L’automatisation contre l’homme

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles: A chaque hausse du chômage, la haine se réveille contre l’automatisation de la production et la mise en œuvre active de la robotique. Au début du XIX siècle David Ricardo a supposé que dans l’avenir les machines  pourront remplacer le travail humain, Marx l’a accepté, et en même temps « destructeurs de machines » (luddites) ont détruit de machines textiles, qui prenaient leurs emplois.

Un peu plus tard, la peur devant le travail des machines est passée, elle  n’était pas fausse: tôt ou tard nous serons sans travail. Les progrès technologiques touchent également des emplois «intellectuels». Même dans les secteurs tels que la santé et l’éducation, la technologie cause déjà une réduction de la demande de main-d’œuvre qualifiée. La traduction, l’analyse des données, l’étude du droit et l’application du droit – un ensemble de postes qui exigent un personnel hautement qualifié – peuvent disparaître. Alors, que faut-il enseigner à la prochaine génération de travailleurs?

Plusieurs techniciens remplaceront une masse énorme de chauffeurs de taxi et de camions, un petit groupe d’ingénieurs soutiendra le travail des robots, et un analyste de données avec le logiciel fonctionnera au lieu du grand nombre d’experts.

Cependant, Il est faux de dire que l’automatisation a provoqué l’augmentation du chômage à partir de l’année 2008. Si la lutte contre la pauvreté est l’objectif, le chômage caché est un mauvais facteur. Mais si les machines ont développé déjà un moyen de sortir de la pauvreté, alors la repartition du travail dans les conditions de la diminution de la charge est un moyen raisonnable de «l’expansion du travail».
Si une machine peut réduire de moitié le travail humain, pourquoi rejeter la moitié de la main-d’œuvre au lieu d’utiliser le même nombre d’employés dans la moitié du temps? Pourquoi ne pas profiter de l’automatisation afin de réduire la semaine de travail de 40 heures à 30, à 20, à 10 heures, pour que chacune unité réduit de temps de travail sera comptée comme une journée complète de travail? Cela serait possible si les avantages de l’automatisation n’étaient pas capturés par des riches et puissants, mais seraient distribués partout également.
Plutôt que se défendre contre les machines, nous devons nous préparer pour l’avenir, où on aura plus de temps libre. L’automatisation le permet. Mais pour le faire, nous avons d’abord besoin d’une révolution de la conscience sociale.

Mon commentaire: La révolution de la conscience sociale ne peut se faire que par l’introduction de l’éducation universelle d’un nouveau type de société, relations avec les autres, relations au travail,  la répartition du travail, c’est-à-dire l’apprentissage des conditions de l’existence dans la société intégrale.

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