Daily Archives: 26 février 2013

Les hommes où êtes vous?

Dr. Michael LaitmanOpinion (M.Reshetnikov, recteur de l’Institut de Psychanalyse, Professeur.): Les scientifiques parlent d’un problème social – l’apparition d’un nouveau type d’hommes: un hybride d’un fils gâté avec un cowboy qui se bat pour sa place sous le soleil. Le problème n’est pas leur infantilisme, mais une tendance à être agressif dans le désir de réussir.

En URSS, l’Etat pensait, décidait et faisait presque tout pour les gens. Depuis que l’Etat a cessé d’être un « parent » puissant, tout le fardeau d’arrangement de sa propre vie, les hommes doivent résoudre eux-mêmes. Tout était arrangé de la même façon dans le monde occidental avant la crise.

Mais aujourd’hui, l’éducation familiale disparaît, 50% des familles – sont incomplètes, les parents et les éducateurs sont remplacés par la télévision et l’Internet – et ils favorisent un comportement agressif, le désir d’obtenir tout par la force et à tout prix. Les jeunes n’ont pas une image positive de l’avenir. Dans la crise de la société moderne, nous avons perdu la compréhension de l’échelle sociale – des diplômes, des connaissances ne permettent pas grimper l’échelle sociale. Et dans l’avenir – la crise encore plus grande!

Mon commentaire: Seule l’éducation peut nous aider à soutenir les jeunes, les remplir de la bonne attitude envers la vie et le monde, de leurs montrer des valeurs différentes de celles matérielles, leurs donner le désir de se remplir de la communication avec les autres, en créant une répartition juste et équitable, dans laquelle la lutte et la concurrence n’existent pas. La nature nous laissera uniquement la possibilité de ce scénario de vie. Notre succès dépend de comment nous pouvons entrer dans ce modèle.

Il en sera ainsi

Dr. Michael LaitmanQuestion: Arrivera t-il un moment où les salaires seront liés non seulement aux résultats mais aux besoins du travailleur comme chez Marx, « à chacun selon ses besoins »?

Réponse: C’est la façon dont il sera. Cependant, cela arrivera quand une personne sera satisfaite avec seulement des besoins matériels normaux, sans luxe. Ce sera quand elle ne recevra plus de satisfaction à la pensée qu’elle possède des usines et des entreprises. Ce désir disparaîtra de chez elle.

Nous devons atteindre ce genre d’état. Ainsi, soit il faut attendre pour cela ou nous devons éduquer la nation. Avec l’aide de l’éducation intégrale, nous accélérons le mouvement et rapidement passons par ces étapes, même si nous ne les supprimons pas comme la Russie essaye de faire en se déplaçant du servage du socialisme en passant au capitalisme. C’est pourquoi que la Russie connaît maintenant une reprise.

Le prochain état de l’humanité est de fournir le niveau normal de matériel et tout le reste n’est que le développement spirituel.

Un maximum de 10% de l’humanité s’efforcera de fournir tout ce qui est nécessaire: nourriture, vêtements, construire des maisons, etc., et le reste peut être appelé, en langage moderne, des chômeurs. Ils seront étroitement associés à la loi intégrale de la nature et ensemble avec cela ils ressentiront constamment un vaste et grand vide, de nouveaux accomplissements intérieurs. Ils passeront progressivement à la connexion entre eux, ressentiront la Noosphère (la sphère de la pensée humaine), qui se développera dans les habitudes complètement nouvelles, de nouveaux sentiments et émotions. Ils n’auront pas besoin de téléphones, de téléphones cellulaires, de modems et de connexions informatiques. Ils seront connectés en interne.

Ce n’est pas la télépathie que l’on imagine pour nous-mêmes comme quelque chose de surnaturel. Il s’agit d’un sens supplémentaire qui se développera en nous sous l’influence de la coopération intégrale mutuelle entre nous.

Il en est ainsi parce que nous constituons un seul système intégral. Seulement, nous ne le ressentons pas. Par nature, tout est nécessairement connecté mutuellement à tout, mais ces lois sont obligatoires aux niveaux du minéral, végétal et animé. Et à notre niveau, elles doivent être reconnues. Et puis nous ressentirons tout l’univers d’un bout à l’autre, nous ressentirons intérieurement comment il respire et vit.

