètre par mètre à travers les 125 degrés ; de nouveau mon désir de recevoir grandit rendant la route de plus en plus difficile. Disons que ce n’est pas une voie ferrée toute plate, mais l’ascension d’une montagne qui devient de plus en plus raide. Là, au sommet de la montagne, se trouve le palais du Roi, et la route qui y mène peut être difficile, mais elle va directement à lui sans détour.

With The Group To The Creator's Mountain

Question : Alors, avec quels paramètres dois-je me vérifier moi-même ? Comment puis-je savoir si je me dirige vers la montagne et non pas dans la direction opposée ?

Réponse : Les paramètres sont le groupe et, en son sein, l’auto-annulation et la connexion. Pratiquement parlant, il n’y a pas d’autres moyens par lesquels vous pouvez certainement vérifier et mesurer vos pas.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 03/02/13, « Un discours pour la conclusion du Zohar »

Une prière qui atteint le ciel

Dr. Michael LaitmanRabash, « Qu’est-ce qu’une échelle qui se trouve sur le sol et sa tête atteint le ciel »: Une personne doit savoir que le Créateur entend sa prière. Cela signifie que nous devons clairement reconnaître le fait que chacune de nos demandes ou de nos désirs sont incorporés dans le système général, et tous nos sentiments sont le résultat du système général. Si nous faisons un effort, alors il influe naturellement sur l’ensemble du système, car tout est lié. Mais cette connexion nous est cachée donc il faut atteindre l’information à ce sujet et le sentiment que toute la réalité est connectée à un système supérieur qui est appelé le «Créateur» ou«Il n’y a rien hormis Lui. »

Ce système reçoit tous les signaux qui viennent de nous: à la fois notre évolution naturelle instinctive et les autres influences de la société qui sont au-dessus de notre développement naturel. Tout est inclus dans le système, et il répond à cet appel: «. Le Créateur entend la prière d’une personne »

Et ce qu’elle voit, c’est que maintenant elle est dans un état pire que quand il n’a pas prié pour surmonter le désir de recevoir, ce qui est une réponse du ciel à sa prière. Nous ne pouvons pas déterminer correctement alors quand en fait nous sommes vraiment en train de demander à l’En Haut et quand nous recevons une réponse. Bien que cela puisse paraître pour nous que nous prions et demandons, ce n’est pas nous qui sommes en train de prier et de demander. On nous a simplement donné un tel désir d’En Haut, et nous sentons comment ça passe à travers nous. Cette prière n’est pas pour notre compte.

Ainsi, une personne ne doit pas dire que le Créateur n’a pas écouté sa prière. Il faudrait plutôt dire que la réponse est venue d’En Haut, et ce n’est pas ce qu’une personne prépare, mais ce qui est préparé pour lui d’En Haut, qui est pour son propre bien, et elle devrait savoir cela. Il est évident vu d’En Haut quand répondre à une personne et ce qu’il faut lui donner: quelles pensées ou désirs. Il n’a pas de libre arbitre ici.

Ce qui signifie qu’une personne doit savoir combien elle est loin du don sans réserve, et que chaque partie de son corps est contre. Et une personne demande au Créateur pour quelque chose pour laquelle il n’y a pas une partie de son corps qui soit d’accord avec ce qu’elle demande du Créateur. Alors, comment peut-elle demander pour cela? Et puis, une personne voit quelque chose de nouveau, qu’elle ne connaissait pas avant qu’elle n’ait commencé à demander du Créateur, qu’elle a besoin qu’on lui donne le pouvoir de surmonter son corps, de sorte qu’elle soit en mesure d’agir seulement en faveur du Créateur et pas pour elle-même. Une personne voit qu’il n’y a aucun intérêt à ces demandes. … Et la nouvelle reconnaissance qu’une personne atteint, c’est qu’elle voit que le corps n’est pas d’accord pour prier pour l’annulation de la volonté de recevoir pour son propre bien.

Donc la question est pourquoi une personne veut parfois mettre fin à son désir de recevoir, ce qui signifie qu’une personne voit souvent que, même si elle demande au Créateur de lui donner des récipients de don, tout son corps le rejette et qu’elle ne prie que du bout des lèvres, ce qui signifie seulement des mots vides. En tout cas, il voit qu’il y a des moments où elle peut prier du fond de son cœur. La réponse est que cela est déjà la réponse à sa prière, ce qui signifie que le Créateur lui donne le pouvoir de prier à ce sujet à partir du fond de son cœur. Par conséquent, une personne doit avoir de l’espoir que le Créateur le rapprochera de Lui.

