Daily Archives: 5 mars 2013

Découvrir la vérité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment dois-je travailler sur mes états intérieurs? Les accepter? S’élever au-dessus? Demander quelque chose? Revendiquer?

Réponse: Cela dépend de votre niveau.

Nous avons progressivement commencé à apprécier le fait que nous pouvons être au-dessus de nos états. Ce n’est pas du masochisme ou du détachement aveugle, nous sommes conscients de nos sentiments, nous calculons les choses, et en même temps nous nous détachons d’elles. Il s’agit de la prochaine étape dans la création du Massakh (écran): Une personne tente de se détacher du bien et du mal et d’être vraiment objective et indépendante de la sensation de son corps.

Question: Comment pouvons-nous maintenir à ce niveau, permettant au sentiment agréable et désagréable d’effectuer son travail dans le récipient, et en même temps l’observer à partir de l’extérieur?

Réponse: Dans le livre des Proverbes, il est dit: « Acquérir la vérité et ne pas la vendre. » Nous ne pouvons pas discerner cela extérieurement. Il y a beaucoup de couches dans les calculs d’une personne et il est impossible de rester à un point tout le temps jusqu’à ce que la Lumière supérieure, le rende « stable ».

Mais si une personne fait des efforts et tente, elle veut vraiment que cela se produise. D’abord,on lui donne le sentiment qu’elle peut « tenir à ce point. » Alors, bien sûr, on lui envoie un sentiment d’échec et d’impuissance. Ensuite, il s’avère qu’elle ne peut même pas y penser, et puis elle s’accroche à cette idée, mais elle ne peut l’accomplir. C’est ainsi que les quatre phases typiques de ce processus se développent.

Mais en tout cas, dans toute la gamme des sentiments, de la négativité maximale à la positivité maximale, je dois essayer de me tenir à ce point et me concentrer sur l’objectif. Peu importe ce qui arrive, cela ne fait aucune différence pour moi. Bien que les sentiments peuvent me déchirer, je m’appuie sur une seule chose et me « cale » sur l’objectif.

Tout cela n’est possible que dans « le centre du groupe. » Ce n’est pas au-delà de l’horizon, ni au-dessus des nuages, c’est seulement dans le centre du groupe que je trouve et découvre le monde spirituel. En travaillant avec le groupe, je commence à découvrir que je ne suis pas entouré de visages de par la coïncidence, mais par des personnes spéciales qui ont été choisies d’En-Haut. Ensemble, elles forment tout un réseau, et si je suis intégré dans le groupe, si je suis prêt et l’aide de toutes mes forces, je suis inclus dans Malkhout, dans la Shekhina.

En outre, je connais la force qui le soutient et qui se révèle en lui, et je tiens à m’identifier à cette force. J’influence les amis d’en bas et elle m’influence d’En-Haut, et là, finalement dans le groupe, nous nous rencontrons afin de s’unir. Ensuite, il s’avère que le groupe est notre « bébé » commun…

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/02/13, « Un discours de conclusion du Zohar« 

Les gens pareils s’entendent rarement

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Université de Columbia) : « Quand il s’agit d’avoir une relation durable et enrichissante, la sagesse populaire dit que se sentir proche de votre partenaire amoureux est primordial. Mais une nouvelle étude révèle que ce n’est pas la façon dont vous vous sentez proche qui importe le plus, c’est de savoir si vous êtes aussi proche que vous le voulez, même si ça n’est vraiment pas le cas. »

« Notre étude a révélé que les gens qui aspirent à un partenariat plus intime et les gens qui ont soif de plus de distance ont les mêmes risques d’avoir une relation problématique », explique l’auteur principal de l’étude, David M. Frost, Docteur de l’Ecole Mailman de santé publique de l’Université de Columbia. « Si vous voulez vivre votre relation de manière saine et gratifiante, il est important que vous trouviez un moyen d’atteindre votre niveau idéalisé de proximité avec votre partenaire. »

« Il vaut mieux ne pas faire trop d’hypothèses sur ce qui constitue une relation saine », dit-il. « Au contraire, nous avons besoin d’entendre des gens sur combien ils sont proches dans leurs relations et comment cela se compare à ce qu’ils voudraient être idéalement… »

« Le concept pourrait également être étendu aux relations non-romantiques telles que les collègues, les parents-enfants, et les interactions patient-soignant. »

Mon commentaire : Tout dans le monde existe et repose sur les deux propriétés opposées : donner et recevoir. C’est pourquoi la ligne médiane (le juste milieu) est la principale condition pour la stabilité de tout système.

