Daily Archives: 19 février 2013

La crise force au changement des habitudes

Dr. Michael LaitmanDans les Nouvelles (à partir du Delovaya Gazeta): « Pendant la crise financière, les consommateurs non seulement achètent moins de produits, mais aussi retournent au troc – l’échange de biens, ce qui permet aux clients d’économiser de l’argent. En outre, les réseaux sociaux influencent le comportement des consommateurs européens. Compte tenu des dépenses des européens, ils ont de plus en plus recours à d’autres moyens pour obtenir les produits désirés, échanger des choses. …

« l’adaptation au partage, l’achat en gros et principalement l’achat de biens d’occasion aident de plus en plus les clients à faire des profits. …

Dans le même temps, il y a une prise de conscience croissante de la responsabilité sociale. Cinquante cinq pour cent tentent de réduire la consommation d’eau et d’énergie pour le bien des conditions environnementales, la demande de produits biologiques est en augmentation.

Ces changements dans le comportement des gens sont influencés par Internet. Aujourd’hui, il joue un rôle important dans le développement de la conscience sociale et le comportement. Un quart des répondants croient également que les idées des gens sont façonnées par les réseaux sociaux (Facebook, Twitter), où elles recherchent les critiques avant d’acheter. »

Mon commentaire: Sous la pression, l’égoïsme sera forcé de céder et de rechercher de nouvelles possibilités d’épanouissement. Ceci forme peu à peu les gens en faisant pression sur eux. Il est beaucoup plus facile et plus rapide de s’ajuster aux nouvelles conditions par la méthode de l’éducation intégrale.

De la soupe pour tous

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’humanité a déjà connu de graves crises économiques, mais elle a toujours trouvé une solution. Elle a même réussi à surmonter la grande dépression des années 1930. Mais aujourd’hui, nous affirmons que nous devons corriger l’homme. Cela ne semble pas rationnel…

Réponse: Je vois les choses différemment: la cause de tous les problèmes que nous rencontrons aujourd’hui, c’est l’homme. Dans les premiers jours, il y avait différentes causes externes à la crise, mais à l’époque moderne, il est devenu clair que la source de tous les maux, c’est l’homme qui ne trouve pas la bonne façon et ne comprend pas où il est. L’être humain est le pire être, il ne peut pas s’entendre avec les autres, et il est celui qui fait exploser cette bulle, et c’est au-delà de ses pouvoirs d’arranger le système.

Il semblerait que les défauts de la société humaine soient évidents, et nous avons juste besoin de les corriger, mais nous ne savons pas comment. De nouveaux problèmes apparaissent sans cesse et quand on ne peut pas les résoudre, nous sentons que nous sommes sans force alors que nous sommes confrontés à eux. Cela signifie que le principal problème est en nous.

Nous ne pouvons pas, par exemple, unir l’Europe pour qu’elle devienne une véritable alliance d’union des pays, lesquels ne se tromperont pas les uns les autres ou n’humilieront pas les uns les autres, mais pourraient fonctionner comme une seule unité. Mais rien ne se passe; chaque pays tire la couverture dans sa propre direction, au lieu de la donner à l’autre, et par conséquent on ne peut l’obtenir et tout le monde est dans le pétrin.

Que manque t-il réellement à l’Europe? Il y a l’agriculture, l’industrie, les services, les relations entre les différents pays, les systèmes de transport, trains, avions, tout y est. Pour une bonne vie, la seule chose qui manque est la bonne connexion entre les gens et rien de plus. Tout le monde n’a pas cela: les magnats, les pauvres, ceux de droite et ceux de gauche de l’échiquier politique.

Donc, il y a-t-il un autre moyen pour la correction en plus d’éduquer les gens? Avec la bonne éducation, l’Europe pourrait organiser un paradis. Mais au lieu, en dépit de la richesse matérielle en Scandinavie, le taux de suicide est plus élevé que dans les pays du sud semés d’un chômage élevé et de troubles. En Grèce, la situation est devenue un désastre humanitaire – personne ne peut littéralement nourrir ses enfants. Les bébés sont abandonnés dans les rues de sorte que l’état puisse prendre soin d’eux, et les pauvres sont si désespérés qu’ils enfreignent la loi afin d’être envoyés en prison.

