Travailler dans la joie

Dr. Michael LaitmanDu Baal HaSoulam, Shamati n°53 « La question de limitation »: Et c’est là le sens de « toute peine en surplus », signifiant que la tristesse vient à une personne parce qu’elle veut des luxes. C’est ce que cela veut dire quand Israël est venu pour recevoir la Torah, Moïse fit sortir le peuple vers le bas de la montagne, comme il est écrit, « et ils se placèrent au bas de la montagne. »

(Une montage [en hébreu: Har] signifie pensées [hébreu: Hirourim]). Moïse les a conduit à la fin de la pensée, de la compréhension et de la raison, le degré le plus bas qui soit. C’est seulement alors, quand ils acceptèrent un tel état, d’y marcher sans aucune hésitation et mouvement, mais de rester dans cet état, comme s’ils avaient le plus grand Gadlut, et être d’heureux en cela, c’est le sens de « Servir le Seigneur avec joie. » Il en est ainsi parce que pendant Gadlout il n’est pas pertinent de dire qu’Il leur donne à travailler pour être dans la joie, car lors de la joie Gadlout vient tout seul. Au lieu de cela, le travail de la joie leur est donné pour la durée de Katnout, de sorte qu’ils auront la joie même s’ils ressentent Katnout. Et c’est un grand travail.

 

C’est ce qu’on appelle la partie principale de la mesure, qui est un discernement de Katnout. Ce discernement doit être permanent, et Gadlout est seulement une addition. En outre, on devrait aspirer à la partie principale, et non pas aux ajouts.

Work In Joy

 

Une personne réduit ses exigences habituelles, descendant graduellement au « petit état » (Katnout) dans lequel elle ne demande rien pour elle-même. Et ce qui est nécessaire à son existence, elle le considère comme encore plus faible parce qu’elle se soucie de ces besoins à contrecœur, par devoir.

A partir de ce moment, elle commence à pénétrer dans le monde spirituel. Une indication de cet état est la joie. Tout d’abord, il faut atteindre la première restriction (Tsimtsoum Aleph), l’écran et la Lumière réfléchie, l’intention de donner, et avancer aussi loin que possible. Et puis, tout ce qu’une personne a besoin n’est pas considéré comme de la consommation. C’est pourquoi le signe de cet état est une joie constante, car elle n’a pas besoin de se soucier de quoi que ce soit, elle est baignée dans la Lumière du Créateur, dans la mer du don.

De la préparation de cours quotidien de Kabbale du 05/02/13

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