De KabTV les « secrets professionnels » du 06/02/13

Les trois composantes de l’ascension

Dr. Michael LaitmanIl y a un système qui, dans notre perception de la réalité, est décrit comme la réalité actuelle de ce monde. A l’intérieur de lui, une personne a des livres qui ont été écrits par des kabbalistes dans le passé, un enseignant qui est un kabbaliste, les amis, le monde entier, et le Créateur qui est caché, ce qui signifie l’attribut du don sans réserve qui est à l’opposé de tout ce qu’une personne découvre à l’intérieur de ses cinq sens. A l’exception de cet attribut, tout est à sa disposition.

Alors, comment pouvons-nous utiliser tous les moyens dont nous disposons correctement, afin d’atteindre l’attribut général du don sans réserve ?

Il est extérieur à une personne, en dehors de son « récipient », et il peut l’acquérir avec l’aide de trois éléments : les livres, le groupe et l’enseignant. Avec leur aide, il réalise l’étude, la diffusion et la connexion.

La combinaison de toutes ces choses amène une personne à transformer ses récipients, ses désirs, de la réception au don sans réserve. Elle découvre des récipients de plus en plus égoïstes qu’elle tourne vers « dans le but de donner », selon ses efforts et sa peine.

Quels sont ces efforts ?

Une personne garde la bonne intention au cours de l’étude, se connecte avec les amis dans le groupe, et suit les conseils de l’enseignant sans lequel il ne sait pas comment travailler avec les livres et le groupe. Dans l’ensemble, ces trois éléments sont appelés « Torah », ce qui signifie une étude, une méthode, un moyen d’atteindre l’attribut du don sans réserve.

A partir de cela, nous choisissons les bonnes actions et les bonnes relations en combinant entre eux les livres, le groupe et l’enseignant. Ainsi, une personne atteint une opposition, en élevant « au-dessus de sa raison » au-dessus de son esprit et de ses sentiments, vers le prochain niveau…

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, « Un discours de conclusion  du Zohar »

La visite du président

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dites-vous que l’importance de l’enseignant ne doit pas être tenue pour acquise par ses élèves?

Réponse: Imaginez que le président vienne en visite spéciale afin de vous rencontrer. Il nous demande à propos vous et dit qu’il a été à la recherche d’une personne comme vous pendant des années jusqu’à ce qu’il devienne clair que vous êtes ici. Il vient à vous avec son entourage, vous serre la main, puis vous allez dans la salle de conférence ensemble pour un entretien, après quoi vous sortez avec des visages illuminés, et il monte dans sa voiture présidentielle et rentre chez lui.

Après cette visite, vous continuez comme d’habitude avec vos amis, mais nous vous regardons déjà différemment. Que nous le voulions ou non, mais nous devons être prudents. Quelque chose de nouveau a été créé au milieu de nous et nous ne savons pas comment nous comporter avec vous, comment nous comporter à côté de vous. Vous dites quelque chose et on vous écoute avec scepticisme, mais nous prêtons une attention particulière à chaque mot que vous dites. Notre attention se porte sur vous, nous dépendons déjà de vous, notre ego est«bloqué» sur vous, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Ceci est la façon naturelle de prostration, de respect, qui est une partie de nous naturelle et innée.

Mais cela n’est pas le vrai travail. Si je veux me connecter au Créateur et parvenir à une équivalence de forme avec Lui, je dois m’élever au-dessus de ma nature, pour la transformer en quelque chose qui est à l’opposé et inconnue dans sa qualité d’opposé absolu. Bien sûr, il sera très difficile de remplir cela car c’est comme si je me retournais à l’envers, comme un gant, sortir de ma peau, me tuer.

Mais cela peut se faire facilement. Les kabbalistes disent que ce n’est pas du tout un problème. Si j’ai assez de carburant, alors tout le chemin peut se transformer en une aventure agréable, une promenade dans le zoo. Je vais passer d’une cage à l’autre, d’un animal à l’autre, et corriger mes désirs jusqu’à ce que je quitte le « règne animal » comme un être humain, Adam.

Ici, il ne s’agit que carburant qui vient à moi dans une chaîne: du Créateur, à travers les kabbalistes, l’enseignant et les amis. Je dois donc être intégré dans le groupe afin d’être impressionné par les amis et accepter ce qui est important pour eux. C’est l’enseignant qui est important pour eux, une personne que je n’aime pas vraiment, qui me repousse et que je trouve antipathique. Je la méprise automatiquement et ne vois rien en elle que j’apprécie.