Remettre de l’ordre

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au Livre du Zohar, » Article 2: Pour effacer à tout cela, nous avons besoin de faire des enquêtes préliminaires. Et ce n’est pas, à Dieu ne plaise, où il est interdit, dan la substance du Créateur, dont nous n’avons pas la pensée ou la perception quelle qu’elle soit, et donc pas la pensée ou l’expression de Lui, mais où l’enquête est une Mitsva (commandement / bonne action), l’enquête de Ses actes. C’est, comme la Torah nous commande: «Connais le Dieu de ton père, et sers» et, tel qu’il est dit dans le poème de l’unification, « Par vos actions, nous vous connaissons. »

Au début de l ‘«Introduction au Livre du Zohar, » Baal HaSoulam soulève cinq questions majeures auxquelles une personne fait face sur le chemin de la spiritualité, puis il leur ajoute des enquêtes préliminaires qui sont censés «faire le ménage». Après tout , mes questions sont accompagnées de la confusion et sont entourées par les déchets et les «mauvaises herbes» qui empêchent ma compréhension, l’examen clair, l’aménagement de tout à sa place et la capacité à différencier les choses.

C’est comme si je recherchais dans un endroit sale et désordonné et ainsi la première chose que je dois faire est de le nettoyer et de découvrir précisément ce que je cherche, où exactement, pourquoi et selon quelles règles. Cela signifie qu’il y a beaucoup de conditions supplémentaires que je dois découvrir afin de clarifier mes questions et de trouver les réponses et de les satisfaire.

Nous commençons donc d’abord par nous débarrasser de tout ce qui est superflu ; on s’en débarrasse tout simplement, et n’avons aucun contact avec le Créateur tandis que nous cherchons. Le donneur reste là-haut, hors de portée, parce qu’Il n’est pas revêtu dans la matière de notre désir de telle façon que nous ne pouvons l’étudier. De la «Préface au Livre du Zohar», nous savons que nous pouvons étudier et examiner seulement la matière et la forme revêtue dans la matière; si nous pouvons révêtir notre matière avec la forme de don, puis de là, ce qui signifie par les actions du Créateur « par Tes actions nous Te connaitrons »nous pouvons L’étudier.

Il s’agit des actions qu’Il effectue sur moi en m’ayant créé. A partir de ce moment-là, je commence à travailler sur les changements intérieurs, avoir une connexion à Lui, jusqu’à ce que j’atteigne l’ensemble du processus, jusqu’à la fin de ma correction. Ainsi, j’arrive à mieux Le connaître, et Il agit sur moi de plus en plus. A la fin de ma correction, j’arrive à la forme exacte qu’Il a et le supérieur est complètement revêtu en moi.

Ainsi,«par Tes actions nous Te connaitrons », je ne Le connais pas Lui, mais Son image qui est dressée en moi par Ses actions. Telle est l’origine du mot « Boré – Créateur», qui signifie «Bo-Ré- viens et vois. »

Nous résolvons de nombreux problèmes de cette façon: Nous cessons immédiatement de « flotter dans les nuages » dans une tentative d’étudier le supérieur et de « descendre à terre»,à la base de tout. C’est parce que la chose principale pour nous est de découvrir le Créateur.

Toutes les autres actions sont disposées autour de cela, toute notre vie, toute la réalité. Tout cela n’est que pour que l’être créé découvre le Créateur.