Alors, que pouvons-nous faire? Corriger l’homme!

Après tout, les ressources naturelles sont pour tout le monde, quelqu’un a du sel, par exemple, et un autre a de la viande, et un autre a du feu, et quelqu’un d’autre a des légumes, mais nous ne parvenons pas à nous accorder afin que nous puissions faire cuire la soupe pour tout le monde. Tout le monde tient à ce qu’il a, et finalement tout le monde se retrouve avec rien, après tout, vous ne pouvez pas être rassasiés par du sel ou par de la viande crue.

Cette situation ne fera que de s’aggraver puisque c’est le plan de la nature, jusqu’à ce que nous comprenions que sans la bonne connexion, simplement nous mourons.

Quant aux crises précédentes, elles ne sont pas comparables à la crise actuelle. La crise actuelle dépend de la correction de l’homme et est la plus difficile en ce qui concerne sa solution.

Dans les années 1930, l’évolution capitaliste était encore en plein essor avec des plans ambitieux et des espoirs mais avec l’effondrement soudain les gens le ressentent comme terrible. Les êtres humains sont aujourd’hui déçus dans leurs propres désirs et nous sommes prêts pour le pire à l’avance. Nous ne croyons plus à « de nouveaux sommets de consommation » devant nous, que l’approfondissement de la tristesse.

Cela se produit de telle sorte que nous nous rendrons compte que l’essence de la crise moderne est différente de celle des crises précédentes, elle se développe sur un niveau totalement différent, dans un autre domaine. Elle se développe en l’homme, et elle n’est donc pas à propos des banques et d’autres symptômes externes quant à la maladie. Si nous combattons les symptômes, nous ne serons pas en mesure de faire face à la crise. Le seul moyen est de corriger les relations entre les gens.

Nous allons mourir de faim si nous nous unissons pas et « cuisons la soupe » ensemble. Cet état est profondément différent de ce qu’il a été dans le passé. Autrefois, les gens voulaient plus et ils ont été laissés sans rien, et cela a provoqué le désespoir, des souffrances insupportables, et souvent le suicide.

Aujourd’hui, une personne n’a pas de telles ambitions et elle sait déjà que bientôt il n’y aura plus rien à manger. C’est comme si on lui montre à l’avance comment elle va progressivement entrer dans sa tombe. Ce qui est montré est afin que tout le monde puisse peu à peu comprendre où nous nous dirigeons. La nature nous enseigne étape par étape et nous révèle l’état actuel, en expliquant ce que nous devrions faire.

Ce processus ne s’arrêtera pas d’un seul coup, ça va durer encore un an ou deux, jusqu’à ce que les gens ressentent qu’il n’y a pas de fin en vue à leurs problèmes, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent au rythme d’une tortue pour ne pas sombrer dans des conditions graves.

Nous ne sommes pas tout à fait conscients des conséquences de la crise. Nous ne prêtons pas attention aux usines qui sont arrêtées, à la diminution des activités commerciales, et à l’effondrement dans divers domaines. Peu à peu, cependant, le monde va tomber dans un sommeil profond et sombrera sous nos yeux. Jusqu’à ce que les personnes reconnaissent que le problème est en elles, il ne sera pas en leur pouvoir de « remuer » le monde en dépit de sa grande abondance.

« Alors, pourquoi ne pas en tirer quelque chose de lui? Voici la viande, l’eau, le feu, et le légumes-nous allons donc faire cuire une soupe délicieuse … » il faudra du temps jusqu’à ce qu’ils s’accordent finalement. Nous n’avions pas eu une telle crise encore.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 14/02/13, « Un discours de conclusion du Zohar« 

Sans carburant

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « La paix » : N’importe qui peut voir comment une grande société comme l’état de la Russie n’a pas d’égal en richesse de matières premières… et a pratiquement aboli la propriété privée complètement, où chacun se préoccupe seulement du bien-être de la société… au lieu de la hausse et des excédents des réalisations des pays capitalistes, ils ont sombré encore plus bas… que tout ce travail précieux et exalté, à savoir le don sans réserve aux autres, qu’ils ont commencé à réaliser, devant être pour le Créateur et non pas pour l’humanité…

Question : Qu’est-ce que l’ajout de « pour le Créateur » qui leur manquait ?

