Derrière les horizons de la correction

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un discours de conclusion du Zohar« : Mais, dans notre génération, nous avons été récompensés par le commentaire du Soulam (Échelle), qui est une interprétation complète de toutes les paroles du Zohar. De plus, non seulement il ne laisse pas une question peu claire dans l’ensemble du Zohar sans l’avoir interprétée, mais les précisions sont basées sur une analyse simple, que tout étudiant peut comprendre.

Bien sûr, cela ne fait pas référence à « l’homme de la rue » qui ouvre le Livre du Zohar et le commentaire du Soulam et immédiatement les comprend. Le Livre du Zohar est écrit à partir d’un niveau de correction finale, ce qui n’est arrivé qu’une fois dans l’histoire, dans le groupe Rashbi. Les autres kabbalistes n’ont pas eu la possibilité d’atteindre ce niveau de révélation, et seulement environ dix pour cent d’entre eux pourraient quelque peu comprendre ce qui est dit dans le livre.

La dissemblance entre les étapes de réalisation est comparable à la disparité entre les niveaux végétale et animé de la nature, ou entre un chien et un être humain, ou entre le « linéaire » ou « rond » du monde, en d’autres termes, il y a une différence entre le monde d’avant qui vit dans le respect des lois simples de l’égoïsme et un nouveau monde qui commence aujourd’hui à émerger et qui agit en conformité avec les lois de l’unité. Auparavant, les individualistes réussissaient, mais seulement ceux qui sont capables de s’unir prospéreront.

Et pourtant, même si le monde a déjà commencé à se corriger et aspire à la fin de la correction, il apparaît toujours de manière linéaire, il n’est pas question que la « ligne » comprend différentes étapes, écrans, niveaux d’unité propre, ce n’est pas encore l’unité, le système intégral, qui sera atteint à la correction finale. A ce stade, l’image sera très différente et je ne peux l’imaginer.

Aujourd’hui, nous pensons à la relation et aux intérêts mutuels « un homme avec un seul cœur », qui signifie à propos de l’unité d’Israël, la Torah et le Créateur, mais ce qui se traduira par là, je ne sais pas. Alors que nous approchons d’un système véritablement intégral de la fin de la correction, ce qui diffère de ce que les kabbalistes atteignirent au cours des millénaires passés, par notre union avec l’autre, nous commençons à comprendre qu’il y a des lois qui sont au-delà des lois spirituelles.

Ce n’est pas simplement un canal de connexion, et non pas une « ligne » ou une « largeur » d’un désir qui est couvert par un écran et à l’abri de la lumière réfléchie, ni les lumières de NRNHY ou Sefirot KHBZON. A ce stade, de nouvelles formes de connexion apparaîtront. Peut-être, par exemple tout le monde serait en mesure d’utiliser les écrans des autres.

D’une façon ou d’une autre, nous parlons d’un saut qualitatif qui n’est pas encore tout à fait clair pour nous. Donc, nous devrions au moins être conscient de cet espace, de cette différence.

Dans ce monde, tout le monde est égoïste, mais à ce stade de notre développement, nous sommes tous confrontés à la condition de l’unité mondiale. Si nous pouvions voir l’image réelle dans laquelle nous sommes inséparablement interconnectés et reliés ensemble, il serait très clair que chacun de nous est incapable de faire quoi que ce soit jusqu’à ce que nous établissions des relations correctes avec les autres. Mais qui a l’intelligence et le sentiment appropriés? Qui a les nerfs pour y faire face? Qui est en mesure de saisir tous les détails et supporter cette tension inévitable?

Finalement, chacun de nous reste dans son propre « coin » sans avoir aucune énergie pour agir. Si je dépends de milliers d’autres personnes, ma vision du monde actuel me priverait simplement de tout espoir ; je resterais immobile. Le monde arrêterait le mouvement, se gelant dans l’immobilité. Cela explique pourquoi chaque nouvel état apparaît en nous progressivement et graduellement nous obligeant à nous corriger nous-mêmes, afin que nous évitions de nous heurter à une impasse.

C’est donc dans la spiritualité, que nous avançons dans le monde spirituel à travers des écrans et la collaboration, comme les kabbalistes du passé. Cependant, à la fin de la correction, un état d’esprit complètement différent nous attend. Sur le chemin, nous élargissons le système intégral que nous gagnons progressivement, mais aujourd’hui, il ne nous engage pas toujours à une interdépendance complète, laquelle surviendra par la suite… C’est le niveau à partir duquel le Livre du Zohar a été écrit, depuis le niveau de la fin de la correction.

Par conséquent, si on a donné au Baal HaSoulam la chance de créer des commentaires sur ce livre, cela signifie qu’il a atteint le même niveau que Rashbi. De plus, je dirais même plus que cela, car il a réussi à adapter le commentaire pour ceux qui commencent le chemin à partir du niveau de ce monde, qui ne sont pas encore lancés sur l’échelle spirituelle, même pas proche de la fin de la correction. Néanmoins, ces personnes sont toujours sensibles à l’impact d’un système « rond » , même s’il se présente à eux dans sa forme matérielle.

Le Baal HaSoulam parle de la nécessité de diffuser la sagesse de la Kabbale à tous. Cela signifie que notre relation avec ce monde a déjà créé une connexion avec les « cercles » à travers les « cercles » matériels de la mondialisation et à travers les hautes sphères spirituelles qui font partie de notre chemin à la correction. C’est pourquoi il nous est permis de révéler la méthode kabbalistique à tout le monde, et les travaux qui ont été écrits au plus haut niveau.

Ainsi, à l’exception des livres du Baal HaSoulam, nous n’avons rien à diffuser. Il n’y a pas d’autres matériaux qui conviennent à notre génération, qui est le début du chemin qui mène à la correction finale. « Les cercles » qui appartiennent à ce niveau sont déjà actifs et brillent sur nous tous et sur le monde entier.

 

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 07/02/13, « Un discours de conclusion du Zohar »

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