Nous devons donc nous rappeler que nous sommes naturellement limités par notre forme même. Ce n’est que par les actions du Créateur que nous pouvons Le connaître, comme il est dit: «par Tes actions, nous Te connaitrons. » Cette approche résout de nombreux problèmes philosophiques et, par là, Il me met dans la bonne direction, me montrant que c’est moi qui doit changer, et non le Créateur. Je dois agir afin de découvrir Ses actions ; tous les commencements sont en moi. Je suis l’élément changeant dans le système. C’est la chose la plus importante.

Nous ne parlons pas ici d’Atzmouto, d’Ein Sof (infini), de l’éternité, de la complétude ou de l’absolu. Il n’y a que moi qui découvre le Créateur selon les changements en moi ; Il efface les choses qui désorientent  et  la poubelle habituelle et nous rapproche de l’exécution correcte.

Question: Pourquoi atteignons-nous le Créateur, par Ses actes, comme il est dit: « Nous Te connaitrons par Tes actions? »

Réponse: Si vous me parlez de votre mère, je vais probablement entendre à quelle point elle est une grande cuisinière et comment elle s’occupe de vous. Vous me parlez de ses actions, mais pas vraiment d’elle! Essayez de prendre les actions en dehors de l’histoire et vous verrez que c’est impossible.

Question: Alors, quelles sont les actions du Créateur?

Réponse: Vous êtes Son action. C’est Son acte ; c’est la façon dont nous sommes faits, incapables d’atteindre quoi que ce soit à l’exception de Ses actions. C’est seulement Ses actions et non leur essence que nous voyons et c’est seulement de ses actions dont nous parlons.

 

De la 4e partie du quotidien de Kabbale 27/02/13, «Introduction au livre du Zohar »

Le destin change quand vous avancez

Dr. Michael LaitmanLe destin change beaucoup quand nous avançons. Chacune ou chacun reçoit ses propres difficultés, mais il ne faut pas envier les autres. Il y a des problèmes internes tels qu’ils ne sont pas visibles de l’extérieur et il peut sembler qu’une personne a tout l’or du monde, que sa vie est couronnée de succès, et qu’elle n’a jamais eu de problème avec l’argent. Cependant, nous ne savons pas quels obstacles internes ou externes, qui sont invisibles à l’œil externe, elle surmonte. Personne ne reçoit de faveurs dans ce domaine.

Plus la correction est interne, plus elle est qualitative et, par conséquent, elle est plus puissante dans sa force que la correction par les problèmes externes. C’est comparable à un travailleur qui a besoin de travailler une semaine entière pour gagner la somme qu’un spécialiste peut gagner en une journée ou même en une heure de travail. Cela dépend de la racine de l’âme.

 

Nous sommes engagés dans le travail le plus important. C’est un travail bas, sale  pour corriger le monde à son degré le plus insignifiant où il se trouve maintenant, et ce travail est le plus spécial et le plus honorable. Nous devons sentir cela, le comprendre, et remercier.

Nous travaillons sur notre propre récipient. Tous les problèmes qui se révèlent à nous sont les moyens de la correction de l’unité brisée. Chaque jour, je répète que la diffusion est nécessaire pour votre propre bien, qu’il s’agit de votre propre récipient et vous n’êtes pas entrain de faire des faveurs. Le Créateur n’a pas besoin de votre travail. Vous en avez vous-même besoin en premier. Sinon, dans quels récipients obtiendrez-vous la révélation?

Toutefois, si une personne est coincée à l’intérieur de la brisure et veut percevoir le monde à partir de là pas se corriger elle-même alors elle est comme un enfant qui ne veut pas grandir, mais demande à avoir à l’âge de deux ans les mêmes choses que les adultes. Cela signifie qu’elle est retardée dans son développement et n’utilise pas les possibilités qu’elle a.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 19/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

Rencontrer les renforcements avec joie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Avons-nous assez de Haman (l’égoïsme) qui augmente en nous pour maintenir le groupe dans le cœur et afin d’agir pour faire plaisir au Créateur?