Réponse : Il ne suffit pas de travailler pour le bien de la société pour qu’elle devienne riche, belle et bonne. Il ne suffit pas de susciter les gens à être beaux et forts de sorte qu’ils puissent être fiers de leurs réalisations devant le monde entier. Même cela n’a pas aidé, bien que ce soit très important pour les Russes, et ils ont un besoin inné de prouver à tout le monde qu’ils sont les meilleurs. En général, ça existe dans tous les pays, mais surtout dans la nation russe.

L’oppression n’a pas aidé non plus : la faim, la terreur, les meurtres, conçus pour forcer les gens à travailler pour la société dans laquelle une personne n’avait aucun profit dans sa poche et ne ramenait à la maison pas plus que les autres. L’un travaillait dur et se dépensait lui-même et l’autre ne travaillait pas autant, mais ils recevaient tous deux le même salaire. Alors où peut-on obtenir le « carburant » pour travailler plus ? Aucun moyen d’oppression n’aidera, ni même la fierté nationale. Que n’ont-ils pas essayé pendant les décennies de l’Union soviétique ? Finalement, tout cela n’a mené à rien.

Si je ne concentre pas mes efforts sur le don sans réserve au Créateur, et n’obtient pas le « carburant » pour travailler à l’encontre de l’ego, je n’ai pas d’autres sources. Même si je crains que je puisse être tué, je ne peux pas travailler sans raison. Je suis fondamentalement une « machine » qui a besoin de carburant, d’un remplissage. Permettez-moi d’être payé pour mon effort, ou d’être au moins nourri et logé pour dormir, comme un apaisement. Mais renoncer à mon ego de mon plein gré ? Une créature comme moi ne peut pas faire ça « par définition ».

Mais les dirigeants soviétiques croyaient que cela était possible, ils ne comprenaient pas Marx qui a dit les choses simplement : pour atteindre une telle ascension, il doit y avoir une société de pointe développée qui a atteint un progrès technologique dans d’autres domaines. Si une telle société met en pratique ce que nous appelons « l’éducation intégrale », alors quelques personnes qui sont connectées à l’idée initiale par leur point dans le cœur peuvent entraîner toutes les autres. Il n’y a pas d’autre moyen que ça. Une partie du peuple au moins doit viser « pour le Créateur. »

Mais les communistes n’avaient rien en commun et rien à voir avec cela, et ils ne pouvaient donc pas se tenir à la direction qu’ils avaient décidée, malgré tous leurs trésors naturels…

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 15/02/13, « La Paix »

La culture corporative

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’expression «culture corporative» est très à la mode aujourd’hui. On embauche même des managers spécialisés dans la culture corporative. Est-ce qu’une personne peut former une culture? Et qu’est-ce que la culture en général?

Réponse: La culture est un niveau des relations amicales et bienveillantes et de la coopération mutuelle entre les gens.

Quand un homme est considéré comme inculte? – Quand il ne veut pas être en bon contact avec d’autres personnes. Et vice versa –  on appelle un homme cultivé s’il est agréable d’être contact avec lui, cela s’apprécie par des caractéristique externes et internes. Il est possible qe’en fait il ne l’est pas, mais il se positionne ainsi. Mais, en général, la culture corporative est le niveau correct des relations amicales et bienveillantes dans le groupe.

De KabTV les “secrets professionnels” du 07/02/2013

Vous pouvez sans problème vous annuler devant ce genre de groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une société peut aider une personne à acquérir ses valeurs et comment une personne peut vérifier si les valeurs de la société sont bonnes pour la croissance spirituelle?