En attendant, nous ne pouvons pas savoir quand nous recevons un désir de prier d’En Haut et quand nous prions de notre propre volonté, en bas. Tout cela sera révélé plus tard. Ceci est fait à dessein, afin de confondre une personne et de le faire se sentir désorienté dans le désir égoïste, de sorte qu’il va commencer à demander des forces de don sans réserve, d’un désir de donner sans réserve. C’est seulement par la force du don sans réserve, de la force contre lui, qu’une personne peut être critique sur lui-même et voir la vérité.

Mais si une personne a une seule force, alors c’est soit un ange, alors que c’est seulement la force du don, ou un animal ordinaire qui appartient à des niveaux de la nature minéral, végétal, et animal et qui n’ont que la force de réception. Mais c’est quand une personne est désorientée et a des doutes, quand elle ne peut pas se trouver dans ces états de confusion, qu’elle est tout simplement déchirée, qu’elle ne peut trouver le lien entre les deux parties de la création: le Créateur et la créature qui est au-dessus de son esprit limité et sentiments. Elle doit s’élever au-dessus sa demande, au-dessus de la prière proprement dite, et la réponse à cela, comme Malkhout qui monte vers Keter, que l’on appelle une véritable «prière». Le Créateur est la réponse à la prière, et puis les deux se connectent dans la complète adhésion d’une personne et le Créateur.

Et ainsi une personne doit avoir de l’espoir que le Créateur le rapprochera près de Lui. Puisque nous sommes constamment nourris d’En Haut, nous ne devons être conscients que du don sans réserve qui vient d’En haut et passe par nous et puis remonte. Nous devons être reconnaissants pour cela, reconnaître la grandeur de l’objectif, qu ‘«il n’ya rien hormis Lui», et qu’Il est bon et bienveillant, et aspirer à la connexion dans toutes les situations. Si nous essayons constamment de stabiliser cela sous la forme véritable, et non pas telle qu’elle nous apparaît dans notre dissimulation et l’exil, alors ce sera une véritable prière.
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De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 28/01/13

Remarquez le Roi derrière ses ministres

Dr. Michael LaitmanLa force supérieure contrôle et dirige tout, et en dessous il y a des “ministres”, des forces qui soutiennent toute la réalité. La réalité est l’homme, une âme, dans laquelle existe l’action du Créateur, Sa pensée, la force active.

Cette force est divisée en plusieurs parties, dans les forces individuelles qui fonctionnent sur plusieurs niveaux et qui semblent être à l’opposé les uns des autres à différents niveaux, de sorte que la créature estime que cette action est effectuée sur lui comme s’il n’y avait aucun ordre. Ceci est fait intentionnellement afin que nous puissions être désorientés par l’apparent désordre et ayons l’impression que c’est l’opposé de la vérité, comme si il n’y avait pas de Créateur dans la réalité, mais seulement la force de l’être créé ou quelques forces supplémentaires. On peut penser que le Créateur existe, mais que Sa direction est mauvaise et a de nombreux défauts. En outre, la force existante semble être pointée comme si c’était contre le Créateur et que tout ne vient pas de Lui, afin de nous élever au-dessus de notre raison corporelle.

Mais si une personne veut vraiment voir le Roi en tant que gestionnaire supérieur et de le découvrir au dessus de sa propre nature, sa perception est corrigée et elle découvre que tout est déjà prêt pour cette correction.Elle se bat pour purifier ses récipients et de les amener à un état de donner dans le but de donner en gardant le Roi, et en même temps corrige ses récipients, de sorte qu’ils soient à recevoir pour donner sans réserve.

Dans la première guerre, elle acquiert la force de la foi, et dans la deuxième guerre, il acquiert la Lumière de Hokhma, la compréhension du système, son plan, les raisons et les objectifs en travaillant avec ses récepients de réception. Ainsi, elle apprend à comprendre et à sentir la Providence supérieure, en couronnant le Créateur comme celui qui gouverne au-dessus de toutes les forces. C’est à cause de toutes ces forces, à la fois ses ministres et ceux qui semblent être ses ennemis, des différents criminels, des meurtriers et des voleurs, s’unissent comme résultat de cette guerre et en tant que personne les attribue à un Roi.