Réponse: Non, ce n’est pas suffisant. Nous avons encore besoin d’ajouter beaucoup d’égoïsme à nous-mêmes. Il sera ajouté à la mesure de la façon dont nous sommes engagés dans la connexion entre nous et la diffusion, mais surtout dans la connexion.

Après tout, l’égoïsme que nous avons besoin maintenant, c’est l’égoïsme que nous serons en mesure de révéler entre nous, assis à une table ronde, qui servira entre nous d’une telle manière que nous voudrons rejeter l’autre. Nous ne voudrons pas participer à des activités conjointes ; nous sommes en désaccord les uns avec les autres, peut-être, nous serons éloignés les uns des autres. Nous avons besoin justement de cet égoïsme.

Il a encore à se développer. Mais il augmentera que si nous comprenons comment le traiter et y répondre avec joie.

De leçons fondamentales du 24/02/13

La Lumière de Hassadim dans le groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que la Lumière de Hassadim dans le groupe?

Réponse: La Lumière de Hassadim dans le groupe, c’est quand chacun est inclus dans les autres et ne demande rien pour lui-même mais d’être inclus dans les autres: l’oubli de lui-même, sortir de lui-même, et s’annuler dans les autres.

Depuis la Leçon virtuelle du 24/02/13

Haman et Esther: Les deux désirs de recevoir

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la différence entre Haman, le désir de recevoir pour lui-même, et Esther, qui est aussi le désir de recevoir?

Réponse: Esther est le désir de recevoir qui opère secrètement. Il se cache sous la lumière de Hassadim et n’est nécessaire que pour l’établissement de la Lumière de Hokhma. En fait, la Lumière de Hokhma pénètre dans la Lumière de Hassadim comme si elle était anoblie à ses dépends: Je veux seulement donner sans réserve! Comme un invité qui, devant le maître de maison, ne veut pas recevoir quoi que ce soit pour lui-même, même s’il a d’énormes désirs égoïstes, mais il se restreint et ne veut que faire plaisir au maître de maison – donner sans réserve.

Comment peut-il donner? Alors il découvre qu’il peut le faire que s’il reçoit du maître de maison. Il commence à mesurer combien il peut recevoir. Et la part qu’il peut recevoir à l’intérieur de la Lumière de Hassadim pour donner afin de faire plaisir au maître de maison est appelé « Esther. »

Haman est le Kli (récipient) entier, des désirs immenses. Il ne sera jamais rempli directement, la première restriction a été faite à ce sujet, et il ira à Esther. En fin de compte, Esther apporte tout son désir caché sous la lumière de Hassadim qui devient revêtu sur la Lumière de Hokhma. C’est, en changeant notre intention de recevoir pour donner sans réserve, que nous élevons la Lumière de Hassadim.

Depuis la leçon virtuelle du 24/02/13

Les désirs irrépressibles d’Haman

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je révéler Haman de Mardochée?

Réponse: Haman est notre égoïsme simple et direct: je veux, j’ai besoin. « Je veux régner sur tout le monde, je veux être grand, je veux … je… je… je… » De plus, ce n’est pas simplement l’égoïsme avec lequel nous sommes nés, mais l’égoïsme que nous cultivons dans le groupe.

Quand nous commençons à bien nous traités les uns les autres dans le groupe, à préparés des repas ensemble, à étudier ensemble (nous sommes de bonnes personnes, nous sommes des amis), il explose soudainement quelque chose d’inattendu entre nous: la méfiance, le rejet et l’hostilité. C’est l’égoïsme secondaire qui apparaît comme le résultat de nos tentatives de nous rapprocher des uns des autres, et ça s’appelle « Haman. » Nous avons besoin de le révéler, autant que possible et ne pas en avoir peur.

C’est pourquoi il est nécessaire de se préparer au fait qu’il y a des révélations très graves de l’égoïsme qui nous attendent et qui vont à l’encontre de notre connexion pour l’unité dans un seul Kli (récipient) dans lequel nous pouvons révéler le Créateur. Autrement dit, c’est l’égoïsme qui est clairement dirigé contre le Créateur.

Depuis la leçon virtuelle du 24/02/13