Réponse:

  • Si les gens se rassemblent et font de leur mieux pour suivre les conseils du Baal HaSoulam et du Rabash,
  • s’ils essaient de ne pas inventer une nouvelle méthode, mais constamment travaillent selon les sources, qui déterminent tout,
  • s’il n’y a pas un parmi eux qui essaie d’être au-dessus des autres, ce qui signifie essayer de conduire tout le monde en contrôlant les autres, avec sa force, l’intelligence ou des capacités spéciales,
  • si tout le monde essaie de s’annuler devant le groupe, que chacun apporte dans le système général « boîte d’encaissement » tout ce qu’il a été doté de par la nature, toutes ses capacités, pour aider les autres, car nous sommes certainement inégaux et il y a ceux d’entre nous qui sont apparemment plus capables et efficaces, mais chacun donne au groupe de son mieux.

Donc, en ce que nous sommes tous égaux, personne ne se démarque, et chacun essaie d’être égal et s’annule devant les autres. Ensuite, il s’agit d’une société devant laquelle vous pouvez vous annuler les yeux fermés et être certain qu’ils peuvent certainement changer leur récipient corporel en un récipient spirituel. C’est ce que je vous recommande de tous faire!

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

Tous les chemins mènent à l’homme

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un discours de conclusion du Zohar »: En outre, il n’y a pas de rédemption du corps sans rédemption de l’âme. Et aussi longtemps que la majorité des gens sont captifs dans les cultures étrangères des nations et sont incapables pour la religion et la culture d’Israël, les corps, aussi, ils seront captifs sous des forces étrangères. À cet égard, la terre est encore dans les mains des étrangers.

À moins que nous tous, ce qui signifie le peuple juif, nous nous corrigions, ce qui n’est possible que par la sagesse de la Kabbale, notre existence sur cette terre ne sera que temporaire et dangereuse. Par ailleurs, nous ne serons pas en mesure d’influencer et d’aider le reste du monde d’ici et apporter un message clair et correct pour la correction désirable du monde.

Il ne faut pas s’attendre à des changements pour le mieux dans l’économie, la politique, dans les relations entre les gens, dans la famille, dans la culture, dans l’éducation, dans rien si nous n’accomplissons pas la correction que nous avons à apporter et en n’élevant pas les âmes. Premièrement, nous devons corriger les âmes et cela conduira à la correction du corps. Cette liste de priorités devrait être claire pour nous.

Donc, il faut laisser toutes les affaires fictives et ne traiter que de la diffusion de la sagesse de la Kabbale. Sans elle, nous ne parviendrons pas à quoi que ce soit.

Aujourd’hui tout le monde craint la menace économique, mais il y aura aussi une menace pour la sécurité et d’autres menaces. Dans tous les cas, seule la diffusion de la sagesse de la Kabbale peut nous aider puisque l’âme est corrigée par elle et cela conduit à la correction du corps.

Les gens ne comprennent pas et ne perçoivent pas cela par eux-mêmes, mais nous devons le savoir. Il n’y a donc rien de plus important que la diffusion de la sagesse de la Kabbale d’une manière qui soit acceptable et qui soit appropriée pour les différents secteurs dans la nation. Elle peut être la sagesse de la Kabbale elle-même ou ses « applications » dans l’éducation, l’économie, peut-être politique, et bien sûr socialement.

Il n’y a rien d’autre que nous puissions traiter, mais la diffusion de la méthode de la correction de l’homme. En fait, il n’est pas nécessaire de corriger les expressions extérieures comme la société, l’économie, et pas même le système éducatif, mais à savoir l’homme. Tel est le message, c’est l’intériorité de notre approche.

Personne ne pense à ce sujet, personne ne veut ou comprend, mais il faut insister et expliquer ce principe de toutes les manières possibles. Nous devons le porter à la connaissance des personnes que sans la correction intérieure de l’homme nous ne serons pas en mesure de corriger quoi que ce soit étant donné que tous les autres systèmes ne peuvent fonctionner correctement que si un « homme corrigé » les exploite. Comment puis-je exploiter une nouvelle économie ou un nouveau système d’éducation, si ce n’est pas par un homme nouveau?

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 14/02/13, « Un discours de conclusion du Zohar »