Il comprend que la guerre n’est pas contre les forces qui lui sont hostiles, mais contre elle-même, afin de découvrir le Créateur dans toutes ces forces. Telle est l’essence de toutes les guerres.

Bien que nous entendons dire que «il n’ya rien hormis Lui » et qu’Il est bon et bienveillant, il faut passer par tous les niveaux afin de vraiment sentir cela. Nous avons encore un long chemin à parcourir en nous corrigeant par tous les états que le Créateur nous présente, en nous apprenant l’art de la compréhension et de la réalisation du système de Ses forces à travers eux, de sorte que nous serons en mesure de comprendre et de Le sentir. Pour Le sentir selon la règle de « Par Tes actions nousTe connaîtrons. » Ainsi nous allons progressivement devenir davantage semblables à Lui.
De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 27/01/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Aucun effort n’est perdu sans une trace

Dr. Michael LaitmanNous sommes tenus de nous exercer en quantité et en qualité jusqu’à ce que « de nombreux centimes s’ajoutent à un grand compte. » Ce n’est que peu à peu que nous pouvons rassembler nos efforts car les efforts sont la résistance intérieure, le dépassement et la clarification qui sont opposés à notre désir.

Ici, à la fois la quantité et la qualité sont prises en compte, car il peut y avoir un désir, mais il peut ne pas être assez précis. Ce n’est pas le résultat qui est important, mais plutôt les efforts que la personne fait, qui sont absorbés par le système général, et c’est un processus cumulatif. Cela continue jusqu’à ce qu’il soit possible de les renvoyer à une personne et de les présenter pleinement.

Une personne ne peut cumuler ces efforts car si elle les accumule et les recueille, elle affaiblirait sa recherche. Si elle savait exactement dans son esprit et son cœur, si elle savait et sentait les efforts qu’elle a déjà déployés, elle perdrait ses pouvoirs pour avancer et s’engourdirait.

Donc, il y a ce genre d’oubli, et les efforts s’accumulent inconsciemment, disparaissant à l’intérieur. Mais à un moment donné, nous les récupérons selon la règle « Il vomit ce qu’il a avalé. » Au début, tous nos efforts sont avalés, comme s’ils s’écoulaient dans le sable sans laisser de trace. Mais quand leur somme atteint un niveau qui correspond à un niveau supérieur de la Lumière supérieure, il existe une équivalence entre la perte qui a accumulé une certaine mesure quantitative et qualitative et la Lumière, alors la Lumière et le désir sont révélés l’un dans l’autre chez une personne.

Chaque révélation est toujours soudaine et vient comme une surprise. Ce processus est appelé « qualité unique ». C’est parce qu’elle est presque totalement occultée par une personne. La pensée du Créateur opère dans sa profondeur sur l’être créé dans le but de le préparer et l’aider à atteindre la forme qui correspond à la Lumière.

Donc, autant qu’une personne se souvient et se sent, et autant qu’elle oublie, autant d’efforts qu’elle a déjà fait et tout ce dont elle a encore à faire – tout est calculé en fonction de la quantité et de la qualité et est intégré dans le système général, dans le système de connexion entre toutes les âmes. Une personne doit prendre une part active, efficace et utile en ce qui concerne le système.

Bien sûr, ce n’est que de ses sentiments et de la révélation ici, parce que tout est caché et révélé seulement à propos d’une personne, et non pas que le système lui-même ait des lacunes. Si une personne atteint le niveau où elle peut être un conscient composant actif et efficace, alors elle est récompensée par la révélation.

Donc, nous devons comprendre que nous ne devons pas y plonger et essayer de calculer ce qui nous semble être des obstacles, de l’oubli, de la faiblesse, et les efforts qui sont perdus et qui ne laissent pas de traces, nous obligeant à recommencer à zéro à chaque fois. Nous ne devons pas faire des calculs ici car nous ne comprenons pas à tous points comment est mesurée et disposée avec précision chaque étape du chemin. Nous avons seulement travailler à faire accélérer le temps en nous le suggérant autant que nous le pouvons.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/13, Écrits du Baal HaSoulam