Mais je comprends que tout cela est présenté à moi de cette façon intentionnellement, et j’utilise donc ces moyens pour m’examiner selon le critère simple: Ai-je envie d’écouter ce que le professeur dit et le réaliser? Pour m’acquitter de ce qu’il dit, non pas par un engagement « animal », mais dans le but d’atteindre le Créateur qui est derrière lui.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, “Un discours de conclusion du Zohar

Ecouter et entendre le professeur

Dr. Michael LaitmanSi un étudiant voit la grandeur de son maître comme un Hassid qui voit son rabbin, ce n’est pas un bon signe. Après tout, un étudiant doit travailler afin de voir que le professeur est grand et pour découvrir qu’il est important.

D’autre part, si le professeur me semble grand, est-ce que ça me donne le «carburant» pour remplir ses conseils? C’est le critère selon lequel j’examine mon attitude envers lui. Le vrai travail est dans la réalisation de ce que le professeur dit dans le groupe, dans la diffusion, dans l’étude, dans les intentions d’une personne. Si je n’ai pas le pouvoir de le faire, c’est parce que le professeur n’est pas assez important pour moi. Comment puis-je le voir comme plus important? Après tout, c’est ce qui va assurer mon chemin vers le Créateur.

Pour cela, j’ai besoin d’un groupe dans lequel je reçois la reconnaissance de la grandeur de mon professeur aux yeux de mes amis, et alors je peux réaliser ce qu’il dit. Dans le même temps ce sont les idées de l’enseignant, auxquelles je dois accorder de la valeur et rien d’autre. Tout le reste est déjà «de l’idolatrie». La chose principale est l’étude, la méthode qu’il enseigne et les actions qu’il indique comme importantes pour atteindre le Créateur. C’est effectivement cela la chose à laquelle mes amis accordent de la valeur.

Dans l’ensemble, l’environnement peut accroître l’importance de tout, même si c’est un certain type de thé, l’enseignant ou le Créateur. Le désir de recevoir ne voit rien de spécial ici. Pour le désir, il y a des simples discernements différents dans les plaisirs, il examine toutes les options grâce à la perception de la compréhension standard, de vide intérieur et de remplissage. Les détails ne font pas de différence : si les gens autour de moi apprécient le thé, alors j’apprécie également le thé, et si les gens autour de moi apprécient l’enseignant ou le Créateur, alors je vois aussi que le professeur et le Créateur sont importants.

L’essentiel est que l’étudiant veuille écouter ce que le professeur dit, et par cela les cloisons intérieures, les oreilles internes, vont s’ouvrir. A travers eux, dans l’intériorité du système, il entend une voix intérieure.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/02/13, “Un discours de conclusion du Zohar

Le droit au travail est la plus grande récompense

Dr. Michael LaitmanNous sommes contrôlés par deux forces opposées qui doivent parvenir à la bonne intensité et résistance afin de nous permettre de naître dans le monde nouveau. Ainsi, une personne se heurte à de nombreuses interruptions qui viennent du Créateur, et ressent donc du ressentiment et de la colère.

Je vois ce genre d’attitude dans plusieurs de mes élèves comme s’ils sont en attente que cette naissance se produise, d’elle-même, comme si tout arrivera tout seul, naturellement, et il viendra un temps où tout le monde entrera dans le monde spirituel. Mais bien sûr, cela ne se fera pas pour n’importe qui s’il n’a pas les désirs, les récipients nécessaires. La chose principale est de préparer nos récipients. Comment peut-on se préparer si ce n’est pas en surmontant les difficultés et les problèmes?

C’est comme si certaines personnes « me font une faveur » en venant aux cours et en participant à la diffusion, espérant qu’ils méritent une récompense pour cela. Ils veulent me montrer ce qu’ils ont fait et combien de travail cela implique. Ils ne semblent pas comprendre qu’ils ont besoin de ce travail afin de stabiliser leur récipient spirituel, leur âme, mais au contraire, ils pensent qu’ils me font ou à quelqu’un d’autre une faveur.

Il y a des étudiants qui pensent que par leurs efforts de diffusion qu’ils me « paient », en quelque sorte, pour les cours que je donne. Ils ne comprennent pas que sans la construction des cercles extérieurs, ils ne pourront acquérir le récipient de leur âme, et ils croient qu’ils font un effort pour moi.

 

Penser de cette façon est un manque total de compréhension: Une personne doit payer le Créateur de lui avoir donné une chance d’investir ses compétences dans les bonnes actions, ce qui signifie de construire le récipient de son âme. La récompense n’est pas vraiment ce qu’il pense du tout ; notre récompense, c’est que nous avons une chance de travailler, de nous exercer et non pour travailler et recevoir une récompense. Cette attitude est corrompue et nécessite d’être clarifiée.

 

 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 19/02/13, Écrits du Baal HaSoulam